mercredi 23 décembre 2009

Bonnes fêtes à tous

Bon, décidément, je n'ai rien à raconter. Ou du moins je n'arrive pas à trouver le ton juste.

Nous dirons donc : Bonnes fêtes à tous !

Quoi que. Les fêtes familiales ont une fâcheuse tendance à laisser un goût amer par chez moi. Mais l'espoir n'en demeure pas moins chaque année que ce puisse être un vrai moment de fête. Et même que parfois le miracle se produit...


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jeudi 3 décembre 2009

Ailleurs

Il y a des gens qui gardent le sens de l'humour dans la tempête, des qui savent sourire de toutes les contrariétés, et même je les ai vus et entendus répondre avec malice à leurs ados sans s'attirer ni grognements ni éclairs de rage !

Eh bien, il faut que je me fasse une raison : je ne suis pas de ceux là !

De réunions multiples en fatigue automnale, de révolte adolescente à la maison après confrontations puériles toute la journée, de virus en nausée et migraine récurrentes, pas moyen de retrouver le sourire.

Un peu de vagabondage sur des pages plus riantes, ou plus élégantes dans la détresse, ce sera toujours ça de pris pour aujourd'hui !

lundi 16 novembre 2009

Sacerdoce...

Fatiguée, épuisée, lessivée par une (une !) heure de "cours"... "C'est normal ça ?" comme dirait d'un ton de reproche le nouveau psy télégénique trouvé par M6...

Et le pire, c'est que j'y croyais encore moi. Après une heure de grand déballage - assez déprimant il est vrai - je me disais naïvement que la dernière fois ne s'était pas si mal passée, qu'il ne fallait pas trop vite baisser les bras, que cette heure là pourrait être tout de même constructive, ou au moins avoir une petite tonalité positive...

Résultat, mon après-midi a été littéralement dévorée par cette heure unique, et j'ai beau essayer de relativiser, j'ai bien peur que les nuits à venir ne soient à nouveau bien difficiles...

Je pense très profondément que refuser l'obstacle est un échec plus cuisant qu'un projet qui finalement ne mène à rien, mais d'un autre côté, foncer droit dans le mur ce n'est pas très malin non plus...
Aujourd'hui, je me dis "essayons encore une fois", la prochaine fois je me dirais probablement la même chose si vraiment ça se passe encore aussi mal, mais au bout du compte je me demande si ce n'est pas bien cher payer l'espoir d'améliorer une situation bloquée.

Eh bien voilà, il "suffit" presque de l'écrire pour trouver la réponse ! J'irais jusqu'au terme du projet - si les nerfs tiennent tout de même ! Mais j'ai franchement intérêt à me trouver sans attendre des compensations et des gratifications personnelles vraiment extras !

Un "chouette" métier, disaient-ils. Vous verrez, ils seront très attachants, promettait la formatrice. Tous les enfants violents sont des enfants en souffrance, pense-t-elle encore.
Mais bon sang, il y faut vraiment la foi dans certaines situations !

samedi 14 novembre 2009

Les gens sont étranges

En bonne santé, un patrimoine confortable, deux filles bien mariées, elle pourrait aspirer à un repos bien mérité.
Mais non. Toujours là, montant des projets pour obtenir des heures supplémentaires pas trop fatigantes, Madame Pincée distille son venin et ses critiques acerbes du matin au soir.
A force de conflit pas toujours larvé avec l'administration, son emploi du temps cette année est particulièrement mal fichu, du coup elle parle de retraite et s'arrête à la première occasion.
Une allure juvénile et les vêtements qui vont avec, Madame Pincée a tout de même 61 ans, et n'aime rien ni personne. Et surtout pas les élèves, qui le lui rendent bien mais ne vont jamais jusqu'à l'affrontement, bien placés pour savoir qu'elle peut être vraiment mordante...

Madame Snes, elle, monte toujours au créneau, que ce soit pour défendre les élèves ou pour pointer les "dysfonctionnements". 28 ans dans l'établissement, personne ne lui résiste, ni les principaux successifs, ni les collègues de sa matière, ni le conseil d'administration. Si Madame Snes dit non, ce sera non. Tout le monde la connaît. Aucun problème apparent en classe quel que soit le recrutement, même si elle aura aussi de toute façon "la" bonne troisième. C'est toujours à elle que l'on confie les stagiaires.
Un pilier de l'établissement.
Une caricature de prof. aussi, qui ne parle que boulot, révère la "culture" (élitiste de préférence), et n'attache aucune importance à son apparence.

Et voilà que sans crier gare, elle demande sa mutation.
Une mutation avec des voeux si larges que malgré ses 28 ans de stabilité, son expérience de déléguée syndicale, sa hors classe, elle se retrouve relativement loin de chez elle dans un établissement où personne ne la connaît, où personne ne cherche à la ménager. Pas vraiment plus calme (un peu quand même), juste ailleurs, ailleurs à tout prix...

Toutes les deux ont des relations difficiles avec les collègues, elles ne sont pas éminemment sympathiques, elles ont toujours un reproche à formuler, une colère à exprimer. Toutes deux sont absolument incontournables. Toutes deux vont, dès la pré-rentrée, à la rencontre des "nouveaux" qu'elles délaissent aussitôt cernés. Toutes deux me seront restées parfaitement incompréhensibles...

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Et je me demande quel portrait chacune d'elles pourrait bien faire de moi...

jeudi 12 novembre 2009

Angoisse de débutante

Non, non, il n'est pas question de l'entrée dans le monde des jeunes filles bien élevées.


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Tout simplement d'une angoisse qui m'a ramenée des années en arrière. Des nuits de cauchemars à répétition, des scénarios improbables, des essais virtuels qui tournent en rond. Du lundi après-midi au jeudi 10 h 10, je crois que je n'ai pas dû cesser d'y penser plus d'une minute...

Le premier essai l'an dernier était plus qu'encourageant, du coup je me suis inscrite cette année sans inquiétude. Une inquiétude malgré tout qui a commencé à monter lors du stage de préparation. Trop d'opinions divergentes, trop de flou, et en même temps trop d'impératifs avec lesquels je ne suis que (très) moyennement d'accord...

Et puis voilà, la liste est fixée, l'emploi du temps établi, la répartition des tâches faite. Enfin, pour être exacte, la répartition des tâches précède l'emploi du temps, la liste des élus n'arrive que quinze jours plus tard... Tous inconnus sinon de réputation.

Donc arrive le jour J, lundi tout début d'après-midi. J'arrive tout sourire, pleine d'enthousiasme, avec mon programme et mes convictions. Les débuts sont houleux, il fallait s'y attendre, je m'y attendais. Euh, non, à vrai dire pas à ce point... Première provocation, je gère, deuxième, OK. Ah oui, mais c'est que celui-là n'a pas du tout l'intention de s'en tenir là - et il a de l'entraînement le bougre ! On avance quand même, de bonnes idées, ils accrochent, c'est bon... Que nenni, l'affrontement se déplace, les noms d'oiseaux volent, mince un OVNI aussi ! et on frôle une bagarre. Au secours !

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L'heure passe cahin caha, j'ai quand même obtenu ce que je souhaitais et réussi à faire passer au moins deux idées force, mais je sors totalement épuisée, et déjà presque découragée. Mais que suis-je donc allée faire dans cette galère ?!?

Et à partir de là, ça tourne en rond dans ma tête. Nuit et jour.

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Jeudi matin. Un mot très officiel suggère une rencontre dès la semaine prochaine pour faire le point. Une certaine agitation. Quelques mots happés au hasard. On dirait que ça s'est très mal passé avec certains. Une réunion impromptue à midi, avec beaucoup de rires pour décompresser. Et finalement l'explication : un geste violent, précisément avec la plus douce et la plus patiente des intervenantes...

Inutile de dire que je m'attends à tout pour la deuxième intervention...

Et c'est là aussi que revient le souvenir des toutes premières années ! Oh miracle, tout se passe bien. Très bien. Tout à fait bien ! Le provocateur est toujours là, toujours très actif, mais il n'arrive à rien. Et les autres se livrent, un peu, juste un peu, mais assez pour travailler vraiment, assez pour aller dans le bon sens. Ouf ! Je crois que je vais enfin pouvoir dormir ce soir !!!

Bien sûr, rien n'est acquis, et il est fort possible que lundi soit à nouveau explosif... mais c'est possible, cela me paraît à nouveau possible. Et c'est un soulagement formidable ! J'aurais détesté devoir admettre qu'il n'y a plus rien à faire pour eux...

Oui, vraiment, tous les émois d'une débutante...

vendredi 6 novembre 2009

Grand moment de solitude

Quand un matin où le temps presse (bien sûr, ce serait moins drôle sinon...) la portière de la voiture - qui bloquait bien un peu la veille - refuse... de se refermer !


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Dans le jour pas encore vraiment levé, essayez donc de trafiquer une serrure pleine de graisse noire sans autres outils que vos clés...

Rien à faire, impossible de refermer cette satanée portière, impossible aussi de laisser la voiture dehors toute une journée portière ouverte... Et si je peux à la rigueur (à l'extrême rigueur parce que ce n'est vraiment pas le bon moment pour ça non plus...) si je peux donc éventuellement ne pas aller travailler de suite, je ne suis pas seule concernée !

Et nous voilà donc partis, à toute petite vitesse, avec une portière (passager heureusement...) plus ou moins "tenue" par un tendeur miraculeusement acheté "au cas où" qui s'étire de la poignée à l'appui-tête...

Déposer le passager, faire demi-tour dans les embouteillages du vendredi, tout, tout doucement, et attendre l'ouverture du garage complaisant et matinal...

Petit sourire du garagiste qui m'a dépannée juste avant les vacances... J'expose mon problème, il se dirige aussitôt vers le véhicule. Et là...

Un geste ! Un seul geste de sa part et la portière se referme !!!!


Moi je dis, certains matins, on devrait vraiment rester dans son lit...


PS - Bon, quand même, la serrure a vraiment un problème, et d'après Google encore un problème récurrent sur ce modèle (tout comme le vilain voyant qui s'est allumé la veille des vacances...)

jeudi 29 octobre 2009

Décadence

Un grand choc, et comme si cela ne suffisait pas, j'y suis retournée hier soir...

La mise à mort du travail, un documentaire dont la première partie est passée en "prime", et la seconde... plutôt tard dans la soirée d'un autre jour !

france-info.com/chroniques-culture-et-media..........................................

"Le travail, c’est la santé", disait la chanson. C’était un temps où l’on ne se suicidait pas ou peu au travail. L’actualité l’a malheureusement rappelé : le travail produit des souffrances physiques, psychiques. Un documentaire montre le fruit des cadences infernales et du "produire plus" sur la santé des salariés.

Il est signé Jean-Robert Viallet et est le fruit de trois ans de travail. Chaque jour, le documentariste a filmé au sein des entreprises des hauts-de-Seine, entre Nanterre et la Défense dans des sociétés de service. Monté en trois parties, "Le Dépossession ", "l’Aliénation" et "la Destruction", ce documentaire explore les techniques de management contraignante, et isolant toujours un peu plus le salarié.

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Bien sûr, on en entend parler, bien sûr il est question ici et là de pression, de harcèlement, de suicides, bien sûr, mais à ce point là...

Entre révolte et désespoir, entre le cynisme affiché des "experts" en management, les interventions d'universitaires qui faisaient froid dans le dos, les regards terriblement tristes de ces ouvriers face aux délégués syndicaux, le désarroi du jeune cadre qui réalise s'être fait exploiter deux ans durant... C'était terrible, terrible à voir, terrible à suivre.

Des ouvriers transformés en robots, des cadres poussés à l'inhumanité, des vendeurs sur le grill sous couvert de reconnaître leur "excellence", et des théories appliquées sans état d'âme, des théories bien rodées pour gagner, gagner, gagner toujours plus, à tout prix.

Dernières images sur des regards d'une infinie tristesse, dernier commentaire glaçant malgré le ton posé et retenu "la décadence d'une civilisation"...

Voilà bien des années, dans un autre temps, je me souviens de ce professeur nous expliquant les ravages du taylorisme et son abandon "évident" tant les résultats en étaient inhumains, contraires à la dignité humaine... Et voilà des sourires hypocrites, des sourires de loups (encore que c'est bien injuste pour les loups ce genre d'images !) devant leur proie qui expliquent sans honte, sans gêne, qu'ils ne visent que l'amélioration des conditions de travail, qui acceptent de laisser filmer leurs méthodes... si sûrs d'eux ? de leur impunité ? j'ai du mal à comprendre comment les journalistes ont pu les convaincre, comment on peut prétendre faire cela la conscience tranquille...

La peur partout, la peur bien plus que la révolte, la tristesse sans même un sursaut de colère. Et ce multi milliardaire raide et fermé qui danse, qui égraine imperturbable ses derniers résultats.

Mais quand donc le monde a-t-il tant changé ? Voilà cinquante ans seulement une ouvrière modèle refusait de se laisser chronométrer sur sa machine. Et aujourd'hui ses consoeurs en arrivent à se tuer ? Voilà trente cinq ans des adolescentes rêveuses se demandaient s'il était bien sage de mettre des enfants au monde pour un avenir incertain, mais l'optimisme dominait pourtant... Voilà à peine plus de vingt ans, une employée timide refusait tout net de subir les caprices d'un cadre exigeant une fois de trop un travail urgent en toute fin de journée. Et aujourd'hui les collégiens rêvent d'abord de gagner "beaucoup d'argent"...


http://programmes.france3.fr/mise-a-mort-du-travail/

mercredi 21 octobre 2009

Ce qui est en haut...

Des hauts et des bas, c'est drôle cette expression, elle fait penser aux montagnes russes, aux manèges, à la fête, aux rires d'enfants, aux adultes qui redeviennent des enfants... Des hauts et des bas... je visualise des sommets pleins d'allégresse et de majesté, des vallons frais et riants, la nature à perte de vue, sérénité éternité... Des hauts et des bas, presque tout de suite après je repense à cette frénésie ésotérique de mon adolescence, à Paracelse et sa légende, à l'infiniment grand, au vertige de l'infiniment petit, à l'irréelle beauté des fractales, au temps qui n'existe pas, à l'espace où vivent des galaxies que je peux si je veux imaginer conscientes - et oui, l'adolescence perdure chez moi... Des hauts et des bas... et tant de difficultés pourtant à ne pas oublier les sommets lorsqu'on se heurte aux parois encore, et encore...

"Il est vrai, sans mensonge, certain et très véritable :

Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut
et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ;
afin que les miracles d’une seule chose.

Et comme toutes les choses ont été, et sont venues d’un,
par la méditation d’un :
ainsi toutes les choses ont été nées de cette chose unique par adaptation.

Le soleil en est le père, la lune en est la mère,
le vent l’a porté dans son ventre, la terre est sa nourrice.

Le Père de tous les talismans du monde est ici.
Sa force ou puissance est entière, Si elle est convertie en terre.

Tu sépareras la terre du feu,
le subtil de l’épais doucement,
avec grande industrie.

Il monte de la terre au ciel, et derechef il descend en terre,
et il reçoit la force des choses supérieures et inférieures.
Tu auras par ce moyen la gloire de tout le monde ;
et pour cela toute obscurité s’enfuira de toi.

C’est la force forte de toute force :
car elle vaincra toute chose subtile,
et pénétrera toute chose solide.

Ainsi le monde a été créé.

De ceci seront et sortiront d’admirables adaptations,
desquelles le moyen en est ici.

C’est pourquoi j’ai été appelé Hermès Trismégiste,
ayant les trois parties de la philosophie de tout le monde.
Ce que j’ai dit de l’opération du soleil est accompli, et parachevé.
"

lundi 12 octobre 2009

Souvenirs

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Horloge astronomique Pictures, Images and Photos

ecrivez Pictures, Images and Photos


Une idée en entraînant une autre, je dévide le fil du temps qui passe, toute surprise d'y découvrir tant de jolis souvenirs, tant de rencontres inoubliables finalement.
C'est vrai, à force d'être bousculée par ce qui ne va jamais, on aurait bien tendance à oublier les sourires du chemin.
Oui, c'est un sourire qui a peut-être tout déclenché. Un vrai sourire spontané et heureux, sans raison, un vrai salut qui fait un bien fou tout simplement.
Et de fil en aiguille, je cherche à remonter le temps. Où donc étais-je voilà dix ans ? Vingt ans ?
Certaines années résistent au souvenir, comme si elles n'avaient pas eu lieu, il faut creuser un peu pour en retrouver un détail, puis un autre, et finalement les voir ressurgir. D'autres s'imposent aussitôt, pas toujours heureuses, et pourtant toujours s'y glisse une image ensoleillée, au moins une qui ne s'efface pas mais qu'il faut juste aller chercher un peu. Quelques minutes y suffisent parfois, mais il y faut un effort de mémoire, une volonté de recherche, juste un tout petit peu de temps pour y penser, simplement.
Le sommeil est venu sans prévenir interrompre cette ronde jolie, à moins qu'elle ne se soit poursuivie en catimini dans ce monde où n'existent plus ni temps, ni effort conscient...

Dans dix ans, dans vingt ans... Aucune raison d'arrêter le temps après tout, pourquoi donc suis-je allée imaginer que plus rien ne changerait ?? Vingt ans en arrière, aujourd'hui était totalement inimaginable, pourquoi pas à nouveau des surprises, des changements inattendus...

Ca grimpe sec!! Pictures, Images and Photos

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vendredi 9 octobre 2009

Merci

Voilà qui fait du bien : absolument tous mes blogs en marque-page ayant publié un article dans les dernières heures l'ont fait dans le registre de l'humour !

Après le troisième essai par ici, personnellement, je renonce pour cette fois ou pour ce sujet qui me bouscule juste un peu trop. Mais vraiment lire tous ces petits ou grands tracas racontés avec juste la dérision ou le sourire nécessaires, merci, merci à cette nouvelle forme d'évasion !

Nouvelle forme parce que je remarque qu'elles varient au fil des âges de ma vie. Du rêve à la lecture, je suis passée à la musique, pour revenir me perdre littéralement dans les rêves éveillés, avant de revenir à un autre domaine littéraire, aujourd'hui ce sont les blogs qui me permettent de reprendre souffle, et jamais je n'aurais cru cela possible voilà seulement... hum, ah oui quand même...

Allez, pour le coup, me voilà bien mieux, je vais pouvoir reprendre "une activité normale" !

samedi 3 octobre 2009

Magie du verbe

Par hasard - et parce que D'Ormesson que je ne peux m'empêcher d'aimer (!) je crois avoir mis le doigt dessus : rendre la justice devient de plus en plus synonyme de punir et je n'aime pas ça du tout, mais vraiment pas, viscéralement.

Une justice qui protège, pas un arsenal de plus en plus répressif au service d'une pseudo morale plus que brutale. Un rêve inaccompli.

Et au passage, Matzneff me séduit encore beaucoup plus que je ne croyais après avoir lu Les Lèvres menteuses...

Petit miracle qui n'a rien à voir, c'est la première fois depuis des années me semble-t-il qu'arrive un vendredi soir sans que je me sente épuisée... Petit bonheur pas du tout anodin !

lundi 28 septembre 2009

Mal à l'aise

Voilà longtemps, j'étais assez troublée que l'on poursuive les criminels de guerre plus de trente ans après les faits.
Depuis toujours, ou du moins aussi loin que portent mes souvenirs, l'existence des prisons, quel que soit leur état par ailleurs, me perturbe.
Et pourtant, j'ai toujours été passionnée par l'étude de la loi, quelle soit civile ou religieuse, et les séries judiciaires ont toutes les chances de me retenir.

Voilà longtemps, dans un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, il était dans l'air du temps de parler de la sexualité des enfants.
Très nombreux me semble-t-il étaient les artistes connus aussi pour leur goût des très jeunes filles, écrivain, comédien, chanteur, ils l'évoquaient sans tabou.
Pendant longtemps, j'ai lu sans réserve aucune les livres de Matzneff, et je le croyais tout naturellement.

Mais aujourd'hui... Aujourd'hui un malaise persistant, sans prendre parti, sans approuver qui que ce soit, juste un malaise qui ne passe pas.

dimanche 27 septembre 2009

Des choix et du destin qui donc connaît les arcanes...

Non, ce n'est pas l'heure du bilan. Mais au fil des pensées qui dérivent, à force de blogs évoquant la solitude, la différence, l'introspection... je réalise que finalement je n'ai donné l'essentiel qu'à ceux qui prenaient, quand j'apprécie bien davantage en théorie ceux qui demandent avec pudeur et délicatesse, quand le don selon toute vraisemblance est passé inaperçu...

Etrange alchimie des relations humaines qui vous éloigne de l'idéal, inaccessible seulement par maladresse, rendez-vous manqués, signes trop discrets ou mal compris, et non inaccessible par nature comme il semble pourtant aux moments de découragement.

D'un autre côté, donner à celui qui prend sans s'embarrasser de questions, de nuances, de respect de l'autre parfois... je me demande ce que cela signifie au fond de mes désirs réels. Trop facile peut-être d'y voir surgir les failles, de parler de vulnérabilité. Sans y croire vraiment en réalité, parce que je sais bien ne pas être si fragile, parce que d'autres sont bien plus à plaindre, couturées, cassées, sans ressort. Et si c'était tout simplement plus facile de céder que de répondre vraiment à l'attente d'un véritable échange, d'une rencontre authentique...

Et pourtant, lorsqu'une parole extérieure, professionnelle, de tout le poids de sa compétence pose comme une évidence "un parcours pas facile", le baume qui s'étend aussitôt révèle tout autant qu'il l'apaise un instant la profondeur de la blessure toujours niée.

Et, au bout du compte, personne, plus personne. Ni prière esquissée, ni conquête martiale, pas même une présence immuable et rassurante, une complicité discrète. Etre seule, se sentir seule, ou simplement se savoir sur un chemin solitaire ? Avec des étapes de découragement inévitables, juste des étapes...

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lundi 21 septembre 2009

Nuages en déroute

Une journée qui s'annonçait parfaite ou presque, et puis sans prévenir un petit coup de déprime aux douze coups de ... midi, enfin un peu plus tard à vrai dire, mais "13 h 20" c'est tout de suite moins parlant !

Ô surprise, c'est ce temps libéré imprévu qui me pèse... A moins que ce ne soient les prémisses de l'automne...

Bon, puisque ce qui était prévu n'est plus envisageable, autant en profiter pour le classement en retard. En prenant tout mon temps parce que le classement ce n'est jamais qu'une goutte d'eau dans l'océan : toujours à refaire, encore et encore ! Et bien entendu, à force de prendre tout son temps, le perfide il en arrive à passer trop vite. Du temps libre imprévu, ah bon ? Où ça ?...

Quoique. Retrouver sur Deezer des titres de Johnny Thunders. Prendre RV chez l'esthéticienne pour profiter enfin de mon bon cadeau. Ecouter, mais écouter vraiment, sans interruption, sans autres préoccupations en tête, le dernier Jean Guidoni. Surfer de temps en temps, entre deux autres occupations, sans parer au plus urgent, sans avoir à choisir entre deux pages également savoureuses. Préparer un dessert d'enfance qui embaume. Vérifier que tout est à jour pour la semaine (d'autant que c'est un plaisir qui devient rare au fur et à mesure que les semaines se succèdent !) Se sentir libre de ne pas accepter ce projet chronophage qui se profile, tout en imaginant comment le concrétiser et s'en féliciter peut-être. Voir diminuer considérablement la pile "à voir quand j'aurais plus de temps". Jeter sans regret les "peut-être plus tard". Finalement, elle pourrait bien être aussi bien que prévu cette journée !




Et d'ailleurs ce soir RV avec Boston Justice, après Le Battlestar Galactica intriguant d'hier soir... non, ce ne devait être qu'un nuage égaré !


Le temps, parfois...

D'hier

à

aujourd'hui

samedi 19 septembre 2009

Patrimoine réservé...

Pleureuse

Cela devient une habitude : beaucoup trop de monde pour une visite digne de ce nom, et un guide fatigué, voire épuisé, légèrement dépassé, qui se contente d'un minimum d'informations. "Si vous êtes d'ici, vous connaissez...", "Je vous laisse regarder..."

Bon, j'ai quand même glané deux, trois informations, profité du soleil, des joies de l'observation d'une foule hétérogène, et c'est toujours mieux que de passer du ménage à la lessive à... entre deux préparations de cours !

Revenir certes, mais justement, sans guide, ce ne sera guère plus enrichissant !

Pleureuse assise

vendredi 11 septembre 2009

Cause à effet ?

Hum, je me demande ce qu'il faut penser d'un mal de tête persistant tout au long d'une journée mais qui s'évanouit mystérieusement sur le chemin du retour à la maison...

Migraine Pictures, Images and Photos

Voyons, je récapitule. Premier réveil vers 5 h du mat' - et comme ce n'est pas la première fois, je soupçonne un bruit nocturne dans ces eaux-là... - et du coup un réveil difficile à 6 h. OK, de toutes façons, le réveil à 6 h une fois ça passe, jour après jour, c'est forcément difficile ! L'estomac lui aussi trouve qu'il est trop tôt pour avaler quoi que ce soit.
A la recherche d'une place pour déposer sa voiture quelque part, même en payant, même relativement loin, mais le vendredi c'est vraiment un parcours du combattant, à plus forte raison quand des travaux s'en mêlent !
Bon, arrivée à l'heure au milieu d'un groupe tout sourire, à priori tout s'annonce bien.
Sauf que c'est là que se manifestent les premiers signes d'une migraine bien établie, du genre à ne pas vous lâcher quoi qu'il arrive...

Petits gabarits, yeux encore étonnés, questions naïves... répétées ad libitum. Soleil, ambiance studieuse, temps bien maîtrisé. Migraine bien installée.
Des plus petits aux plus grands. Ils ont déjà pris leurs marques eux aussi, il faut rappeler les règles à l'entrée, à la lecture du texte, pendant l'énoncé des consignes, presque à chaque fois que l'un ou l'autre prend la parole... Un peu d'air frais devrait soulager ce mal de tête lancinant. Un petit café aussi - quand je pense aux bonnes résolutions de l'été, si faciles à tenir alors...
Les ordinateurs refusent déjà les mots de passe, la doc. a déjà des demandes, des propositions, des plannings urgents qu'elle ne peut évoquer "que pendant la récréation", déjà une pétition à signer (plus que justifiée, ce n'est pas la question), la grippe A, les bons mots, la sonnerie inaudible.

Les mêmes et les mêmes attitudes, les mêmes rappels. Répéter, répéter, il en restera bien quelque chose !

Nouvelles têtes, même douleur. Tiens, au fait, voilà bien le 4° depuis ce matin qui demande à aller à l'infirmerie... Cette migraine serait-elle en relation avec "le" virus ?...

Ce devait être la faim, ça va beaucoup mieux. Une émission sur les relations citoyens police hier soir. Ah ? Du coup, les anecdotes personnelles fleurissent. Tiens, la nouvelle madame SVT a l'air bien sympa. Le monsieur au nom prédestiné pour la profession me rappelle quelqu'un. Mince, la douleur revient. Un café, un second, allez il paraît que cela dilate les vaisseaux responsables des migraines.

Tiens, la salle des profs est fort peuplée, voilà bien longtemps que je n'avais vu tant de collègues un vendredi après-midi... C'était devenu un jeu que de compter les quelques courageux de la dernière après-midi. Je me demande combien seront encore là après les emplois du temps définitifs...

Allez, encore un effort, en plein soleil, c'est bien agréable malgré tout, bien mieux qu'une rentrée pluvieuse quoi qu'on en dise. Les escaliers commencent à redevenir durs à monter.
Deux heures un peu longues mais relativement fructueuses, pas trop de tire-au-flanc, pas tellement d'éclairs de génie non plus...

Pas de PV en vue - mais il paraît que cela ne veut rien dire, une collègue expliquait justement à midi avoir reçu un rappel pour une contravention jamais vue sur son pare-brise. Pas trop de circulation. Les derniers escaliers, un grand verre de cranberrie bien frais. Vérifier si c'est bien ce soir que le club d'échecs fait sa réunion de rentrée. En profiter pour utiliser un peu l'ordinateur avant le retour du collégien. Tiens ? Je n'ai plus du tout mal à la tête...

Star Glitter Pictures, Images and Photos

mercredi 9 septembre 2009

Sérénité

Presque une semaine déjà, presque seulement parce que l'accueil ne compte pas de la même façon tout de même... Tout va bien pour l'instant - si l'on excepte les réveils (trop) matinaux jour après jour !

Mais ce matin, alors que je venais tout juste de commencer un petit café, première mauvaise nouvelle à propos de mon emploi du temps... Pour une fois, je râle, en vain à vrai dire. Mais ô surprise, à la récréation, tout s'est arrangé... Bon, je ne me ferais pas violence pour autant, et je vais continuer à ne pas trop apprécier ceux qui tiennent à leurs avantages et à leurs plaisirs sans même considérer l'autre. Mais pour une fois, je ne suis pas mécontente d'avoir réagi !

De prime abord, les élèves sont en majorité sympathiques et de bonne composition (ça devrait me changer agréablement de l'année dernière !) et les projets amorcés l'an dernier en bonne voie. Ma programmation avance correctement et le temps ne me manque pas, c'est même très étrange cette sensation d'avoir le temps... le souvenir des dernières semaines de travail - voire des derniers mois ! - est tellement pesant que j'apprécie pleinement de redécouvrir un rythme allégé qui plus est à un moment où tout le monde est encore en pleine forme !

Bon, en forme, en forme... en fait j'ai abandonné le billet mercredi soir, incapable de me concentrer sur les mots... Il n'empêche, j'apprécie vraiment ce début d'année et c'est tout de même devenu suffisamment rare pour le souligner !

vendredi 4 septembre 2009

Déjà fini, déjà de retour !

TEMPUS FUGIT Pictures, Images and Photos

La semaine est finie... Ce matin encore, j'ai commencé à remplir le cahier d'appel dans la case du lundi, et pourtant ce soir j'ai (presque) l'impression de n'avoir jamais arrêté. La course permanente, les modifications de dernière minute, les communications urgentes entre deux portes, les oublis, la désinvolture de certains, tout est de retour - sans transition.

Etrange sensation.

En fait, non, il y a une différence. Une énorme différence même. La fatigue ne s'est pas encore accumulée, les déceptions sont encore minimes, éparses, les bonnes surprises émaillent elles aussi les heures, et la semaine finit sans que l'on en ressente tout le poids... Oui, tout un monde de différence en fin de compte !

Certes un regard peu amène par ici, une plaisanterie douteuse par là, le désarroi auquel jamais je ne m'habituerai dans lequel vous plongent certaines questions innocentes, mais dans l'ensemble sourires, soleil, bonne volonté prennent la part du lion.

Laura Ingals Pictures, Images and Photos

Bon week end !

vendredi 28 août 2009

Travaux d'été...

Derniers jours de vacances... Si jamais je l'avais oublié, la Mairie se charge de me le rappeler tous les matins !
Une école sous mes fenêtres. En temps ordinaire, il vaut mieux fermer les fenêtres pendant les récréations - récréations qui s'éternisent à partir de mai - mais sans plus.
Or, depuis une bonne semaine je suis réveillée tous les matins par les agents d'entretien qui font je ne sais quoi mais parlent fort et dont tous les gestes résonnent dans le silence matinal de mon quartier paisible...

Travaux Pictures, Images and Photos

Ce matin, 7 h 30, un moteur gras et insistant... D'un côté les agents qui goudronnent les fissures de la cour, de l'autre une dame qui comme chaque jour poursuit son travail de titan : ramasser - à coups de pelle en fer... - les débris végétaux qui s'accumulent jour après jour... Le moteur vibre, l'odeur de goudron monte, un silence trompeur, et puis ça recommence, encore et encore...
Une fois réveillée, il ne me reste plus qu'à me lever, même si ce son infernal cessait, je ne peux me rendormir après avoir été tirée du sommeil, ou alors je replonge pour des heures et me réveille en piteux état.
Merci la Mairie ! Et puis vraiment, une semaine... on ne peut pas dire que le travail avance vite... Il est vrai qu'après leurs exploits matinaux, on ne voit ni n'entend plus personne de la journée dans cette maudite cour !

Bon, du coup, la rentrée.
Il semble que certains CPE soient déjà sur le pont eux aussi ;-) bien que dans la région (à moins que ce ne soit une caractéristique de la ville ?) l'administration ait une forte tendance à ne revenir que la veille de la pré-rentrée - et du coup vie scolaire et CDI font de même.
Il parait même que certains établissements envoient des lettres de rentrée... Je n'ai connu cela qu'une fois en plus de vingt ans, en Normandie, et comme le programme des réjouissances était accompagné d'une invitation à un repas convivial pour faire connaissance, ma foi j'avais plutôt apprécié. (Ceci dit, convivial, pas vraiment dans les faits...)
Ici on se contente de supposer qu'il faudra être présent à 9 h le jour de la pré-rentrée. A part les, hum, consciencieux ? - mais c'est un autre terme qui vient à l'esprit ! - à part donc ceux qui viennent "jeter un coup d'oeil" et commencent à protester et à exiger des changements en catimini...

Une charmante collègue m'écrivait dernièrement qu'elle se sent prête pour la rentrée ayant passé des vacances aussi agréables que variées, et j'ai réalisé qu'en effet la perspective ne suscitait ni rêves difficiles ni inquiétudes (pour l'instant ?) pour une fois j'envisage sereinement les jours à venir, déjà prête en fait à faire face aux difficultés prévisibles et à celles qui se seront accumulées depuis les dernières AG.
C'est un sentiment plutôt agréable, pas vraiment nouveau, mais que je n'avais plus ressenti depuis fort longtemps. Alors je profite en toute conscience !


Edit 8h40 : Et voilà, plus personne, mais seulement quelques trous comblés dans la cour...

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mardi 18 août 2009

Cessez d'être gentils, soyez vrais. Je devrais le lire ce bouquin à force. Oui, mais non, je me suis déjà laissée convaincre par un stage sur la PNL (programmation neuro linguistique) qui paraît-il était fait pour moi, et jamais pu me départir d'une impression désagréable d'escroquerie arrogante.

Le titre et l'idée me trottent quand même sans arrêt dans la tête. D'autant plus qu'à moins d'une totale mauvaise foi, je dois bien admettre que la gentillesse à tout prix non seulement ne mène nulle part, mais n'est pas reconnue comme telle. En tout cas pas très longtemps. Quelque chose à voir je suppose avec l'innocence présumée des jeunes filles.

Sauf que le moindre écart, le plus petit éclat prend des proportions ingérables après des années d'image bien trop lisse. Et quand en face l'orage et l'agression quasi permanente sont soi-disant sans importance et "naturels", le sentiment d'injustice a forcément des effets pervers, et dévastateurs.

Voilà longtemps, lorsqu'il m'arrivait de débattre des nuits entières avec qui appréciait l'exercice, je me souviens avoir affirmé une tranquille certitude : personne ne change vraiment. Une certitude régulièrement confirmée par quelques signes, quelques oeuvres au fil du temps. Alors une fois encore, une fois de plus j'essaierai de comprendre et d'arrondir les angles et d'éviter les affrontements. C'est juste que parfois moi aussi j'ai besoin d'extérioriser...

Allez ce sera une belle journée !

jeudi 13 août 2009

Dépression saisonnière

Attendre les vacances et y trouver parfois si peu de plaisir. Ressentir à temps plein la solitude sans avoir assez d'énergie pour la rompre. Chaleur écrasante. Crise d'adolescence. Et à qui aller dire sans paraitre provoquer que les vacances décidément durent parfois trop longtemps...

vendredi 24 juillet 2009

Relativité appliquée

Déjà le 24 juillet, c'est en vacances que la relativité du temps devient certitude !

Voici enfin arrivée la petite semaine tranquille, sans obligation, sans dispute, de quoi réaliser enfin des portes de placard en Mondrian, poser des stores en papier, remplacer le brise vue du balcon, sortir avec les amis qui n'ont jamais le temps dans l'année, aller au cinéma, redécouvrir les boutiques de la petite ville médiévale pas loin d'ici, téléphoner à ceux qui sont loin, faire un tour chez Ikéa, profiter de l'ordi quand je veux...

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Evidemment c'était sans compter les aléas et cette fameuse relativité du temps !

D'abord regarnir le frigo et se procurer le bon matériel. Ah oui, mais période estivale oblige entre embouteillages, foule et chaleur écrasante, non contente d'y passer beaucoup de temps (oui, enfin après tout, j'ai tout mon temps, allons y tranquillement) j'oublie évidemment une partie du nécessaire, sans compter ce que je ne trouve ni dans le premier, ni dans le second magasin...

Cette fois j'attaque, commençons par les portes. Oui, bon, finalement, scotch de masquage et niveau, toute seule ça ne marche pas vraiment... deux couleurs, ça suffira bien ! Hum, douze heures entre les deux couches... Qu'à cela ne tienne, j'attaque le lessivage des murs de la buanderie avant de poser les stores tout neufs. Bien sûr la bassine d'eau de javel tombe de l'échelle ! Allez, j'ai tout mon temps, c'est l'occasion de tout nettoyer sérieusement...

Pfff, le ménage "de printemps", rien de tel que les traditions ! En plein été, ce n'est vraiment pas malin ! Douche, boisson fraîche, tiens une série que j'aime bien, pause. La deuxième couche n'est pas terrible, c'était bien la peine de respecter les délais... A moins que ce ne soit le rouleau qui ne convienne pas... Et puis peindre une porte dans les projets c'est tout simple, lorsqu'il faut tenir un côté puis l'autre, faire attention aux bords extérieurs, au... et un pot de peinture rouge qui se répand sur le carrelage !!! Un coup de chance, celle-ci se nettoie à l'eau... mais apparemment en couche épaisse mieux vaut y passer du temps et ne pas négliger l'huile de coude !

L'heure du repas est largement passée, pas envie de cuisiner, tant pis pour les bonnes résolutions, je grignote. Tiens, courrier et blogs. Grâce à Virgibri, http://profarchere.canalblog.com/archives/2009/07/22/14487209.html#comments je comprends enfin ce qu'est le streaming, pas d'Avocats et associés dont les nouveaux épisodes sont passés inaperçus sur mon programme TV mais Stargate Atlantis saison 5 - entre toutes les rediffusions, je n'avais pas remarqué que celle-ci était inédite. Entre les caprices de l'ordi et le codec à télécharger, j'y ai passé la soirée. Mais j'ai tout mon temps, tout va bien...

Quand même un doute survient : ne serais-je pas plus efficace lorsque le temps manque ?...

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vendredi 26 juin 2009

Eh bien voilà, cette fois c'est fini ! Les derniers élèves ont chanté, dévoré, beaucoup bu, et nous ont souhaité de bonnes vacances.


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Emotions en demi-teinte, entre ceux qui ont obtenu leur mutation, ceux qui referont la route un an de plus, les presque retraités, et ceux qui restent mais voient s'effilocher à la fois les bases stables de l'équipe, et repartir bien trop vite des collègues qui avaient su se faire apprécier durant leur trop bref séjour...
C'est aussi le moment des retours pour ceux partis les années précédentes, qui tiennent tardivement leur promesse de revenir nous saluer (tardivement mais avec un courage que je n'ai jamais eu : faire des heures de route en fin d'année avec une chaleur épuisante...)

C'est fini mais pas vraiment : le brevet arrive quasi en même temps que les corrections pour certains, et avant le "pot officiel" deux rendez-vous qui le sont moins et n'en seront que plus agréables. Encore que, le dernier apéritif est plutôt gai en principe.

D'autant plus que le dernier point épineux est passé : la répartition des services, plus ou moins satisfaisante, plus ou moins fiable si l'on en croit quelques surprises de rentrée ces dernières années, mais en tout cas c'est fait !

Là, tout de suite, j'aimerais bien ne plus avoir la moindre contrainte horaire... Bon, c'est raté pour les jours à venir, mais le temps libre l'emporte déjà largement sur les obligations, et ça c'est déjà un pur délice à savourer...

lundi 22 juin 2009

Reconquête...

Je déteste les fins d'année scolaire...

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Des heures d'ennuis devant des groupes à géométrie variable mais qui demandent immanquablement "On peut regarder un film ?", la seule variante étant "On ne va pas travailler quand même ?!?" avec un accent d'indignation qui ferait douter les pierres elles-mêmes à défaut de les faire pleurer...

Et allez donc imaginer des activités 4 à 6 heures par jour pendant une semaine sans livre, sans "note qui compte", sans répondant, sans même un stylo en face parfois !

Pourtant l'été vient d'arriver, les vêtements s'allègent autant que les soirées allongent, la face parent n'a plus à surveiller les devoirs, ce devrait être une période d'allégresse !

Et d'ailleurs oui tiens, du temps pour rien, du temps pour soi, des soirées paisibles, le soleil et le vent de la caresse à la brûlure, du temps pour bavarder, du temps pour naviguer de page en page, des invitations à honorer, à lancer, un autre rythme, une transition...

Je déteste les fins d'années, les bilans négatifs, les réunions qui se répètent à l'identique d'une année à l'autre en pure perte, mais j'aime le mois de juin, le ciel de juin, les touristes qui changent l'air de la ville, les programmes de théâtre qui arrivent, la perspective des vacances...

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vendredi 19 juin 2009

Notes du jour

Chaleur torride et fin d'année : un cocktail mortel !

M'enfin, l'un dans l'autre... Le bus (climatisé !) est passé à l'heure, les 8 élèves qui sont courageusement venus à 8 h n'étaient pas (trop) pénibles, les 10 suivants ont fini par accepter de travailler environ 5 minutes chacun (admirez le timing !) et du coup n'ont pas vu passer le temps. Puis un orage même pas efficace contre la chaleur a passionné les suivants et accessoirement ruiné mes projets pour l'heure suivante.

Du coup, il va me falloir retourner en ville demain, pas assez de courage ce soir et... j'ai tout simplement oublié à la sortie...

D'un côté des élèves énervés, fatigués, démobilisés, de l'autre des collègues... à peu près dans le même état, et au milieu un étonnant îlot qui hurle de rire sans complexe comme après une noce très arrosée quand les jeunes filles se sont éloignées... (Comment ça, c'était dans un autre temps ? Permettez aux ancêtres d'avoir des souvenirs, petits chenapans !)

Entrevue impromptue avec le grand chef très aimable, et bien plus adroit qu'il n'y paraît. Bon, la situation n'est pas idéale mais au moins les choses sont claires à présent. C'est toujours mieux que se laisser ballotter par le vent des rumeurs et les inquiétudes en cascade.

Les 3° ont décidé - de leur propre chef - que l'heure des vacances sonnait ce soir. Il est vrai qu'une bonne moitié d'entre eux est déjà partie sans cérémonie... Du coup, j'ai participé à un rituel que je croyais abandonné depuis mon passage en collège : les petits mots d'adieu où l'on demande, d'abord timidement, puis en chaîne, au prof d'ajouter son commentaire.

Du coup, je me suis souvenue de la joie qu'avait éveillée ma prof de français cette année-là, et j'ai essayé de faire comme elle : un mot sur ce que j'ai perçu du caractère de chacun. C'était un moment très agréable, et plein de souvenirs qui ont ressurgi...

Et puis, la chaleur s'est faite plus pesante, j'ai attrapé le bus du retour (non climatisé !) sans réfléchir, et découvert une fois prête à me jeter sous la douche que j'avais oublié mon programme...

Bon, tant pis. Farniente à l'horizon, je vais essayer de ne pas penser aux petites contrariétés à venir (genre surveillance et correction et réunion obligatoire et conseil d'enseignement houleux et ... STOP !) et profiter des petites douceurs du jour.

D'ailleurs les tomates sur le balcon ressemblent de plus en plus à ce qu'elles devraient être, (pas comme les fraisiers qui n'ont donné que trois magnifiques fraises avant de se dessécher lamentablement !)

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lundi 8 juin 2009

Cyclique...

Bon, cette fois la preuve en est faite : tenir un blog ne convient pas vraiment à mon rythme de vie ! Non pas que je sois plus débordée qu'une autre, mais les moments pour venir écrire sont décidément difficiles à trouver. Sans doute parce que j'hésite aussi à y écrire certaines choses, trop générales ou trop intimes, du coup le champ se réduit !

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Il me semble que les autres années, le mois de juin sentait très fort les vacances, mais pas cette fois, d'abord "reconquête" oblige, il faut déployer dix fois plus d'énergie pour que les élèves acceptent seulement d'envisager de continuer à travailler, ensuite les conditions devenant de plus en plus difficiles au collège, les réunions, récriminations récurrentes, les séances d'exutoires collectifs se multiplient et me scient régulièrement le moral.

Une autre modification est cette transformation toujours surprenante de l'enfant en adolescent. Evolution connue et souvent redoutable, sauf que cette fois l'enfant en question c'est le mien, et me voilà aussi démunie que la mère la plus rigide ou la mère la plus permissive de nos petites collections personnelles... En plus, voir en direct comment peuvent réagir les élèves n'aide pas du tout à conserver la belle assurance de l'enseignant qui y croit jusqu'au bout...

A cela s'ajoute sans aucun doute le temps qui passe et les ennuis de santé plus difficiles à surmonter. Alors j'oscille sans cesse entre la tentation du cocooning et le plaisir des sorties amicales. D'autant plus que je deviens de plus en plus exigeante de ce côté et que je n'ai plus du tout envie de faire le moindre effort pour les gens que je n'apprécie pas... et dont le nombre me semble augmenter !

Il me faudrait consacrer régulièrement du temps à une activité vraiment paisible et agréable, mais celles qui ne demandent pas d'être planifiées ne me comblent plus autant qu'avant, et pour les autres... le temps manque suffisamment pour que l'envie n'y supplée pas.

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Du coup, l'essentiel du temps est en demi-teinte et cela n'aide pas vraiment à retrouver de l'énergie ! Des livres, des films, des disques, des séries cultes, des blogs drôles ou touchants qui ouvrent des fenêtres, un peu de temps en solitaire presque chaque jour... ce devrait être un parfait équilibre et ce n'est pas le cas. C'est particulièrement frustrant de le constater. Alors j'essaie de me convaincre qu'il ne s'agit que d'un passage sans doute nécessaire avant... autre chose, une nouvelle direction encore inconnue. Mais ce serait bien qu'elle se dessine à présent !

dimanche 17 mai 2009

Veille de lundi

Quand deux enseignants expérimentés, réputés pour leurs excellente relation avec leurs élèves, pour leur souci pédagogique constant, quand ces deux modèles rassurants se retrouvent chahutés, quand leur véhicule est vandalisé, quand il n'y a pas d'autre réponse que "Prenez donc un congé", quand parmi les réactions indignées quelqu'un émet des doutes sur leur personnalité, quand les élèves propagent la nouvelle tout contents... je n'aime plus les veilles de lundi...

lundi 20 avril 2009

Retours

Du réveil qui sonne à 6 h, des averses, des vertiges, des salles froides et humides et... des élèves ! C'est le cas de le dire d'ailleurs, car non seulement la classe relais nous a rendu l'un de ses éléments, mais dans cette même classe chargée et plus que difficile s'annonce aussi une nouvelle tête...

Bon, tout de même, c'est aussi le retour de certains sourires, certaines connivences, de visages amicaux, de paroles qui le sont tout autant, et de remarques aussi rassurantes qu'adorables !

Et puis - comme j'essayais hier soir d'en convaincre mon petit bout (qui flirte de plus en plus avec l'adolescence !) - sans travail pas de vacances ! Des vacances que le voyage a fait paraître plus longues qu'à l'ordinaire, voyage avec quelques déconvenues, pas mal de fatigue, mais tout de même du plaisir, des découvertes ou des retrouvailles, et des éclaircies bienvenues.




Et ensuite toute une semaine pour s'en remettre en douceur, paresser et lire (de toute façon l'ordi était squatté et les programmes de TV vraiment pas intéressants).

Le sumo qui ne pouvait pas grossir
, une nouvelle petite merveille souriante d'Eric-Emmanuel Schmitt, bien trop courte mais ravissante. Et puis deux découvertes qui resteront sans suite : Brussolo et Grangé. La Planète des Ouragans pour le premier, une trilogie : j'adore avoir de la lecture pour plusieurs jours... mais je déteste les histoires dont l'auteur n'a pas écrit la fin ! Le Serment des limbes pour le second, pas mal mais j'ai du mal avec l'écriture - déformation professionnelle j'imagine - et l'histoire n'est pas si originale que cela.

mercredi 1 avril 2009

Souvenirs du temps qui passe

Je me souviens d'un temps où la musique (à haute dose quand même !) suffisait à tout aplanir, à me rendre énergie et désir.









Je me souviens (vaguement à présent...) d'un temps où je fuyais les infos, saturée il est vrai par une enfance où les infos étaient sacrées : pas de bruit, pas un mot, et pourtant déjà la répétition était la règle...
Je peine à me souvenir de ce temps où les films s'enchaînaient le mercredi, où les librairies n'étaient jamais assez achalandées, où j'attendais avec impatience un nouveau livre de tel ou tel.
Je me souviens sans nostalgie du temps où je faisais partie de tous les groupes, où je surveillais sans même en avoir conscience tous mes gestes, tous mes mots, pour ne surtout jamais heurter personne...
Je ne me souviens pas de cette petite fille triste et farouche que montrent les photos, sauf par éclairs, des rappels pas du tout agréable que je chasse bien vite de mes pensées.
Je me souviens d'un rêve angoissant qui a cessé le jour où a eu lieu l'accident qui l'a enfin décrypté.
Je me souviens d'émotions indicibles que je voulais absolument retrouver, ériger en norme à atteindre.
Je me souviens aussi du temps où je me perdais dans mes souvenirs, jusqu'à oublier l'espace et le temps.
Je me souviens de mots, de phrases qui m'accompagnent encore.

Finalement, je me souviens encore, bien plus que je n'imaginais, et ce pourrait bien être une nouvelle source où retrouver ce que le quotidien parfois met à mal.

lundi 23 mars 2009

Bon jour ?

C'est étrange comme les choses ne se passent jamais comme prévu, on dirait même qu'elles prennent parfois un malin plaisir à nous détromper. Depuis la journée qui s'annonçait parfaite et où s'enchaînent les contrariétés jusqu'au moment redouté qui mystérieusement se déroule sans le moindre heurt... Comme quoi quand même ce n'est pas seulement un état d'esprit !

Printemps du cinéma, oui mais ce dimanche (tiens comme c'est étrange...) il n'y a que trois séances à des heures qui ne m'arrangent pas, et le lundi est une journée chargée, trop pour envisager une sortie ensuite. Bon, reste demain, même si le choix est définitivement réduit, ce sera Harvey Milk.

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Un soleil magnifique qui prend de la force au fil de la journée, paraît qu'il faut en profiter, que ça ne va plus durer longtemps, en tout cas c'est bien agréable même si ce n'est qu'entre deux cours, deux tâches urgentes, deux mises au point entre deux portes.

Un congé maternité pas remplacé depuis une semaine, et toujours rien de sûr à l'horizon. Un départ en retraite, mais le poste n'apparaît pas au mouvement. "Et ce n'est que le début" prophétise le Principal.
Ah non, tiens, un collègue se présente l'après-midi pour le remplacement. Il est venu voir un peu ce qui l'attendait et commencera les cours mercredi. Un jeune homme pour étoffer un peu le côté masculin de la salle des profs !
Repas en commun prévu le jour du départ avant les congés de Pâques. Non, pas envie, et pas envie de me forcer non plus. Encore le temps de changer d'avis, certes, mais je crois que cette fois ce sera sans moi. Trop de personnalités que je n'apprécie pas, quelques déceptions... Non, je préfère les petits comités où l'on se sent bien.

La journée de la jupe sur Arte. Un peu en retard, je sais. Il me semblait que le film faisait l'unanimité (voilà ce qui arrive lorsqu'on sélectionne ses lectures et ses interlocuteurs !) mais il semblerait que non. Alors, oui, il vaut peut-être la peine de dire que ce film m'a bouleversée, qu'il m'a paru bien plus réaliste que bien des reportages sur "l'école", que j'ai été convaincue par la façon de jouer d'Adjani (et ce n'était pas gagné !), beaucoup moins par le personnage joué par Berroyer (à ce point, heureusement pour moi, je n'ai jamais connu quand même !). Du coup, je suis allée faire un tour sur le net où j'ai découvert avec quelque surprise qu'un collège avait effectivement instauré une "Journée de la jupe" voici quelques années...

A propos d'internet, le retour aussi d'un bloggeur écorché vif qui sait écrire. Ce serait presque indécent d'apprécier sa prose s'il ne disait pas lui-même que ce blog lui sert d'exutoire salutaire.

Eh bien oui, finalement, un bonjour en passe de fort bien se transformer même avec la soirée paisible qui s'annonce (enfin je croise les doigts quand même !)

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jeudi 12 mars 2009

Pour Ed ;-)

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Le temps passe il est vrai. Bon, alors commençons par les bonnes nouvelles : je ne commence pas (officiellement) ma dégénérescence, ouf !

Pas clair ? Des semaines à me sentir fatiguée, énervée, sans désir, plus quelques autres petits désagréments, forcément on imagine le pire. Eh bien non, ce n'est "que" une anémie récurrente qui a cette fois atteint des records.

Problème identifié, gros soulagement provisoire, ne reste plus qu'à suivre le traitement approprié (désagréable, long, et peut-être doublé d'une opération... mais au moins le traitement est disponible).

Et puis comme le temps passe (je sais, je me répète, mais c'est quand même vrai !) fêter enfin entre amis mon nouveau statut de propriétaire (un an déjà !) ah mince, en pleine période de conseils de classe !

Mais non, tout le monde s'arrange pour être là (ou pour préparer les verrines et autres) et la soirée est très réussie, avec en prime des retrouvailles d'amis eux aussi très pris et dont les nouvelles se font rares.

Et puis essayer de programmer un voyage pour les prochaines vacances, pas trop cher mais quand même il faut ce qu'il faut pour en tenter d'en faire un souvenir sympa pour le pré-ado qui renacle déjà à l'idée de renoncer à l'ordi...

Sans compter, tout de même, tous ces blogs intéressants qui prennent de plus en plus de temps à lire ! (un plaisir dont j'ai aussi du mal à me passer pour être honnête...)

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vendredi 20 février 2009

Impardonnables ?

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Enfin le retour du Djian que j'aime lire ! Je désespérais un peu à vrai dire, pas au point de ne pas acheter le dernier mais plus très loin.
Et voilà.
Je ne l'ai pas dévoré d'une traite, et (bon aucune chance qu'il lise ça donc je peux oser) hum, je ne suis pas du tout certaine d'apprécier ce fameux style autant qu'il le faudrait...
J'aime sa façon de dire les choses, et celle dont il envisage le monde et les relations humaines, oui, mais les phrases déconstruites, euh, comment dire... je n'en vois pas l'intérêt. A tout prendre, je préfère de loin ne pas m'apercevoir que l'écrivain est à l'oeuvre lorsque je lis. Mais bon, chacun ses goûts et le principal est que le plaisir soit à nouveau au rendez-vous.
Plaisir, connivence, sourires aussi, souvent, et un joli clin d'oeil à la fin - comme avec le choix du titre.

Mais les plaisirs ne sont plus si nombreux qu'on puisse se permettre de les refuser, à nos âges, chaque rayon de soleil est bon à prendre !
(oui, bon, je n'y ai pas passé la nuit moi, et je n'ai aucune intention d'y sacrifier qui que ce soit !)

lundi 16 février 2009

Vacance

Etrange comme le temps n'en fait qu'à sa tête, pas difficile d'admettre qu'en effet il n'existe pas !
Tant de projets pour les vacances, cette période où le temps n'est plus compté, et puis arrive le temps de la reprise et... rien ou presque n'a été fait !
Quelques impondérables certes, des incidents plus ou moins chronophages qui se produisent toujours pendant les vacances justement (et en même temps, mieux vaut qu'ils aient lieu... quand on a le temps de les régler après tout...), les obligations quotidiennes qui n'ont pas disparu et prennent mystérieusement bien plus de temps que d'ordinaire, un lever plus tardif peut-être. Mais quand même...
Peut-être que faire les choses dans l'urgence me rend plus efficace ? A moins que toutes ces "petites" choses qui prennent du temps mais ne se voient guère soient bien plus nombreuses qu'il n'y parait !
Ou alors c'est le désir qui est en panne, et du coup l'énergie qui n'est pas du tout au rendez-vous. Ce qui m'inquiète c'est que même la lecture n'avance pas.
Au programme de vacances idéales il y aurait pourtant à l'infini lectures, films, décoration, découvertes, explorations tranquilles...
Bon, films il y a eu mais rien d'inoubliable et pas tant que cela, lecture intéressante certes mais le même livre depuis plus d'une semaine quand je peux en dévorer un dans la nuit, déco plutôt réussie mais goutte d'eau dans l'océan, découvertes... non, pas envie..., et prendre le temps pour tout, oui, ça c'est agréable.
Question de point de vue finalement, à y revenir elles ne sont pas si mal ces vacances, il faut juste oublier tout ce qu'elles n'ont pas été, essayer un peu de vivre au présent - défi d'importance depuis toujours !

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Intime ou public ?

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Difficile de trouver la juste mesure sur un blog je trouve. Pourtant certains semblent réussir des merveilles : parler d'eux en toute simplicité, sans exhibitionnisme aucun, tout en parlant d'un quotidien qui pourrait toucher chacun. Et ils y mettent même de l'humour en prime !

L'une de mes soeurs a ouvert un blog sous son vrai nom, elle y parle de ses amis, de son travail essentiellement, mais aussi de ses sentiments et de sa famille (enfin de la nôtre !) parfois. Et chaque fois, chaque fois, j'ai une étrange impression, en fait elle s'y révèle sous un jour que je ne connaissais pas, que je ne soupçonnais même pas parfois, et en même temps c'est tout à fait elle, son caractère, ses jugements définitifs, mais aussi quelque chose comme une complicité familière. Du coup, j'en suis si mal à l'aise que je ne mets jamais le lien vers ici lorsqu'il m'arrive de commenter...

Pourtant, parfois, cela paraît tellement plus simple de communiquer ainsi, avec des inconnus qui ne le sont pas vraiment, qui prennent forme jour après jour dans des anecdotes, des enthousiasmes, des colères, des traits d'humour qui touchent souvent quelque chose d'intime justement.

Oui, c'est étrange, mais riche aussi, et assez plaisant pour que la lecture de blogs soit devenue un rite quotidien !

mardi 27 janvier 2009

Les mardis se suivent... et ne se ressemblent pas !

Après la tempête le retour du soleil est un vrai bonheur. En plus ce doit être mon jour de chance : la rue est interdite à la circulation juste après que j'aie trouvé une place, les deux premières heures de la matinée sont prises en charge par une monteuse de cinéma qui sait visiblement parler aux ados, et pour cause de Brevet blanc je vais sortir une demi-heure plus tôt que prévu - après la surveillance d'une fin d'épreuve.

Bon d'accord, il faut aussi compter sur les allers retours et la course habituelle des salles à la vie scolaire au secrétatiat à l'intendance au bureau de la principale-adjointe, avec la rencontre imprévue avec un parent (très) bavard, avec les plaisanteries douteuses de certains sur le métier de monteuse, avec l'inquiétude sous-jacente due au récépissé de lettre recommandée trouvé hier soir dans ma boîte à lettres...

Mais pas de file d'attente à la poste (!), rien de grave dans le recommandé, du soleil, un peu plus de temps que d'hab., et libre pour la séance de cinéma. Pas mal quand même !

Bon, le choix de films n'est pas très large, et je vise seulement les comédies cette fois. C'est plus sûr d'un côté, mais une comédie réussie en même temps, ce n'est pas si courant.

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Ce sera donc De l'autre côté du lit
Sans prétention mais un moment plutôt agréable, exactement ce qu'il me fallait ! Et puis je la trouve vraiment belle Sophie Marceau, enfin belle pas vraiment à mieux y regarder, et pourtant charmante, gracieuse, et vraiment agréable à regarder.

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Et je ne suis même pas jalouse de sa ligne ! Juste admirative. Euh, non, pas au point de renoncer aux petites douceurs offertes par les collègues, ni à celles que je m'accorde après une journée difficile, ni à celles qui sont proprement irrésistibles...

Bon, c'est pas tout ça, mais maintenant il faut s'occuper de la lessive et de la sortie des 3° à préparer !

mardi 20 janvier 2009

S'ennuyer au cinéma !

Un comble tout de même...

Cette fois, pas d'obstacle au rendez-vous, la seule erreur réside dans le choix du film : Et après. Je ne connais pas Musso mais à force de voir revenir son nom ici et là, je me suis dit qu'il était temps de l'approcher...

Très mauvaise idée ! Je ne risque pas d'ouvrir l'un de ses livres après ça. Même en supposant que le film ne rend pas justice au livre. Quel ennui, mais quel ennui !

J'aurais dû me méfier dès les premières images d'ailleurs, genre cartes postales prétentieuses... La fin était prévisible quasiment dès les premiers mots de Malkovitch, Duris ne m'a pas convaincue une seconde, ni en père, ni en avocat, ni en homme révolté par le destin. Non, vraiment rien à sauver.

Bon, je vais écouter le discours d'Obama, et espérer que mardi prochain soit plus positif (parce qu'en plus l'intervenant prévu ce matin n'est... pas venu !).

mercredi 14 janvier 2009

Mardi, cette fois je ne crois pas les prévisions météo et je sors avec ma bouteille d'eau chaude : pas question de repasser dix minutes à gratter la double couche de givre sur la voiture...

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Deux heures sur l'Odyssée, et ce plaisir rare d'entendre les élèves s'exclamer combien le temps leur a paru court... ça me rappelle toujours cette prof de collège qui avait eu l'innocence de nous dire à quel point cela lui faisait plaisir. Ensuite, il y avait toujours un plaisantin pour s'extasier avec ironie...

Puis une heure dont je profite pour aller faire un tour au centre ville, achat coup de coeur inattendu de deux pantalons - après en avoir essayé je ne sais combien le premier jour des soldes en vain !

Retour aux 3° bilangues qui ont décidé que l'argumentation était trop difficile pour eux (!) et s'acharnent à le prouver depuis le début de la séquence. C'est bien la première fois que ce chapitre ne passionne pas, mais je ne désespère pas, alors hop L'Albatros. Trop difficile, non mais, un peu d'ambition que diable !

Puisque c'est encore raté pour le cinéma, autant prendre le temps de déjeuner dans la bonne humeur et les bouillacages, ça fait toujours du bien. Et puis le soleil est revenu. Le soleil qui réchauffe je veux dire !

Pas de cinéma pour cause de "Commission de mise en garde". Sauf que c'est la troisième et qu'il est maintenant évident que c'est une parfaite perte de temps... Pas d'exception miraculeuse : un gamin muet et fermé, une maman silencieuse, et une assemblée d'adultes aux diverses réactions. Depuis le discours moralisateur jusqu'aux rappels à l'ordre, en passant par les questions sur l'avenir, et les encouragements à faire preuve de bonne volonté. Du temps perdu une fois de plus, l'élève répond par monosyllabes et lance des regards noirs.

Je passe au CDI fouiller dans les quelques specimens pas encore jetés ou donnés pour trouver les titres qui m'intéressent pour un projet d'oral pour élèves en difficulté (mais volontaires eux...) Evidemment quasi rien de ma liste, quand je pense à la somme de livres que l'on reçoit chaque année, et jamais moyen de trouver celui que l'on cherche !!!

Et enfin allez, je profite du reste de mon temps libre pour aller me faire chouchouter chez le coiffeur. Mouais. Ce ne devait pas être mon jour finalement. La séance est interminable (presque trois heures quand même...) et j'ai hâte de sortir malgré le naturel et la gentillesse impressionnante de mon coiffeur favori, malgré l'élégance et le regard magnifique d'un de ses collègues aux manières et à la voix très distinguées dans un corps immense (je suis absolument fascinée par ce genre de contraste). Enfin fini, le résultat me convient, et... la note a mystérieusement fait un bond spectaculaire depuis la dernière fois. Du temps, de la technique et beaucoup de gentillesse d'accord, mais là j'ai bien peur que ce ne soit ma dernière visite, beaucoup, beaucoup trop cher pour ma bourse o:(

Retour tardif à la maison donc. Bien sûr les devoirs ne sont... pas encore commencés, encore des tensions en perspective... Mais finalement la séance ne se passe pas trop mal. Ouf.

Soirée tranquille, quelques pages encore avant de dormir. Et demain juste le "petit" à amener au collège. Finalement plutôt sympa le mardi ! Et puis jeudi collège au cinéma, oui j'aime bien ce mardi !

mardi 6 janvier 2009

Contractions

hérisson Pictures, Images and Photos

Arrivée dans la nuit et par un froid glacial (bon d'accord c'est pire ailleurs mais quand même : glacial !) et avant même que mon sourire du matin n'ait eu le temps de s'effacer, j'entends une collègue s'exclamer qu'il faut arrêter de se plaindre du froid.

Mince alors, j'en ai marre de ces gens qui ont des avis définitifs sur tout, parlent avec assurance à la cantonnade, et savent toujours tout mieux que tout le monde.

Voilà, c'était la première colère du matin.

J'ai la nette impression de m'énerver bien trop souvent et trop facilement ces derniers temps... En même temps, à force de garder ses émotions pour soi et de toujours trouver des excuses à tout le monde, on finit par tomber de si haut que les effets de la bombe sont fatalement dévastateurs...

Hein ? Non, non, c'était une bonne journée. Pourquoi ?

Une classe pleine de bonne volonté, pas au point de tenir deux heures mais, bon, à deux jours de la reprise, je comprends ! Une classe ingérable qui se tient presque correctement. Et puis les plus sympas - bavards, remuants, un peu flemmards, mais vraiment sympas et pas bêtes du tout - pour finir. Des collègues fatigués d'avoir été si brutalement replongés dans le bain mais pas encore excédés, des sourires, du café, un rayon de soleil. Non, une bonne journée vraiment.

Bon, pour un début d'année, c'est raté pour les résolutions : aucun film consommable dans l'après-midi, mais du coup du temps pour faire tranquillement ceci et cela. Juste une gorge qui brûle de plus en plus et le froid qui semble s'insinuer partout malgré le chauffage qui tourne et tourne encore.

Les devoirs, les anecdotes, tirer les Rois, tout va bien, la soirée s'annonce paisible.

Et puis soudain la douleur qui prend le dessus, le courant d'air qui persiste, et voilà que revient la colère soudaine, inexplicable, totalement disproportionnée...

Bon, allez, ce soir ce sera couette et série, inutile d'insister !

samedi 3 janvier 2009

Voilà, c'est fini...

Les fêtes sont finies même si les décorations restent en place (jusqu'aux Pères Noël accrochés aux façades et définitivement ridicules début janvier je trouve !), même si le week-end semble offrir un prolongement de liberté.

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Noël est resté longtemps une épreuve, à force de vouloir bien faire, l'un ou l'autre des adultes finissait toujours par crier sur les enfants qui réagissaient chacun à leur manière mais la mienne m'a fait redouter très longtemps cette soi-disant fête des enfants...

Et puis les enfants ont grandi, les traditions sont restées, un peu figées, figures obligatoires même pas vraiment appréciées. Tout a changé lorsque les enfants ont commencé à devenir des parents bien sûr.

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Les premières années étaient toujours de bonnes surprises : oui Noël pouvait être une fête familiale, une parenthèse agréable pleine d'images souriantes. Et puis le temps a passé, les obligations des uns et des autres, les belles-familles qui réclament leur tour, les familles qui s'agrandissent dans des murs pas vraiment extensibles, des divergences d'éducation, des cadeaux disproportionnés... et les tensions sont revenues, amplifiées sans doute par le souvenir des Noëls d'autrefois et de leurs larmes obligatoires...

Le nouvel an chez nous a toujours été l'affaire des grands, les enjeux n'étaient plus du tout les mêmes, juste une autre soirée sans les parents au fond. Une fois adulte, j'ai essayé exactement trois fois de participer aux fêtes de la Saint Sylvestre, mais jamais je n'ai pu y trouver du plaisir, pas même en tout petit comité. Alors exit le Nouvel An, n'en reste qu'un apéritif amélioré, un repas festif et le téléphone qui sonne à partir de minuit.

Cette année finalement les fêtes ont été plutôt réussies, sans doute parce qu'une bonne part d'imprévu s'y est mêlé. Beaucoup de mouvements, d'arrivées et de départs, de boissons et de rires, des cousins heureux, la surprise d'une journée de neige, pas mal de fatigue aussi et même un peu d'ennui. Un bon mélange pour apprécier le temps qui passe...

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Mais l'après reste une période de flottement pas si agréable. Profiter du temps sans contraintes autres que celle du quotidien certes, mais aussi revenir à sa vie et à ce qui lui manque à nouveau un peu trop sensible.

Oui, finalement, ce sera bien de rentrer, de retrouver un rythme familier et rassurant, d'autres rapports. Il faudrait juste éviter le réveil qui va sonner dans la nuit !!!