mercredi 17 décembre 2008

Bonnes résolutions

Non, pas celles de la nouvelle année : elles ne se réalisent jamais !

Non, depuis que j'ai expérimenté mon nouvel emploi du temps, donc mi octobre (le temps qu'il soit définitif et que je n'ai plus systématiquement quelque chose à régler pendant le temps dit libre...) j'avais résolu de consacrer le mardi après-midi au cinéma.

Autrefois, toute grisée par ma liberté toute neuve, et bien aidée par une ville cinéphile, j'allais voir à peu près tous les films qui me semblaient intéressants. Ensuite forcément le choix s'est réduit, parce que j'avais bien rattrapé mon retard pour les classiques et que finalement les films intéressants ne sont pas si nombreux...

Vint enfin une sorte d'âge d'or : à une heure de Paris, pas encore la moindre obligation, et une journée entière de libre par semaine. Là, j'enchaînais les toiles et les salles avec un bonheur indicible.

Ensuite. Et bien ensuite ma foi une ville qui ne sort que les "succès" (et encore pas tous !), des obligations nouvelles, de moins en moins de temps, la sortie au cinéma devenait exceptionnelle... mais pas forcément le film que je pouvais voir ! Du coup, le désir même se tarit.

Si bien que cette année, j'ai même dû me forcer une fois ou deux à réellement y consacrer deux heures quand tant d'autres activités urgentes attendaient.

Mais voilà que ça revient, enfin. Se laisser emporter, séduire, bouleverser. D'abord L'Echange, bon pas en VO malheureusement mais l'histoire et la mise en scène me l'ont assez vite fait oublier. Et cette semaine, Pour elle

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Pour Elle Pictures, Images and Photos

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Je croyais passer juste un moment agréable devant un film français avec un acteur que j'aime bien et. Et du coup le bonheur fut total !

Bon, d'accord, quelques invraisemblances assez grossières quand même, et des personnages parfois caricaturaux. Mais quel bonheur que de pouvoir à nouveau retrouver ce pouvoir des salles obscures. Ce pouvoir immense qui vous emmène ailleurs, qui vous permet le temps d'une séance de tout oublier, de trembler, de frémir sans conséquence.

Juste se laisser emporter dans une passion fictive mais si bien incarnée qu'on peut presque croire la partager une heure durant.

"Un bon film, un bon livre, et la journée est réussie" disait à peu près Truffaut, et c'est un vrai beau cadeau que ce soit toujours possible (parce que les livres aussi, c'est de plus en plus dur de les trouver vraiment bons au fil des années !)

Bref (tiens ça me rappelle un bel éclat de rire des années collège...) une résolution qui non seulement perdure mais dont je n'ai qu'à me féliciter ! Tous les petits plaisirs devraient être célébrés !

samedi 13 décembre 2008

Nous, ce n'est pas grave

Entendu dans le bus un échange plein de bon sens. Il faut dire que je vis à présent dans un quartier mi vieille bourgeoisie, mi réfugiés de l'est.

Or donc, un vieux monsieur encore alerte vient saluer une très vieille dame recroquevillée mais maquillée avec soin et très élégante. Et comme le bus n'est pas grand et la dame un peu dure d'oreille, j'entends que l'homme la rassure à propos de ses placements.

Et c'est là qu'il prononce cette phrase admirable : "Ne vous inquiétez pas, quand on perd, c'est qu'on a de quoi" ! "C'est vrai, ceux qui n'ont rien, ils ne peuvent rien perdre mais ils n'ont vraiment rien, nous ce n'est pas si grave, allez ne vous inquiétez pas pour ça".

La voix du bon sens. Mais on l'entend tellement peu aujourd'hui, j'en suis encore toute étonnée.

Décidemment je l'aime bien ce quartier.

mercredi 3 décembre 2008

Jean qui ? Jean Gui-do-ni, oh oui !

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Nouvel album, nouveau spectacle. Paris est loin, c'est bien dommage. Chaque soir de chaque spectacle a toujours été un moment d'exception, d'intensité et d'émotion presque indicible.

Edit

L'image en entier ici :

http://blog.myspace.com/jeanguidoni

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jeudi 27 novembre 2008

Psy

Depuis le temps que je tourne autour de l'idée sans me décider, voilà c'est fait : visite chez un psy. Enfin un psychologue, le niveau au-dessus c'est encore un pas trop difficile à franchir.

En fait, ce n'est pas vraiment une première. J'avais déjà rencontré une psychologue parfaitement inefficace voilà très, très longtemps.

Celui-là est très bien, d'une sérénité impressionnante, d'un calme rassurant... et d'un "bon sens" implacable. Sans en avoir l'air, il a réussi à me faire dire ce que je ne voulais surtout pas aborder, sans avoir l'air d'y toucher, il a touché un point (très) sensible.

Sur le coup, c'était de l'ordre du soulagement. A posteriori, c'est surtout déstabilisant. Et puis, zut, s'il suffisait de savoir pour changer, ça se saurait !

Bon, maintenant, je fais comment pour retrouver l'équilibre, hein ? Un équilibre patiemment établi... Comment ça, je l'avais déjà perdu ?

Et le pire c'est que je n'étais même pas là pour moi. Ou alors si, justement ?

Peut-être que c'est un premier pas, peut-être que la situation va évoluer en mieux, peut-être qu'il a juste réussi à me rassurer momentanément - et c'est déjà beaucoup !

Au fait, combien de fois ai-je déjà affirmé que ceux qui prétendent ne jamais douter sont terrifiants ?...

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lundi 17 novembre 2008

Rroms, Sinté, Kalai....

Journée de stage sur "les Gitans". Un stage pas demandé et dont l'intitulé me hérissait le poil à l'avance - comme si on pouvait parler "des gitans" comme un groupe à part, avec des caractéristiques qui nécessiteraient un traitement particulier...

Et puis finalement, une journée très riche, et des informations en pagaille (à vérifier, à approfondir mais donc intéressantes).

Stephan Eicher Pictures, Images and Photos

Au-delà des clichés entre romantisme et rejet, au-delà des interventions de certaines, au-delà du fouillis déguisé en "complexité" (tu parles...), une journée bien remplie et enrichissante, ce n'est pas si mal !

jeudi 13 novembre 2008

Des questions ?.................................... NON !

Avis partagés il parait. Pas par moi, je suis incapable d'impartialité pour le moment. Alors j'aime bien ces deux là :


http://musique.fluctuat.net/blog/34305-le-temps-des-cerises-et-ceux-qui-viennent-lettre-a-bertrand-cantat.html


Vu sur http://www.pointscommuns.com

Noir dez, retour gagnantcatégorie : critique ou information sur l'oeuvre ou l'artiste

C'est pas un hasard... Pas moyen.

Hier soir, je pestais devant ma pauvre télévision qui n'y était pour rien en écoutant Ségolène Royal nous parler de ses "envies" tout en évitant de répondre aux questions qui lui étaient posées, alors qu'une demi-heure avant ses collègues socialistes s'étaient livrés au même genre d'exercice chez Denisot. La langue n'était plus de bois, elle n'était même plus de plomb, c'était de la fonte bien lourde, distillée avec le sourire hypocrite de circonstance qui fait qu'à la prochaine élection, on sera pas nombreux à avoir envie d'aller voter...

Et puis ce matin, au réveil, un nouveau Noir Désir. C'est pas un hasard...

Pas n'importe quoi en plus ! "Gagnants Perdants" ça s'appelle, en référence au fameux "slogan" de la présidentielle, comme un coup de projecteur sur le fait qu'il ne s'agissait que d'un slogan justement, une phrase vide de sens, une accroche publicitaire pour vendre un produit. Noir Désir a écrit de grands textes dans sa carrière, de la poésie écorchée et surréaliste aux pamphlets incendiaires mais là, on touche au génie! C'est intense et sincère, ça prends au tripes et surtout ça arrive au bon moment...

Comme un rappel à l'ordre sans donner de leçon de morale, Noir Désir sort de son hibernation forcée avec la rage de dire, libérant du même coup tous ce talent gâché par le destin qui a bien failli les détruire... Bertrand Cantat a payé sa dette et au lieu de se suicider artistiquement, il nous fait savoir avec ses mots que l'histoire n'est pas finie, qu'on peut y croire encore et ce à plein de niveaux. Cette chanson, c'est une façon de nous dire que la fatalité n'existe pas, que rien n'est fini sauf si on le décide.

C'est aussi un sacré coup de pied dans la fourmillière, une magnifique démonstration de lucidité face à une classe politique qui a l'impression qu'elle peut nous prendre pour des imbéciles et nous bercer par de vaines paroles... Deux heures que j'ai passé à écouter "la gauche" parler d'elle même sans rien dire hier, presque deux ans que j'écoute la droite faire de même sans que rien ne s'arrange pour personne dans notre pays, ces gens là ne nous veulent pas que du bien croyez moi. Et c'est là que les poètes sont irremplaçables... Avec leurs mots, tous les artifices tombent. Avec leurs mots, le route s'éclaire et fait apparaître ce qui n'est qu'un discours tel qu'il est en réalité, une manipulation.

Alors voilà, bienvenue à la maison les gars, vous nous avez grave manqué. Regardez ce qu'on est devenus sans vous! Mais ça va changer... Cette chanson, c'est la première pierre à l'édifice, grâce à ce genre de petites choses on va reprendre le contrôle de nos cerveaux et, va savoir, peut être bien de nos vies.

Vivement l'album!

mercredi 12 novembre 2008

Retour de l'éclaircie

http://www.atonetoile.com/mp3/Gagnants_Perdants_et_Le_temps_des_cerises.php

J'écoute, je ne parle plus !

mercredi 29 octobre 2008

Le temps est une illusion humaine...

Bon, pendant que je cherche ce que signifient certains signes cabalistiques (:f ? - pour le :D j'ai trouvé...) autant revenir écrire quelques signes par ici. C'est fou comme le temps change de dimension en vacances !

Voilà quelques jours, je songeais à mettre par écrit quelques réflexions à propos de l'avancement plus ou moins rapide mais qui ne dépend vraiment pas des qualités de l'enseignant (bon, il doit bien y avoir quelques exceptions, mais à vue de nez pas tellement...), réflexions venues de la lecture de ce blog ci
http://blogdeprof.neufblog.com
mais finalement ni le temps ni l'envie ne sont venus.

Alors vacances : les premiers jours, c'est à peine si on s'en aperçoit. Juste le réveil qui ne sonne plus, mais tout ce qu'il y a à régler le week-end est toujours là, et puis il faut encore préparer et corriger, et comme d'habitude le week-end n'y suffit pas justement...

Et puis vient le jour où l'on se dit qu'on a tout le temps devant soi, le temps de flemmarder, de ne rien faire, de regarder les vidéos qui s'accumulent, de lire les livres juste pour le plaisir, de manger plus tard... Et, tiens, non finalement, on n'a absolument pas tout le temps devant soi !!!

C'est là qu'enfin arrive l'équilibre. Du temps pour soi et du temps pour le quotidien, des journées sans énervement, des repas plus élaborés, des sorties pas minutées. Bon, dommage, le soleil a choisi de disparaître en emportant la chaleur exceptionnelle de ce mois d'octobre, mais oui, on est si bien chez soi après tout...

lundi 20 octobre 2008

La goutte d'eau

Sale journée, sans rien qui la sauve !

Mauvaise nuit, réveil difficile, le chauffe-eau qui s'arrête pendant la douche, c'était déjà bien parti.

Mais il suffit d'être un peu fatiguée pour que certains s'engouffrent dans la brèche, et revoilà les 4° ingérables qui entrent en criant, en s'interpellant, et en trois fois tant qu'à faire...
Un exercice écrit ? Mais comment ça, et pourquoi, et comment, et c'est pas juste ! Bande de monstres, ils étaient pourtant plus que prévenus qu'il n'y aurait plus de cours s'ils ne faisaient pas un minimum d'efforts pour se comporter comme des êtres civilisés (et je n'ai même pas exigé qu'ils se comportent comme des élèves, notez bien !)

Donc, un exercice écrit, avec une première question qui aurait semblé facile à un élève de primaire, histoire de ne pas les décourager d'entrée. Peine perdue ! Et j'ai pas mon texte, c'est vous qui l'avez, mais si, vous l'avez, c'est pas juste (à droite, à gauche, devant, au fond... doivent croire que les adultes sont aussi sourds qu'eux...) Et je comprends rien, et j'ai jamais fait ça...

Bon, un début de calme. On reprend. Une explication détaillée, un exemple, deux exemples, allez trois exemples. Pfff, innocente que je suis, ils font exprès de ne pas comprendre et ça repart...

Stop. Deux exclusions et trois carnets plus tard, ils s'y mettent enfin... Et moi je sors de là épuisée, énervée et démoralisée... pour tomber sur la collègue d'anglais qui en est au même point.

Du coup, les suivants doivent me trouver particulièrement exigeante et nerveuse aujourd'hui, alors qu'ils n'y sont pour rien...

Et cerise sur le gâteau, je retrouve les monstres en début d'après-midi... Encore naïve, je compte en profiter pour faire le point, les responsabiliser un peu puisqu'ils seront en groupe, le message passera mieux... C'est cela, oui !

Bref, journée d'enfer, en plus il fait gris et humide et j'en ai marre. Journée fichue, ça ira mieux demain. J'espère !

dimanche 19 octobre 2008

Prendre du recul ?... mais jusqu'où ?!

Bon, encore des hauts et des bas, pas moyen d'y couper semble-t-il.

Il y a une éternité, il suffisait d'un disque en boucle, ou d'une sélection de titres enchaînés, pour retrouver un moral d'acier.
Plus tard, il y a eu d'autres fuites. Oh, rien de stupéfiant, mais il s'agissait bien de fuites. Alors elles permettaient de reprendre souffle et pied, oui, mais ne résolvaient rien.

Le problème aujourd'hui c'est que les difficultés s'enchaînent et se cumulent alors que plus aucune échappatoire n'est efficace. Alors j'apprends à vivre avec, mais parfois c'est vraiment lourd...

vendredi 10 octobre 2008

Chouette, plein de journées à découvrir !

17 h. 17 h ? Heu, c'est encore une heure bâtarde ça. J'ai fini les cours à 16 h 30, ensuite entre la vie scolaire, les collègues qui s'attardent, le planning de la journée banalisée (finalement il est affiché, à 10 h c'était pourtant mission impossible avant lundi...), "cinq" minutes avec le chef à une plume (c'est fou comme ils ont le chic pour distendre le temps les chefs...), quelques copies en attendant 17 h 30 parce que ça ne vaut plus vraiment le coup de rentrer pour revenir à 18 h 30...

A la sortie, je croise un parent d'élève qui est aussi une connaissance amicale depuis plusieurs années, donc la conversation dure un peu plus que cinq minutes ;-) et je fonce vers la MJC retrouver le petit diable. Tiens ? Pas encore arrivé... Premier appel dans le vide. Au deuxième, il décroche parfaitement innocent. "La MJC ? Comment ça la MJC ?" Et pourtant ce n'est pas faute de le lui avoir rappelé, et je me souviens très très bien, moi, à quel point ça l'a énervé que je ne le crois pas capable de s'en souvenir tout seul !!!

Bon, du coup me voilà coincée dans les embouteillages...

20 h
Ouf, enfin un peu de répit. La vaisselle est faite, les devoirs à portée de main pour demain, le planning de la semaine à peu près bouclé. C'est le moment de surfer sur le net (j'aime bien cette expression, moi qui serais bien incapable de surfer sur une quelconque vague !) et pour ce soir, d'abord aller lire quelques autres journées bien remplies.

Bon, à première vue, tout le monde n'a pas encore eu le temps de les rédiger, ou de les poster. Ensuite, à en juger par les deux que je viens de lire... il va y avoir de la lecture pour plusieurs jours !

Mais en conclusion, c'était une grande idée vraiment. Bravo et merci m'sieur CPE. D'abord, écrire permet de prendre de la distance et c'est parfois très appréciable, ensuite eh bien finalement elle n'était pas si mal cette journée, et enfin et surtout découvrir les journées des z'autres, j'adore ça (toujours eu un faible pour les autobiographies faut dire - et aussi pour ceux et celles qui se livrent ou semblent le faire avec aisance).


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Là, c'est déjà moins facile !

13 h.

C'est le temps intermédiaire, ni en cours ni vraiment "libre". Après le café en général s'élèvent les plaintes, les regrets, les anecdotes du jour et puis les rires aussi parce qu'il faut bien décompresser. Surtout le vendredi, quand tout le monde, élèves comme adultes, est nerveusement épuisé.

Aujourd'hui, la grande affaire, c'est le planning pour la journée banalisée à venir. Mais aussi, et comme d'habitude, les propositions entre deux portes de la CPE, des échanges sur les "caramels" (expression locale paraît-il), et le toujours fameux "c'était mieux quand..."

Mais la première sonnerie retentit à 13 h 15 (pour se mettre en condition ?) et retour, à 13 h 25, dans le bruit infernal des escaliers, vers les questions dix fois répétées, les insultes qui volent d'une table à l'autre, les "j'ai fait quoi ?", "c'est même pas moi, j'vous jure", "j'comprends rien", "mais je veux poser une question" - au beau milieu de la consigne si possible...

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Défi, défis

Réveil et petit déjeuner solitaire, mauvaise nuit malgré toutes les bonnes résolutions, la colère et le trouble - plutôt le trouble d'ailleurs - continuent à me perturber.

Il fait encore nuit mais plus doux et je peux me préparer tranquille puisque le petit monstre ne commence qu'à 9 h : pas besoin de le bousculer aujourd'hui.

Le vendredi est jour de marché donc galère pour trouver une place de stationnement. Et à l'arrivée "présence obligatoire" sur le tableau blanc. Oui, rien que le terme énerve tout le monde. En plus, ce serait la 3° réunion de préparation à une journée qui est déjà imposée. Sachant que la première n'a servi strictement à rien... Alors non, je n'irais pas (en tout cas, ce matin j'y suis bien décidée...). Et voilà la colère qui revient, bien entretenue par d'autres, pour les mêmes raisons qu'hier;

Première heure : mignons et sages, pas très attentifs mais oui mignons et appliqués, ce n'est pas si mal.
2° heure avec une classe vraiment difficile. eh bien, finalement, tout se passe presque bien. Ils travaillent presque vingt minutes avant de s'agiter. Presque pas de commentaires intempestifs. Une seule exclusion de quelques minutes pour celui qui s'obstine à s'exclamer en arabe. On apprend à se contenter de peu parfois. Mais bon, au moins, cette fois j'ai pu finir le cours prévu et la majorité semble en avoir compris l'essentiel.

Tiens, déjà 10 h. C'est l'heure du point défi.

Distribution des photos, déjà cinq mn de retard sur l'horaire de la récré. Aller discuter d'une injustive flagrante avec la direction sans s'énerver, sans reproches et malgré tout en soulignant le fait... Ouf, c'est fait et reçu avec le sourire. Est-ce qu'il y aura un changement positif, ça reste à voir, mais "ouf, c'est fait !"

Salle des profs enfin, à peine le début d'une conversation avec une femme charmante, souriante et toujours attentive, que retentit une voix de stentor. L'auteur de la mention "présence obligatoire"... Tiens, nous poussons le même soupir...

Et c'est donc reparti. Un groupe particulièrement remuant et revendicatif, mais dès qu'ils savent que nous allons en salle informatique, le miracle se produit et je n'ai plus que des enfants ravis de se voir applaudir par le petit bonhomme de l'animation. Comme quoi... il suffirait de peu pour en amadouer certains.

Finalement tous les nuages se sont éloignés ce matin !

Une heure de libre pour filer au marché et régler une facture.

A suivre...

Participent actuellement, mais viendez encore :Bbk-mel http://bbkmel.over-blog.com/Mebahel http://www.hesed.info/Cpechou http://cpechou.blogspot.com/Acharat http://unpripaptitiendeleducnat.blogspot.com/Ed http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/Axel http://axelgaetan.blogspot.com/Garfield : http://www.nissac.blogspot.com/Hergeloffeni http://hergeloffeni.blogspot.com/Stéphanie F. http://alecoledelimaginaire.blogspot.com/Crybabycry http://www.nissac.blogspot.com/Doc-Doc : http://doc-docentrez.hautetfort.com/Pascale : http://www.mammouthland.net/Ange-étrange : http://ange-etrange.over-blog.com/Tiphaine : http://www.journaldezep.canalblog.com/Le CPE : http://www.nissac.blogspot.com/

jeudi 9 octobre 2008

Les maux

De très mauvaise humeur. Il parait que ça va mieux en le disant. Sauf que si je le dis en ce moment là où on me met de très mauvaise humeur, cela ne fera qu'envenimer un peu plus les choses. Parce que je suis tellement en colère, et tellement déstabilisée que je ne le dirais certainement pas avec diplomatie. Et même quand ils ont raison, je n'aime pas les gens qui explosent en public. Peut-être que ça les soulage (?) mais ça met tout le monde mal à l'aise et bien souvent ça ne résout rien de tout.

Reste les mots des maux écrits, tiens d'ailleurs si, ça va déjà un peu mieux...

mardi 7 octobre 2008

Justice immanente

Un collègue n'est pas revenu travailler lundi, et ce matin tout le monde parlait de cette enseignante qui s'est suicidée dans son école "mais bien sûr elle avait des problèmes personnels..."

Depuis le début d'année, il a l'air triste et fatigué, et dit à qui veut l'entendre qu'il en a marre, qu'il n'a "plus envie". Et voilà. Absent pour deux semaines. Il reviendra une semaine puis partira en vacances. Ensuite ? Ensuite il, "on" "espère" que ça ira.

Au téléphone, il rit, dit qu'il n'a jamais autant dormi, et que oui, bien sûr, ça ira. Il le dit et le redit, comme pour s'en convaincre...

Voilà plus de dix ans déjà, un autre collègue s'est arrêté du jour au lendemain. Lui aussi riait, tout en disant que le médecin qui l'avait arrêté lui avait "sauvé la vie" au sens propre...

Et tous les deux sont des enseignants enthousiastes, chevronnés, qui cherchent toujours comment intéresser les élèves, qui s'intéressent aussi à ce qu'ils savent en dehors de l'école, qui plaisantent, interrogent, félicitent...

Et aucun de ceux qui punissent pour un oui, pour un non, qui méprisent ouvertement nombre de leurs élèves, aucun de ceux-là à ma connaissance n'a jamais craqué.

Peut-être bien que dans quelques années, les élèves d'aujourd'hui reviendront comme leurs parents avec des souvenirs émus. Peut-être. Mais je n'en suis pas si sûre. Et quand bien même. C'est l'injustice d'aujourd'hui qui me révolte et me fait mal.

La vie est injuste ? Jamais je n'ai fait mienne cette phrase résignée. Les gens biens devraient pour le moins ne pas être blessés par ceux qui ne respectent pas grand chose. Et quand survient la preuve du contraire, enseignant ou pas, proche ou pas, le froid s'insinue.

mardi 23 septembre 2008

Un sourire d'ange...

Jusqu'à quel point faut-il éviter les conflits ?

Voilà deux fois au moins (deux fois avérées en tout cas) que de gentils collègues souriants et débonnaires obtiennent un passe-droit... à mes dépens. Et à y bien réfléchir j'en vois deux autres qui sont tout miel et tout sourire uniquement lorsqu'ils ont besoin d'un service...

A priori je préfère ignorer ce genre d'attitude et m'intéresser à ceux qui rendent service sans arrière-pensée, ceux qui sourient avec sincérité, et même ceux qui râlent ouvertement : au moins ils ne trompent pas sur la marchandise ! Comme le disait mon cousin préféré "Au moins, quand je dis oui, tu sais que je le pense vraiment !"

Sauf que cette fois, la déception est grande (c'est vrai, j'avais entièrement confiance moi ! et tout ça pour un joli sourire et un discours... ben, un discours d'hypocrite, zut alors !) et du coup je ressasse un peu. Pourquoi se croient-ils autorisés ce genre d'attitude avec moi ?... Et si finalement j'étais responsable de la situation ? Et si refuser conflit et tension revenait au fond à donner raison et ouvrir la voie à ceux qui se servent sans état d'âme ?...

Bon, de là à changer brutalement de camp, sûrement pas. Quand bien même le monde entier ne serait plus qu'un champ de luttes et de pouvoir, j'aime à penser que je ferais partie des exceptions. Mais un peu plus de vigilance, un peu plus d'exigences, pourquoi pas ? Après tout, sourire ou pas, le respect et l'attention j'aime bien aussi !!!

lundi 22 septembre 2008

En pointillés

Lundi, drôle de début de semaine avec une journée gruyère. Du coup, rien n'est vraiment tranché : pas vraiment en cours, pas vraiment libre non plus, il faut retrouver le rythme après chaque coupure et ce n'est pas tellement agréable en fait.

Mais bon. Du temps pour venir faire un tour sur le net, du temps pour parler de tout et de rien avec les autres bénéficiaires de "trous" - totalement inefficaces côté travail, rien à faire, à moins d'aller s'enfermer dans une salle vide. Ah mais non, il n'y a pas de salle vide ! et même du temps pour un tour en ville, sans trop de tentations vu que nombre de boutiques ferment... le lundi !

Il paraît que c'est l'automne, l'air est plus frais certes mais le soleil revient dès 10 h, et pour l'instant je ne suis en retard pour rien - enfin côté professionnel seulement, faut pas rêver non plus ! - alors ma foi ce temps entre parenthèses ce n'est pas si mal non plus.

Cette année, le photographe est de la région : l'accent et la bonhommie sont au rendez-vous. Du coup, tout se passe sans cris, sans énervement, et dans les temps - bien mieux qu'avec ceux qui viennent en faisant la tête et trouvent à redire sur tout... Encore une preuve que tout va non seulement aussi bien, mais souvent mieux, avec un sourire et un peu d'attention aux autres.

Tiens, je vais essayer d'oublier aussi tout ce qui m'agace, et prendre les choses avec philosophie cet après-midi, on verra - j'espère juste que l'accent n'est pas une condition nécessaire ;-)

jeudi 18 septembre 2008

Un arc en ciel inattendu

Allez, un court moment de répit, si j'en profitais pour me poser un peu par ici...

C'est fou comme le temps file juste après les vacances, il accélère l'animal, pas d'autre explication possible pour qu'il soit soudain impossible à maîtriser !

Donc, un "début" (au bout de 18 jours, mince, ce ne devrait plus être les commencements quand même !) plutôt tumultueux à courir après le temps, les documents, les prévisions et ce qu'il en reste une fois qu'elles n'en sont plus - des prévisions ! - les imprévus et les surprises inévitables...

Mais tout de même, quelque chose comme une assurance nouvelle, et cerise sur le gâteau, la conscience de ladite assurance - pas du tout, du tout désagréable comme sensation...

Et puis, bon, dès que l'on pense à comparer un peu, c'est vrai que je ne suis pas mal lotie non plus. Loin de l'idéal, pas dans les plus gâtées, mais vraiment ce n'est pas si mal. Et à tous points de vue, professionnel, personnel, familial. Santé ? Ah non, là ce n'est pas terrible du tout, mais on ne peut pas toujours tout avoir je suppose !

Alors aujourd'hui.
Eh bien le soleil s'est enfui en emportant les températures agréables, réveil dans la nuit noire et l'humidité, pas trop sympa, mais sans heurt, sans problème de dernière minute, sans énervement.
Pas de problème pour se garer, donc j'arrive en avance, c'est bien de pouvoir commencer tranquillement, en ayant pris le temps d'un échange, de sourire, de s'arrêter un peu.


Bon, ensuite, ça se gâte entre impolitesse et désinvolture, mais je gère, plutôt bien, tellement bien que je m'en félicite in petto ! Sauf que je suis énernée pour un moment quand même, et plus encore en découvrant - par hasard - une heure qui se promène dans l'emploi du temps sans raison, et surtout sans que j'en sois le moins du monde prévenue ! - mais en parler ça aide, surtout quand les interlocuteurs s'ingénient du coup à vous faire rire !
Et ça repart, pleine de bonnes intentions. Mince, encore un ! Allez, toujours calme, et ça se passe quand même plutôt bien.
Encore une heure, un peu bavards, pas très attentifs, mais on avance correctement.

Oui, sauf que maintenant il faut remplir le rapport, et manger en 15 min avant une réunion qui n'augure rien de bon.

Ce doit être un jour béni, la réunion se passe très bien et va exactement dans le sens que nous souhaitions. Enfin, du moins jusqu'à l'intervention des syndicalistes de service qui se fâchent brusquement quand tout le monde se réjouissait... Sans incidence, sinon de refroidir un moment l'atmosphère.

Puis encore un moment pour essayer de régler le problème de cette heure fantôme et ce devrait être bon pour la journée.
Le temps de passer à la banque. Ouf, enfin un moment pour se poser !

Pas longtemps, une petite tornade ne va pas tarder avec ses devoirs et sa tendance très très affirmée à les repousser le plus possible, mais un moment de vrai calme pour une journée dont le bilan devrait tout de même être plutôt positif : réjouissons-nous, c'est toujours ça de pris !

dimanche 14 septembre 2008

Un rayon de soleil se glisse par la fenêtre ouverte, certes au prix du vent qui renverse pots de fleurs et séchoir, mais cela reste du plaisir à prendre.

mercredi 10 septembre 2008

Mercredi à nouveau libre, étrangement j'en avais perdu l'habitude après en avoir pourtant bénéficié durant des années. Cela ne saurait durer c'est certain, mais pour ce premier jour, me voilà toute désorientée de tout ce temps qui s'écoule presque lentement !

mardi 9 septembre 2008

Le rayon vert

Prendre le temps. Redécouvrir l'enfance. Accueillir une nouvelle élève pas du tout inconnue qui s'efforce d'une manière touchante de rattraper un retard imaginaire. Croiser les sourires chaleureux des anciens, de ceux qui n'affectent pas encore de regarder ailleurs. Plaisanter et obtenir en retour la bonne réaction, ce qui n'était plus du tout possible, ni dans un sens ni dans l'autre en fin d'année !

Rentrer chez soi dans un rayon de soleil et découvrir soudain avec effroi des cheveux épars... avant d'en sourire puisque le coupable n'est pas encore là pour le voir : décidemment un vrai petit diable de bibliothèque rose sous ses allures de garçon rebelle !

Avoir le temps, si, si, tout le temps de faire ce qui était prévu et d'en profiter encore un peu quand même...

dimanche 7 septembre 2008

Grandir

Au fond, ce n'est jamais fini et c'est très bien comme ça. Les gens qui se figent pour le reste de leur vie dans une attitude, des certitudes inébranlables, c'est aussi triste que terrifiant.

Comment en arrive-t-on à pareille réflexion à partir du retour sur le devant de la scène de François Bayrou ? Ah, décidemment, encore un retour en arrière, "de fil en aiguille" : j'aimais bien toute jeune adulte remonter le fil des événements avant de m'endormir, bien plus efficace que les moutons - et bien plus intéressant !

Donc, tant pis pour les convictions et les frontières à ne pas franchir : il me parle de plus en plus cet homme là. Et quel rapport avec l'évolution permanente ? Et bien en vrac le hard, la boxe, les fonctionnaires, les publicitaires (euh, non, pas les publicitaires en fait !). Tous les domaines où j'ai réalisé un jour avec surprise que je me fiais sans m'en rendre compte à des stéréotypes. Avec surprise et une petite honte tout de même d'avoir suivi le mouvement sans même le savoir.

Alors maintenant j'essaie. De me fier à mon instinct. De décoder les premières réactions. D'accepter de (me) poser des questions. D'entendre. De multiplier les sources sans ostracisme.

Ce qui me rappelle un autre souvenir, peut-être contradictoire mais pas vraiment. Non, au fond, personne ne change réellement. Mais oui, il est toujours possible de grandir.

samedi 6 septembre 2008

C'est reparti !

Et voilà, la rentrée a eu lieu...

Lundi, une semaine complète, donc il faut s'y remettre, plus le choix. Le réveil qui sonne bien trop tôt, répéter dix fois au petit stroumph qu'il est l'heure, tenter des créneaux improbables avant de trouver une place, trop tard pour le café "ça sonne" et hop, plus une seconde pour penser à quoi que ce soit d'autre jusqu'à la récré, café (enfin !), brouhaha, élèves qui essaient d'entrer sans interruption, messages urgent pour hier, retour dans le tourbillon, appel-sortez votre matériel-début de lecture-entrée d'un surveillant-lecture-question-même question-autre surveillant-élève en retard-où en étions-nous ? présentation du travail - question - même question - et encore la même... non, tu n'as pas bien écouté la consigne - fais attention en recopiant regarde c'est écrit là - explication - questions - notez ce qu'il faut voir pour la prochaine fois - non, tu ne t'en souviens pas : tu l'écris - oui, une seconde, je n'ai pas fini de noter sur le cahier de textes - au revoir - range ta chaise s'il te plaît - bonjour - asseyez-vous - appel - sortez votre matériel... ... ...

Bon, allez dès lundi, je trouve aussi le temps pour les rayons de soleil, tiens comme ce grand gaillard qui porte le même nom et possède le même regard que ce petit bout d'il y a trois ans "il n'y a qu'avec vous que j'ai eu de bonnes notes..." avec juste un peu de mélancolie dans l'expression...

jeudi 28 août 2008

Du casse toi pauv'con...

à "débrouillez-vous, c'est notre (sic) mission" on dirait bien que le mépris devient la norme...

mardi 26 août 2008

Kim Stanley Robinson

Chroniques des années noires

J'aime beaucoup, vraiment beaucoup, lire des livres de SF. Du coup, je dévore tout ce que je trouve des auteurs qui ont su me captiver et... me retrouve à court de munitions alors même que j'ai enfin du temps pour lire : l'horreur !

Du coup, je reprends ce livre abandonné pourtant bien après les cinquante premières pages - je ne sais plus où il était question de s'accrocher dans tous les cas jusqu'à la 50° - et, surprise, me voilà passionnée. Religion, enfin plutôt spiritualité, voyages mythiques, uchronie, et un auteur qui sait écrire... Je me demande bien ce qui m'avait rebutée à la première lecture. Enfin, non, je soupçonne très très fort une grosse fatigue à tous les niveaux, qui aurait même réussi à m'empêcher de m'évader dans un livre, un comble !

Bref, je profite des jours sans vraies contraintes qui restent, du calme et du balcon ensoleillé pour rêver de renaissances, de soufisme, d'alchimie, de bardo, découvrir (et vérifier parfois !) une nouvelle approche de la religion musulmane, et bien sûr un monde imaginaire où je tente d'identifier des pays bien réels. Oui, vraiment tout ce que j'aime. Sans oublier les références incontournables à la Déesse originelle !

lundi 25 août 2008

Le temps

Six mois déjà, seulement six mois... Voilà donc un peu plus de six mois que je suis propriétaire. Pas vraiment ce que je voulais, pas vraiment achevé, mais on dirait bien qu'en ce moment le positif l'emporte : un calme olympien - sauf au réveil des voisins mais ça ne dure qu'un instant. Mal placé l'instant, surtout en vacances, mais un instant seulement.

Donc le calme, la tranquillité, la vue sur l'horizon sans mur, sans voisins qui s'efforcent de regarder ailleurs lorsque les fenêtres s'ouvrent ensemble, c'est... reposant. Salutaire pour tout dire, j'avais complétement oublié à quel point le silence est un bienfait pour l'âme, un hâvre, un vrai répit pour pouvoir affronter les jours du quotidien.

Bon pour le coup, entre la paix, les vacances et la chaleur, les travaux n'avancent plus, alors même que, au fil des mois justement, tous les défauts plus ou moins bien cachés par les prédecesseurs apparaissent... Mais tant pis allez, je m'y remettrais bien un jour sérieusement, quand le temps aura repris sa course folle, mais la perspective de pouvoir alors se retirer un moment, je la savoure déjà !

Alors, six mois déjà, oui il fallait bien se fier à l'instinct même si je suis loin du rêve de la petite maison entourée d'un jardin, même si ce ne sera pas le terme du voyage, l'enracinement définitif, pour une fois, apprécier le présent...

dimanche 6 juillet 2008

Incompréhension

C'est parfois si difficile de se comprendre...
Une jeune femme qui semble pleine d'énergie et d'enthousiasme,à la fois furieuse et désolée de ne pas comprendre celui qu'elle pense aimer, qui semble l'apprécier mais se refuse à s'engager clairement.
Sa colère et son désarroi, tout me ramène à une période de moins en moins proche mais qui reste si profondément inscrite en moi qu'elle pourrait tout aussi bien dater d'hier.
Ce n'est pas si facile de briser les barrières élevées jour après jour, année après année, et pourtant même moi qui suis tellement consciente de leur présence, il m'est arrivé d'en vouloir à qui ne les abattait pas aussitôt.
Et pourtant, jamais je n'oublerais ce vertige, cet abîme terrifiant, ce mur de briques qui a failli m'emporter dans la folie. Une impression impossible a réellement décrire mais qui reste gravée à jamais : exactement comme si un mur bien concret me séparait soudain de ma réalité, comme si j'étais emmurée vivante, sans parole et pire encore sans pensée possible. Alors être capable à ce moment là, et même après avoir vécu cette terreur là, de comprendre l'autre, de simplement tenir compte non pas de ses sentiments mais de son existence même... c'était surhumain, en tout cas bien au-delà de mes forces...
Alors oui, je comprends qu'on reste silencieux et fermé face à quelqu'un qui se livre et attend une réponse. Je comprends, et cela ne m'empêche pas de lui en vouloir si c'est moi qui me livre et attend...
En fait, à bien y réfléchir, c'est un vrai miracle que les couples se forment, que les solitudes se rencontrent !!!
Mais décidemment non, je n'envie pas ceux qui n'ont jamais connu ces interrogations, ceux pour qui tout semple simple et évident. Rien à faire, je n'ai pas envie dêtre comme eux.
Compliqué ? Peut-être. Mais les difficultés surmontées, c'est bien plus passionnant aussi....

vendredi 6 juin 2008

Fatigue

Fatiguée, je suis fatiguée. Fatiguée de me battre, fatiguée de répéter tous les jours les mêmes gestes, les mêmes actes. Fatiguée de sourire, de m'obliger à y croire "quand même".

Rien que de très ordinaire en somme, et fort bien partagé. Mais le premier moment de reconnaissance passé, non cela ne console en rien, ni ne redonne cette énergie qui s'épuise comme l'eau dans le sable...

Il paraît qu'il faut écrire ses griefs puis déchirer la page. Je ne crois pas trop à ce genre de pratiques plus ou moins "magiques". Mais écrire, c'est vrai, permet quand même de mettre un peu - un peu - à distance ce poids qui menace de devenir insupportable.

"Retrouvé" presque par hasard une ancienne relation sur le net, il dit que les épreuves vécues, avec le recul, n'ont pas été si difficiles parce que traversées à deux. C'est peut-être une part du problème, mais je n'en suis pas si sûre. Parce que je ne voudrais certainement pas imposer à l'autre mes états d'âmes, parce que je devrais plus encore me forcer à sourire, à faire croire que tout va bien, que je suis forte et libre...

Pleure à ma place, j'sais pas comment, paraît qu'les larmes ça goûte le sel, et qu'ça fait fondre les grands glaciers, pleure à ma place.... Dommage, rien sur les sites de partage. Les chansons mélancoliques me remontent toujours le moral. Les films aussi, quand ils sont fait avec tendresse, mais là pour le coup c'est le temps qui manque. Bon, je vais remettre le disque, et puis dormir. ça ira mieux demain, sûrement.

mardi 1 avril 2008

Retour

mais de quoi au juste ? des montagnes russes ? du printemps ? pas du désir en tout cas, pas encore peut-être. Et pourtant si, comme un frémissement, des mots qui s'ajoutent les uns aux autres, une réserve qui s'estompe, disparaît en douceur, des élans qui rien n'interrompt.

Et oui, comme d'habitude, comme toujours, en fait c'était si facile et si simple.

Mouais, sauf que le temps passe, et le retour je commence à bien le connaître. Alors non, rien de facile, rien de simple, juste un retour plutôt agréable. Juste en profiter, l'accompagner tant qu'à faire.

vendredi 11 janvier 2008

Défouloir genre bouteille à la mer...

Une semaine depuis la rentrée. Une semaine seulement alors que j'ai l'impression d'y être depuis des siècles...

Quand rien ne va, tout concourt à la fatigue, au découragement.

Rien ne va ? Mais si pourtant, de jolies choses, des sourires, un rayon de soleil, une découverte, un texte intéressant, un regard amical...

Non décidemment, cela doit venir de moi, fatigue et petits soucis qui prennent des proportions... fatigantes. Un cercle pas du tout vertueux, et l'ombre qui menace à nouveau.

Une ombre qui revient, plus aucune échappatoire possible à présent : elle revient. Trop souvent. Trop vite aussi.

Ecrire allège un peu la pression, mais pas assez encore.

Allez repos complet pour les heures qui viennent, rien d'important, rien n'est urgent, il faut sauver les meubles...

mardi 8 janvier 2008

Coup de blues

Marre. Un moment de déprime grave. Quand rien ne va, quand tout blesse au-delà de l'agression, à supposer même qu'agression il y ait bien eu...
Un regard qui vous traverse, semble bien vous éviter.
Une confrontation, une dispute de trop.
Une fatigue que rien ne parvient à vaincre, que l'on n'espère même plus vaincre. Quand chaque pas devient combat.
Marre.

Juste un coup de blues. Il faudra bien continuer quand même. Alors croire que ce n'est que passager, que tout reviendra, redeviendra...