mercredi 25 avril 2012

La promesse des fleurs

 Quand France 2 rencontre

Romeo et Juliette

D'un oeil distrait d'abord, et puis très vite j'ai regardé avec attendrissement. Et je me suis souvenue à quel point j'aime l'adolescence et ses promesses, ses hésitations et ses certitudes, ses maladresses et ses blessures.

Coup de chapeau au metteur en scène aussi, 4 mois, même pas à temps complet, pour mettre au point un spectacle complet avec une majorité d'amateurs, c'est en soi une performance à saluer.
Tout comme les trésors de pédagogie que certains savent déployer, peut-être devrait-on davantage se tourner vers le théâtre, les deux derniers intervenants de ce monde étaient également des modèles de patience, d'à propos et de subtilité.

Autant les présenter eux aussi d'ailleurs :








Le seul regret après cette parenthèse attendrie, c'est d'avoir plutôt encore un Armand à la maison...
 

mardi 24 avril 2012

Ycroire encore

Après le premier choc, de quoi retrouver quand même le moral et l'envie. Ici Bon, je ne sais pas pourquoi, mais il manque les : après le http de l'adresse quand on suit le lien...

mardi 17 avril 2012

L'éclaircie

Mardi soir et ce fut enfin une vraie bonne journée. A cette allure-là, il va falloir sérieusement le revoir le rythme de l'alternance travail repos !

Le soleil s'est montré et j'en ai profité avant qu'il ne disparaisse à nouveau corps et bien.

Passage à la médiathèque pour emprunter un autre livre, et non je n'en profite pas pour faire des courses.

Poulet, pommes de terre grenaille, plus la banane qui noircit et je déguste toute seule sans regret.

Pas besoin de bruit de fond, pas besoin même de musique, et pas de pages internet qui s'enchaînent puisque je reviens quand je veux.

Plus d'inquiétude pour l'avenir, plus de bataille contre les murs de l'adolescence, j'ai confiance finalement, même si je dois encore et encore m'en convaincre.

Plus d'énervement devant les nouvelles et les annonces ("apprendre l'orthographe" !) le temps passe et la vie suivra son cours.

Vacances, lâcher prise, prescriptions ? Je ne sais mais peu importe : ça va mieux et j'en suis très heureusement consciente.


dimanche 8 avril 2012

Mes Pâques

...

ainsi en doit-il être,
car tout doit accéder
à la science suprême,
passer de l'ignorance
où tu crois te mouvoir
et découvrir l'essence
qui te meut pour toujours.

*

ce que tu vas savoir
et que, déjà, tu sais
je veux te le prédire,
car rien ne pourrait faire
que ne soit advenu
ce qui doit advenir
et qui est connaissance
répandue dans l'infime
autant que dans le grand
de ta volonté d'être
pour être ce qui est.
qu'il en soit donc ainsi,
qu'en toi la plus infime
effigie de la vie
se sache assez pour dire
à l'instar du plus grand :
"je suis tout ce qui est.
je suis ce qui m'entoure
autant que cela même
que je sais être moi.
je suis la pluie d'étoiles
dont ruisselle mon front,
je suis l'air que j'aspire
et le feu qui m'habite,
la terre qui me porte
et l'eau dont je me lave.
et je suis la semence
qui engendra ma forme
et celles qui se font
paysage des jours
où me redécouvrir.
je suis ce que je suis
et je suis l'être même.
je suis ma volonté
en moi-même exaucée."

*

car tout dira un jour
ce que je viens de dire.
et ce jour-là sera,
ô mon enfant espace,
jour de la fin des temps,

...

viens, ô petite terre
qui veux tout vénérer
de ce que tu créas
et qui oublies déjà
que tout est né de toi,
comme tout naît de tout.
viens, ô ma vénérée,
ô ma terre qui vibres
en moi parmi tant d'autres
qui, aussi, tout créèrent.
et viens et bouge en moi.
bondis pour m'émouvoir,
moi qui suis la gardienne
de ta volonté prime
en l'océan de feu.
...

le cantique de l'éternité
Alexandre Kalda

jeudi 5 avril 2012

La carte, le territoire, les fenêtres, les murs... et le hasard qui fait bien les choses

Ce matin, par pur hasard, ou pas, allez savoir, au lieu des informations je tombe sur une chanson, et une phrase retient mon attention.
La voix ne m'est pas exactement agréable, elle me rappelle quelqu'un cependant. Vaguement, parce que je ne l'ai jamais vraiment écouté, et sans plus parce que cette phrase d'un côté m'évoque quelque chose de lui et en même temps ne lui ressemble guère. Ou plus exactement ne ressemble pas à l'image publique qu'il se traîne depuis des années.
Intriguée, je suspends quelques secondes les gestes routiniers qui doivent s'enchaîner sans heurt pour rester dans le timing serré du matin. Juste le temps de savoir.
C'était bien lui.




Et comme pour une raison inconnue, j'y repense ce soir, j'ai eu envie de l'écrire ici. Et de me souvenir aussi d'une autre fois.
Voyage en Irlande avec une future ex-amie.
A la radio un son qui me plaît instinctivement. Et presque aussitôt la réaction de ma compagne de voyage "C'est pénible ces radios qui passent du hard rock, ça n'arrive pas en France". Et elle change de fréquence.
Si je suis restée stupéfaite c'est de découvrir que c'était ça ce hard rock si décrié, et de réaliser dans la foulée que j'avais fait mienne une détestation sans aucune raison, sans rien en connaître en fait.
Bon, il s'est avéré par la suite que nous étions là bien loin du hard et bien plus près de la variété, mais tout en découvrant ce nouvel univers et sa richesse j'ai toujours gardé une certaine tendresse pour le groupe.

mercredi 4 avril 2012

Suppositions et mathématiques

Soit 3 RV, 3 rencontres, 3 conversations.
Supposons que les deux premiers RV aient conduit au troisième alors que sa conclusion eut pu être trouvée dès le premier.
Si je note que la première rencontre totalement improductive m'a retenue près d'une heure, que les deux suivantes de même durée qui ont d'abord paru éclairantes ont fini par se révéler tout aussi improductives que la première, et finalement déstabilisantes de surcroît.
Si j'ajoute à mon improbable addition 3 appels au secours, dont un bis, qui conduisent à contretemps à trois très longues conversations aussi différentes qu'il est possible quand le thème est identique.
Si le résultat final se trouve être une montée de larmes irrépressible.

Faut-il en conclure que le langage mathématiques me restera à jamais hermétique ou que les mots sont décidément fort imparfaits pour résoudre les équations intimes ?