lundi 28 septembre 2009

Mal à l'aise

Voilà longtemps, j'étais assez troublée que l'on poursuive les criminels de guerre plus de trente ans après les faits.
Depuis toujours, ou du moins aussi loin que portent mes souvenirs, l'existence des prisons, quel que soit leur état par ailleurs, me perturbe.
Et pourtant, j'ai toujours été passionnée par l'étude de la loi, quelle soit civile ou religieuse, et les séries judiciaires ont toutes les chances de me retenir.

Voilà longtemps, dans un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, il était dans l'air du temps de parler de la sexualité des enfants.
Très nombreux me semble-t-il étaient les artistes connus aussi pour leur goût des très jeunes filles, écrivain, comédien, chanteur, ils l'évoquaient sans tabou.
Pendant longtemps, j'ai lu sans réserve aucune les livres de Matzneff, et je le croyais tout naturellement.

Mais aujourd'hui... Aujourd'hui un malaise persistant, sans prendre parti, sans approuver qui que ce soit, juste un malaise qui ne passe pas.

dimanche 27 septembre 2009

Des choix et du destin qui donc connaît les arcanes...

Non, ce n'est pas l'heure du bilan. Mais au fil des pensées qui dérivent, à force de blogs évoquant la solitude, la différence, l'introspection... je réalise que finalement je n'ai donné l'essentiel qu'à ceux qui prenaient, quand j'apprécie bien davantage en théorie ceux qui demandent avec pudeur et délicatesse, quand le don selon toute vraisemblance est passé inaperçu...

Etrange alchimie des relations humaines qui vous éloigne de l'idéal, inaccessible seulement par maladresse, rendez-vous manqués, signes trop discrets ou mal compris, et non inaccessible par nature comme il semble pourtant aux moments de découragement.

D'un autre côté, donner à celui qui prend sans s'embarrasser de questions, de nuances, de respect de l'autre parfois... je me demande ce que cela signifie au fond de mes désirs réels. Trop facile peut-être d'y voir surgir les failles, de parler de vulnérabilité. Sans y croire vraiment en réalité, parce que je sais bien ne pas être si fragile, parce que d'autres sont bien plus à plaindre, couturées, cassées, sans ressort. Et si c'était tout simplement plus facile de céder que de répondre vraiment à l'attente d'un véritable échange, d'une rencontre authentique...

Et pourtant, lorsqu'une parole extérieure, professionnelle, de tout le poids de sa compétence pose comme une évidence "un parcours pas facile", le baume qui s'étend aussitôt révèle tout autant qu'il l'apaise un instant la profondeur de la blessure toujours niée.

Et, au bout du compte, personne, plus personne. Ni prière esquissée, ni conquête martiale, pas même une présence immuable et rassurante, une complicité discrète. Etre seule, se sentir seule, ou simplement se savoir sur un chemin solitaire ? Avec des étapes de découragement inévitables, juste des étapes...

Photobucket

lundi 21 septembre 2009

Nuages en déroute

Une journée qui s'annonçait parfaite ou presque, et puis sans prévenir un petit coup de déprime aux douze coups de ... midi, enfin un peu plus tard à vrai dire, mais "13 h 20" c'est tout de suite moins parlant !

Ô surprise, c'est ce temps libéré imprévu qui me pèse... A moins que ce ne soient les prémisses de l'automne...

Bon, puisque ce qui était prévu n'est plus envisageable, autant en profiter pour le classement en retard. En prenant tout mon temps parce que le classement ce n'est jamais qu'une goutte d'eau dans l'océan : toujours à refaire, encore et encore ! Et bien entendu, à force de prendre tout son temps, le perfide il en arrive à passer trop vite. Du temps libre imprévu, ah bon ? Où ça ?...

Quoique. Retrouver sur Deezer des titres de Johnny Thunders. Prendre RV chez l'esthéticienne pour profiter enfin de mon bon cadeau. Ecouter, mais écouter vraiment, sans interruption, sans autres préoccupations en tête, le dernier Jean Guidoni. Surfer de temps en temps, entre deux autres occupations, sans parer au plus urgent, sans avoir à choisir entre deux pages également savoureuses. Préparer un dessert d'enfance qui embaume. Vérifier que tout est à jour pour la semaine (d'autant que c'est un plaisir qui devient rare au fur et à mesure que les semaines se succèdent !) Se sentir libre de ne pas accepter ce projet chronophage qui se profile, tout en imaginant comment le concrétiser et s'en féliciter peut-être. Voir diminuer considérablement la pile "à voir quand j'aurais plus de temps". Jeter sans regret les "peut-être plus tard". Finalement, elle pourrait bien être aussi bien que prévu cette journée !




Et d'ailleurs ce soir RV avec Boston Justice, après Le Battlestar Galactica intriguant d'hier soir... non, ce ne devait être qu'un nuage égaré !


Le temps, parfois...

D'hier

à

aujourd'hui

samedi 19 septembre 2009

Patrimoine réservé...

Pleureuse

Cela devient une habitude : beaucoup trop de monde pour une visite digne de ce nom, et un guide fatigué, voire épuisé, légèrement dépassé, qui se contente d'un minimum d'informations. "Si vous êtes d'ici, vous connaissez...", "Je vous laisse regarder..."

Bon, j'ai quand même glané deux, trois informations, profité du soleil, des joies de l'observation d'une foule hétérogène, et c'est toujours mieux que de passer du ménage à la lessive à... entre deux préparations de cours !

Revenir certes, mais justement, sans guide, ce ne sera guère plus enrichissant !

Pleureuse assise

vendredi 11 septembre 2009

Cause à effet ?

Hum, je me demande ce qu'il faut penser d'un mal de tête persistant tout au long d'une journée mais qui s'évanouit mystérieusement sur le chemin du retour à la maison...

Migraine Pictures, Images and Photos

Voyons, je récapitule. Premier réveil vers 5 h du mat' - et comme ce n'est pas la première fois, je soupçonne un bruit nocturne dans ces eaux-là... - et du coup un réveil difficile à 6 h. OK, de toutes façons, le réveil à 6 h une fois ça passe, jour après jour, c'est forcément difficile ! L'estomac lui aussi trouve qu'il est trop tôt pour avaler quoi que ce soit.
A la recherche d'une place pour déposer sa voiture quelque part, même en payant, même relativement loin, mais le vendredi c'est vraiment un parcours du combattant, à plus forte raison quand des travaux s'en mêlent !
Bon, arrivée à l'heure au milieu d'un groupe tout sourire, à priori tout s'annonce bien.
Sauf que c'est là que se manifestent les premiers signes d'une migraine bien établie, du genre à ne pas vous lâcher quoi qu'il arrive...

Petits gabarits, yeux encore étonnés, questions naïves... répétées ad libitum. Soleil, ambiance studieuse, temps bien maîtrisé. Migraine bien installée.
Des plus petits aux plus grands. Ils ont déjà pris leurs marques eux aussi, il faut rappeler les règles à l'entrée, à la lecture du texte, pendant l'énoncé des consignes, presque à chaque fois que l'un ou l'autre prend la parole... Un peu d'air frais devrait soulager ce mal de tête lancinant. Un petit café aussi - quand je pense aux bonnes résolutions de l'été, si faciles à tenir alors...
Les ordinateurs refusent déjà les mots de passe, la doc. a déjà des demandes, des propositions, des plannings urgents qu'elle ne peut évoquer "que pendant la récréation", déjà une pétition à signer (plus que justifiée, ce n'est pas la question), la grippe A, les bons mots, la sonnerie inaudible.

Les mêmes et les mêmes attitudes, les mêmes rappels. Répéter, répéter, il en restera bien quelque chose !

Nouvelles têtes, même douleur. Tiens, au fait, voilà bien le 4° depuis ce matin qui demande à aller à l'infirmerie... Cette migraine serait-elle en relation avec "le" virus ?...

Ce devait être la faim, ça va beaucoup mieux. Une émission sur les relations citoyens police hier soir. Ah ? Du coup, les anecdotes personnelles fleurissent. Tiens, la nouvelle madame SVT a l'air bien sympa. Le monsieur au nom prédestiné pour la profession me rappelle quelqu'un. Mince, la douleur revient. Un café, un second, allez il paraît que cela dilate les vaisseaux responsables des migraines.

Tiens, la salle des profs est fort peuplée, voilà bien longtemps que je n'avais vu tant de collègues un vendredi après-midi... C'était devenu un jeu que de compter les quelques courageux de la dernière après-midi. Je me demande combien seront encore là après les emplois du temps définitifs...

Allez, encore un effort, en plein soleil, c'est bien agréable malgré tout, bien mieux qu'une rentrée pluvieuse quoi qu'on en dise. Les escaliers commencent à redevenir durs à monter.
Deux heures un peu longues mais relativement fructueuses, pas trop de tire-au-flanc, pas tellement d'éclairs de génie non plus...

Pas de PV en vue - mais il paraît que cela ne veut rien dire, une collègue expliquait justement à midi avoir reçu un rappel pour une contravention jamais vue sur son pare-brise. Pas trop de circulation. Les derniers escaliers, un grand verre de cranberrie bien frais. Vérifier si c'est bien ce soir que le club d'échecs fait sa réunion de rentrée. En profiter pour utiliser un peu l'ordinateur avant le retour du collégien. Tiens ? Je n'ai plus du tout mal à la tête...

Star Glitter Pictures, Images and Photos

mercredi 9 septembre 2009

Sérénité

Presque une semaine déjà, presque seulement parce que l'accueil ne compte pas de la même façon tout de même... Tout va bien pour l'instant - si l'on excepte les réveils (trop) matinaux jour après jour !

Mais ce matin, alors que je venais tout juste de commencer un petit café, première mauvaise nouvelle à propos de mon emploi du temps... Pour une fois, je râle, en vain à vrai dire. Mais ô surprise, à la récréation, tout s'est arrangé... Bon, je ne me ferais pas violence pour autant, et je vais continuer à ne pas trop apprécier ceux qui tiennent à leurs avantages et à leurs plaisirs sans même considérer l'autre. Mais pour une fois, je ne suis pas mécontente d'avoir réagi !

De prime abord, les élèves sont en majorité sympathiques et de bonne composition (ça devrait me changer agréablement de l'année dernière !) et les projets amorcés l'an dernier en bonne voie. Ma programmation avance correctement et le temps ne me manque pas, c'est même très étrange cette sensation d'avoir le temps... le souvenir des dernières semaines de travail - voire des derniers mois ! - est tellement pesant que j'apprécie pleinement de redécouvrir un rythme allégé qui plus est à un moment où tout le monde est encore en pleine forme !

Bon, en forme, en forme... en fait j'ai abandonné le billet mercredi soir, incapable de me concentrer sur les mots... Il n'empêche, j'apprécie vraiment ce début d'année et c'est tout de même devenu suffisamment rare pour le souligner !

vendredi 4 septembre 2009

Déjà fini, déjà de retour !

TEMPUS FUGIT Pictures, Images and Photos

La semaine est finie... Ce matin encore, j'ai commencé à remplir le cahier d'appel dans la case du lundi, et pourtant ce soir j'ai (presque) l'impression de n'avoir jamais arrêté. La course permanente, les modifications de dernière minute, les communications urgentes entre deux portes, les oublis, la désinvolture de certains, tout est de retour - sans transition.

Etrange sensation.

En fait, non, il y a une différence. Une énorme différence même. La fatigue ne s'est pas encore accumulée, les déceptions sont encore minimes, éparses, les bonnes surprises émaillent elles aussi les heures, et la semaine finit sans que l'on en ressente tout le poids... Oui, tout un monde de différence en fin de compte !

Certes un regard peu amène par ici, une plaisanterie douteuse par là, le désarroi auquel jamais je ne m'habituerai dans lequel vous plongent certaines questions innocentes, mais dans l'ensemble sourires, soleil, bonne volonté prennent la part du lion.

Laura Ingals Pictures, Images and Photos

Bon week end !