jeudi 27 octobre 2011

Jeudi, déjà ?!?

Une pluie ininterrompue vient de succéder au vent furieux qui a soufflé toute la nuit.
Le temps passe à son rythme qui n'est décidément pas le mien.
De liens en liens, mais pas tant que cela, des retours, des départs, des nouvelles pas toujours bien roses.
Du temps pour lire mais pas tellement le désir nécessaire, ou rien d'enthousiasmant peut-être, non finalement c'est bien un manque d'appétit - parfaitement inédit d'ailleurs.
Des nuits agitées qui finissent en réveils tardifs.
Deux vies parallèles, et en même temps pour le coup les rencontres sont plus douces et cent fois plus agréables.
Et du travail, tout le temps, rien d'insurmontable, rien d'envahissant, c'est juste que je n'arrive pas à décrocher, pas du tout. J'y pense tout le temps et j'y reviens plusieurs fois par jour malgré toutes mes bonnes résolutions.
Des jugements à l'emporte-pièce, des critiques haineuses, une atmosphère délétère, mais je renonce chaque fois à la brève tentation de répondre. A quoi bon ?
Du calme, beaucoup. Une série quotidienne pleine de bons sentiments. Du temps, luxe suprême quoi qu'il en soit. Quelques recettes à peaufiner. Une à la fois pour cause d'estomac devenu fragile. Un certain confort tout de même et je m'en rends bien compte.

L'automne serait bien plus supportable en couple amoureux devant un feu de cheminée. Mais il ne faut pas s'y tromper : la mélancolie possède elle aussi bien des charmes !

vendredi 21 octobre 2011

Moi, j'assemble des mots...

Ecrire sans autres contraintes que celles qui vont structurer le texte, sans autre justification que le plaisir.
Ce plaisir intime et secret de voir des idées prendre forme, ce plaisir sensuel de l'outil qui glisse sur le papier, presque animé de sa vie propre, ce plaisir accueilli d'un air modeste de voir s'éclairer le regard de l'auditeur, d'entendre un murmure flatteur, ce plaisir si rare de partager une pensée, un rêve, une chimère.
Ecrire pour rien, pour soi, pour l'autre. Voir naître une histoire, surgir un thème, découvrir la force d'une passion qui se glisse presque inconsciemment de l'âme aux lettres.
Ecrire en toute confiance, en toute amitié, à égalité.
Se dire, se retrouver, se reconnaître dans les mots d'un autre.

Longtemps, longtemps, il n'y eut que la lecture. La puissance du Verbe nul besoin de catéchèse pour en ressentir tout le poids. Il eut fallu peser, mesurer, chaque mot, toujours choisir celui-là seul qui convient, qui met au monde pour oser prendre la parole... même écrite. Car du texte naissaient les mondes, et les portes. Les portes vers l'ailleurs, vers l'idéal, les portes de l'intime, celles qui éclairent le tumulte de confuses sensations, celles qui mènent aux arcanes secrètes de l'univers.

Sur l'autel de l'imagination aujourd'hui se sont rejoints des mots, des mots écrits, des mots dits, des mots choisis, des mots surgis, des mots liés d'une secrète alchimie.
Et ce fut doux et fragile et rassurant.

dimanche 16 octobre 2011

Faut-il être raisonnable ?

Faut-il voter pour quelqu'un qui ne nous a pas convaincu, que l'on n'envisage pas dans le rôle auquel il prétend ?
La réponse me semble être dans la question...
Et pourtant il semble qu'il faille être raisonnable, que le but soit plus important que l'étape, que les jeux soient déjà faits.
Mais non, moi je ne veux pas établir de stratégie, fut-elle "gagnante". Lorsqu'on me demande mon avis, je souhaite l'exprimer cet avis qui, paraît-il, ne peut être majoritaire. A quoi bon me le demander sinon ?
Sans compter que tout de même chat échaudé craint l'eau froide.
Jamais plus je ne voterai par défaut.


Faut-il voir un signe dans le fait que les liens refusent obstinément de s'insérer dans ce message ?... Je lance quand même, quelques lignes dans l'océan, ce n'est guère important de toute façon.