mardi 23 septembre 2008

Un sourire d'ange...

Jusqu'à quel point faut-il éviter les conflits ?

Voilà deux fois au moins (deux fois avérées en tout cas) que de gentils collègues souriants et débonnaires obtiennent un passe-droit... à mes dépens. Et à y bien réfléchir j'en vois deux autres qui sont tout miel et tout sourire uniquement lorsqu'ils ont besoin d'un service...

A priori je préfère ignorer ce genre d'attitude et m'intéresser à ceux qui rendent service sans arrière-pensée, ceux qui sourient avec sincérité, et même ceux qui râlent ouvertement : au moins ils ne trompent pas sur la marchandise ! Comme le disait mon cousin préféré "Au moins, quand je dis oui, tu sais que je le pense vraiment !"

Sauf que cette fois, la déception est grande (c'est vrai, j'avais entièrement confiance moi ! et tout ça pour un joli sourire et un discours... ben, un discours d'hypocrite, zut alors !) et du coup je ressasse un peu. Pourquoi se croient-ils autorisés ce genre d'attitude avec moi ?... Et si finalement j'étais responsable de la situation ? Et si refuser conflit et tension revenait au fond à donner raison et ouvrir la voie à ceux qui se servent sans état d'âme ?...

Bon, de là à changer brutalement de camp, sûrement pas. Quand bien même le monde entier ne serait plus qu'un champ de luttes et de pouvoir, j'aime à penser que je ferais partie des exceptions. Mais un peu plus de vigilance, un peu plus d'exigences, pourquoi pas ? Après tout, sourire ou pas, le respect et l'attention j'aime bien aussi !!!

lundi 22 septembre 2008

En pointillés

Lundi, drôle de début de semaine avec une journée gruyère. Du coup, rien n'est vraiment tranché : pas vraiment en cours, pas vraiment libre non plus, il faut retrouver le rythme après chaque coupure et ce n'est pas tellement agréable en fait.

Mais bon. Du temps pour venir faire un tour sur le net, du temps pour parler de tout et de rien avec les autres bénéficiaires de "trous" - totalement inefficaces côté travail, rien à faire, à moins d'aller s'enfermer dans une salle vide. Ah mais non, il n'y a pas de salle vide ! et même du temps pour un tour en ville, sans trop de tentations vu que nombre de boutiques ferment... le lundi !

Il paraît que c'est l'automne, l'air est plus frais certes mais le soleil revient dès 10 h, et pour l'instant je ne suis en retard pour rien - enfin côté professionnel seulement, faut pas rêver non plus ! - alors ma foi ce temps entre parenthèses ce n'est pas si mal non plus.

Cette année, le photographe est de la région : l'accent et la bonhommie sont au rendez-vous. Du coup, tout se passe sans cris, sans énervement, et dans les temps - bien mieux qu'avec ceux qui viennent en faisant la tête et trouvent à redire sur tout... Encore une preuve que tout va non seulement aussi bien, mais souvent mieux, avec un sourire et un peu d'attention aux autres.

Tiens, je vais essayer d'oublier aussi tout ce qui m'agace, et prendre les choses avec philosophie cet après-midi, on verra - j'espère juste que l'accent n'est pas une condition nécessaire ;-)

jeudi 18 septembre 2008

Un arc en ciel inattendu

Allez, un court moment de répit, si j'en profitais pour me poser un peu par ici...

C'est fou comme le temps file juste après les vacances, il accélère l'animal, pas d'autre explication possible pour qu'il soit soudain impossible à maîtriser !

Donc, un "début" (au bout de 18 jours, mince, ce ne devrait plus être les commencements quand même !) plutôt tumultueux à courir après le temps, les documents, les prévisions et ce qu'il en reste une fois qu'elles n'en sont plus - des prévisions ! - les imprévus et les surprises inévitables...

Mais tout de même, quelque chose comme une assurance nouvelle, et cerise sur le gâteau, la conscience de ladite assurance - pas du tout, du tout désagréable comme sensation...

Et puis, bon, dès que l'on pense à comparer un peu, c'est vrai que je ne suis pas mal lotie non plus. Loin de l'idéal, pas dans les plus gâtées, mais vraiment ce n'est pas si mal. Et à tous points de vue, professionnel, personnel, familial. Santé ? Ah non, là ce n'est pas terrible du tout, mais on ne peut pas toujours tout avoir je suppose !

Alors aujourd'hui.
Eh bien le soleil s'est enfui en emportant les températures agréables, réveil dans la nuit noire et l'humidité, pas trop sympa, mais sans heurt, sans problème de dernière minute, sans énervement.
Pas de problème pour se garer, donc j'arrive en avance, c'est bien de pouvoir commencer tranquillement, en ayant pris le temps d'un échange, de sourire, de s'arrêter un peu.


Bon, ensuite, ça se gâte entre impolitesse et désinvolture, mais je gère, plutôt bien, tellement bien que je m'en félicite in petto ! Sauf que je suis énernée pour un moment quand même, et plus encore en découvrant - par hasard - une heure qui se promène dans l'emploi du temps sans raison, et surtout sans que j'en sois le moins du monde prévenue ! - mais en parler ça aide, surtout quand les interlocuteurs s'ingénient du coup à vous faire rire !
Et ça repart, pleine de bonnes intentions. Mince, encore un ! Allez, toujours calme, et ça se passe quand même plutôt bien.
Encore une heure, un peu bavards, pas très attentifs, mais on avance correctement.

Oui, sauf que maintenant il faut remplir le rapport, et manger en 15 min avant une réunion qui n'augure rien de bon.

Ce doit être un jour béni, la réunion se passe très bien et va exactement dans le sens que nous souhaitions. Enfin, du moins jusqu'à l'intervention des syndicalistes de service qui se fâchent brusquement quand tout le monde se réjouissait... Sans incidence, sinon de refroidir un moment l'atmosphère.

Puis encore un moment pour essayer de régler le problème de cette heure fantôme et ce devrait être bon pour la journée.
Le temps de passer à la banque. Ouf, enfin un moment pour se poser !

Pas longtemps, une petite tornade ne va pas tarder avec ses devoirs et sa tendance très très affirmée à les repousser le plus possible, mais un moment de vrai calme pour une journée dont le bilan devrait tout de même être plutôt positif : réjouissons-nous, c'est toujours ça de pris !

dimanche 14 septembre 2008

Un rayon de soleil se glisse par la fenêtre ouverte, certes au prix du vent qui renverse pots de fleurs et séchoir, mais cela reste du plaisir à prendre.

mercredi 10 septembre 2008

Mercredi à nouveau libre, étrangement j'en avais perdu l'habitude après en avoir pourtant bénéficié durant des années. Cela ne saurait durer c'est certain, mais pour ce premier jour, me voilà toute désorientée de tout ce temps qui s'écoule presque lentement !

mardi 9 septembre 2008

Le rayon vert

Prendre le temps. Redécouvrir l'enfance. Accueillir une nouvelle élève pas du tout inconnue qui s'efforce d'une manière touchante de rattraper un retard imaginaire. Croiser les sourires chaleureux des anciens, de ceux qui n'affectent pas encore de regarder ailleurs. Plaisanter et obtenir en retour la bonne réaction, ce qui n'était plus du tout possible, ni dans un sens ni dans l'autre en fin d'année !

Rentrer chez soi dans un rayon de soleil et découvrir soudain avec effroi des cheveux épars... avant d'en sourire puisque le coupable n'est pas encore là pour le voir : décidemment un vrai petit diable de bibliothèque rose sous ses allures de garçon rebelle !

Avoir le temps, si, si, tout le temps de faire ce qui était prévu et d'en profiter encore un peu quand même...

dimanche 7 septembre 2008

Grandir

Au fond, ce n'est jamais fini et c'est très bien comme ça. Les gens qui se figent pour le reste de leur vie dans une attitude, des certitudes inébranlables, c'est aussi triste que terrifiant.

Comment en arrive-t-on à pareille réflexion à partir du retour sur le devant de la scène de François Bayrou ? Ah, décidemment, encore un retour en arrière, "de fil en aiguille" : j'aimais bien toute jeune adulte remonter le fil des événements avant de m'endormir, bien plus efficace que les moutons - et bien plus intéressant !

Donc, tant pis pour les convictions et les frontières à ne pas franchir : il me parle de plus en plus cet homme là. Et quel rapport avec l'évolution permanente ? Et bien en vrac le hard, la boxe, les fonctionnaires, les publicitaires (euh, non, pas les publicitaires en fait !). Tous les domaines où j'ai réalisé un jour avec surprise que je me fiais sans m'en rendre compte à des stéréotypes. Avec surprise et une petite honte tout de même d'avoir suivi le mouvement sans même le savoir.

Alors maintenant j'essaie. De me fier à mon instinct. De décoder les premières réactions. D'accepter de (me) poser des questions. D'entendre. De multiplier les sources sans ostracisme.

Ce qui me rappelle un autre souvenir, peut-être contradictoire mais pas vraiment. Non, au fond, personne ne change réellement. Mais oui, il est toujours possible de grandir.

samedi 6 septembre 2008

C'est reparti !

Et voilà, la rentrée a eu lieu...

Lundi, une semaine complète, donc il faut s'y remettre, plus le choix. Le réveil qui sonne bien trop tôt, répéter dix fois au petit stroumph qu'il est l'heure, tenter des créneaux improbables avant de trouver une place, trop tard pour le café "ça sonne" et hop, plus une seconde pour penser à quoi que ce soit d'autre jusqu'à la récré, café (enfin !), brouhaha, élèves qui essaient d'entrer sans interruption, messages urgent pour hier, retour dans le tourbillon, appel-sortez votre matériel-début de lecture-entrée d'un surveillant-lecture-question-même question-autre surveillant-élève en retard-où en étions-nous ? présentation du travail - question - même question - et encore la même... non, tu n'as pas bien écouté la consigne - fais attention en recopiant regarde c'est écrit là - explication - questions - notez ce qu'il faut voir pour la prochaine fois - non, tu ne t'en souviens pas : tu l'écris - oui, une seconde, je n'ai pas fini de noter sur le cahier de textes - au revoir - range ta chaise s'il te plaît - bonjour - asseyez-vous - appel - sortez votre matériel... ... ...

Bon, allez dès lundi, je trouve aussi le temps pour les rayons de soleil, tiens comme ce grand gaillard qui porte le même nom et possède le même regard que ce petit bout d'il y a trois ans "il n'y a qu'avec vous que j'ai eu de bonnes notes..." avec juste un peu de mélancolie dans l'expression...