lundi 24 mars 2014

Au soir du 23 mars

Ce n'est pas vraiment une surprise, mais ça fait mal quand même. Et pourtant il n'y a eu que peu d'abstentions ici.

Et la tentation de croire que peut-être ce n'est pas tout à fait le FN, ou encore que c'est la misère et le désespoir qui s'expriment. Sauf que de si fragiles barricades bien sûr ne tiennent pas plus d'une minute.

Non, c'est juste désolant, et bien triste que l'autre voie de révolte n'ait recueilli que si peu d'adhésion.

jeudi 20 mars 2014

Regarder ce qu'il y a de beau (...) par-delà la colère des hommes qui ont peur

Douleurs tenaces et fulgurantes à la fois pour fêter le printemps, avec le ciel qui s'est couvert le tableau est complet.

Mais je tombe opportunément sur ce titre de Jacques Brel



même si je connais bien mieux celle-ci :



L'aventure commence à l'aurore
A l'aurore de chaque matin
L'aventure commence alors
Que la lumière nous lave les mains
L'aventure commence à l'aurore
Et l'aurore nous guide en chemin
L'aventure c'est le trésor
Que l'on découvre à chaque matin

Pour Martin c'est le fer sur l'enclume
Pour César le vin qui chantera
Pour Yvon c'est la mer qu'il écume
C'est le jour qui s'allume
C'est le blé que l'on bat
L'aventure commence à l'aurore
A l'aurore de chaque matin
L'aventure commence alors
Que la lumière nous lave les mains

c'est exactement l'écho qui convient à la journée.

Mon après-midi de liberté du jeudi ensuite, plus souvent synonyme d'intendance et de copies en réalité, mais aujourd'hui j'ai apprécié le simple fait d'avoir réalisé tout ce qui était prévu au programme. Même si d'autres tâches attendent et attendront longtemps encore, je choisis de voir ce qui est accompli, dans les temps et sans heurt. Puis de prendre le temps, le temps de retrouver Alicia Florick et la délicieuse prononciation de son prénom, le temps de revoir le dernier épisode de Merlin même si je trouve l'épilogue un brin décevant, puis d'aller vérifier de ci de là que cette version n'a pas pris tant de liberté avec le mythe finalement. Le temps de remonter un peu la liste de favoris et les mails à lire "plus tard, quand j'aurais plus de temps".

Et voilà déjà la nuit à l'extérieur, la douleur qui s'estompe et la douceur de vivre en paix, en acceptant, même très provisoirement, de n'avoir guère de prise sur l'avenir et les comportements des autres.


Revoir aussi le sourire et l'accueil de M., la complicité récente mais toujours renouvelée avec S., les petites merveilles créées par les élèves en arts plastiques - bien encouragés par la collègue toujours partante, toujours d'humeur égale, qui affiche pourtant des convictions révolutionnaires en ces temps d'élections, l'appréhension de la collègue si discrète qui se retrouve en bonne place sur la liste du Front de gauche pour son entretien radiophonique du jour... plein de petites étoiles finalement pour faire scintiller la journée.





lundi 17 mars 2014

Mythes universels

The Origins of the World’s Mythologies, « Les origines des mythologies du monde » (Oxford University Press), a paru en janvier 2013, et, hors de petits cercles de spécialistes, il est passé remarquablement inaperçu. Le projet et la théorie de Michael Witzel, professeur de sanskrit à Harvard (Massachusetts), sont pourtant d’une extraordinaire portée.

Qu’on en juge : l’éminent linguiste dit avoir retrouvé rien de moins que les bribes de nos premières histoires, celles qui peuplaient l’imaginaire des quelques centaines d’Homo sapiens qui venaient de quitter l’Afrique de l’Est, voici 65 000 à 40 000 ans, avant de se répandre à la surface de la Terre.

De ces légendes primordiales, ou plus exactement de ces représentations de l’homme et de l’Univers, dit Michael Witzel, il reste encore les échos dans les grandes mythologies du monde.


https://www.google.fr/#q=http:%2F%2Fwww.lemonde.fr%2Fculture%2Farticle%2F2014%2F03%2F13%2Fil-etait-une-fois-les-mythes_4382701_3246.html&safe=off

http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/03/13/il-etait-une-fois-les-mythes_4382701_3246.html


A vrai dire, je pensais qu'une telle étude existait depuis longtemps...

Et soit j'ai mal lu Jung (très possible), soit je l'ai interprété à ma manière (hautement probable également) mais je n'en arrivais pas à la même conclusion que l'auteur de l'article. Je pensais (pense) que l'inconscient gardait une trace de l'évolution.

samedi 15 mars 2014

"Je suis né en manque d'une chose étrange..."

J'ai tout effacé.

Mon professeur de lettres de quatrième et de troisième, que j'admirais en silence mais suffisamment pour aller lui demander son adresse en fin d'année (et la voir de près pour la toute première fois, quand j'y pense, c'était vraiment un autre temps...) m'a écrit par la suite "Une lettre ne rougit pas, disait Cicéron" pour m'encourager à me livrer davantage.

Une lettre permet de mettre un peu à distance certes, mais quand accepter certaines idées est déjà difficile, les voir écrites devient une épreuve que je n'arrive toujours pas à affronter.

Pourtant, au fond, je ne crois pas avoir réellement honte de ce que je ressens. Je suis consciente que l'on ne peut tout maîtriser et que ce n'est pas souhaitable d'ailleurs. Et, en même temps, j'en repousse l'expression, même dans ma propre tête, mettre des mots sur certaines choses m'est insupportable. Au sens propre. Comme si les mots leur donnaient une réalité. Comme quoi le Verbe n'a rien d'une métaphore pour moi !

Périodiquement, j'essaie de comprendre, d'identifier une origine, à défaut un processus. Mais c'est toujours peine perdue pour l'instant.

Aujourd'hui, j'essayais d'écrire sur mes relations difficiles avec mon fils. Je crois qu'elles sont liées à une incapacité bien enracinée vis-à-vis de toute la gent masculine.

Et pourtant, je me souviens de moments de grâce, de - rares - rencontres évidentes, où tout était simple et clair. Naturel.

Mais c'est loin d'être le quotidien, et cela ne l'a jamais été. Nombre d'êtres me sont incompréhensibles, étrangers. Et j'ai ressenti cela même devant un tout petit enfant, mon enfant pourtant. L'altérité fondamentale.

Donc ce ne pouvait pas être, pas seulement, une réaction de défense face à la force brute. La fuite devant les conflits, la souffrance viscérale qu'engendrent les cris, la violence, l'indifférence aux sentiments des autres. Entre souffrance et mépris en réalité, plus le temps passe et plus le mépris l'emporte, mais malgré tout le coup d'abord ressenti dans le plexus solaire demeure bien réel dans les situations de crise, qu'elles me concernent directement ou non.

C'est d'autant plus difficile que les temps semblent plus propices que jamais à ceux qui crient, qui s'imposent, qui avancent en écrasant les autres, sans une once de regret, avec une insolente fierté même. Et en écrivant cela, je réalise que les images qui me viennent appartiennent de plus en plus aux deux sexes en fait.




Bon, quand écrire devient aussi laborieux, mieux vaut que je laisse tomber. Un jour peut-être je trouverai le bon fil pour dénouer tout cela mais ce ne sera pas plus aujourd'hui qu'hier.

mardi 11 mars 2014

Au fil des jours, plaisirs minuscules

Seconde tentative. En fait, ce n'est pas si facile d'écrire sur ce qui va bien. De toutes petites réussites du quotidien en somme.

Mais je suis les bons conseils, c'est bien aussi de se retourner sur les points positifs. Sauf que les mots et les phrases s'y dérobent, ou en tout cas les miens. Alors pourquoi pas une liste (beaucoup moins professionnelle et alerte, certes).

Le sommeil, de retour, paisible et d'une seule traite sans plus trace de cauchemars angoissants.
Plus aucun papier, ni compte, ni facture, ni démarches en attente.
Plus de courrier à écrire, plus de culpabilité pour ceux que je n'aurais toujours pas rappelé.
Le désir et la disposition nécessaire pour la lecture revenus, et donc une pile qui a enfin visiblement diminuée.
Pas une copie, pas un cours qui attende que j'aie l'énergie de m'y mettre.
Surfer à loisir sans renoncer à rien pour cela, sans rien repousser, sans le regard rivé sur l'horloge.
Voir et revoir, et en VO, les scènes qui m'émeuvent, qui me font sourire, qui me redonnent le moral.
Tenter du coup tranquillement de saisir les accents, la syntaxe, les expressions, entendre d'autres émotions.
Cuisiner un peu, pâtisser un peu plus encore, sans trop de succès mais tant pis, ça reste très agréable.
Profiter des rayons du soleil quand ils sont là et non un moment volé quand c'est possible.
Ecouter vraiment, entendre les nuances toujours nouvelles des disques que j'aime.
Veiller sans souci du lendemain, sans perdre le fil en luttant plus ou moins bien contre le sommeil.

Alors pas de grands projets, ni de petits voyages, réels ou en salle obscure, mais ma foi de vraies vacances reposantes et riches de plaisirs minuscules et d'enrichissement intime, je ne suis pas si loin du bonheur.


C'était une bonne année je crois Frédéric MEY par luptidej

samedi 8 mars 2014

People ain't no good

Faire son deuil. Même si fatalement j'ai eu à connaître des pertes, en dehors de la première qui m'a bouleversée sans que j'en aie pleinement conscience, je ne crois pas l'avoir vécu.

La première fois que j'ai été confrontée à la mort, j'étais encore au collège, un camarade cardiaque. Quand on nous a annoncé la nouvelle, je crois que j'étais surtout surprise. Quand je suis rentrée à la maison, j'ai à peine commencé à en parler que je fondais en larmes sans comprendre. Je revoyais surtout son sourire un jour où il avait essayé de susciter le mien, un sourire franc que je n'ai jamais oublié.

Une famille presque sœur a connu coup sur coup deux drames que chacun a tenté de surmonter à sa façon, le genre de drame dont au fond je n'imaginais même pas que l'on puisse se relever. Leur vie en a été bouleversée mais elle a continué avec ses joies et d'autres peines.

Dans ma famille, je sais qu'une personne au moins ne s'est pas remise d'une disparition mais elle était loin, nous ne la voyions pas souvent, cela restait, reste, abstrait même si c'est une histoire terrible de bout en bout.

Puis j'ai vu ma propre mère s'effondrer, et souffrir longtemps à chaque anniversaire, pourtant la vie reprenait aussi tous ses droits dans le même temps.

Mais finalement la mort me reste étrangère et lointaine.

Pour la perte je n'en dirais pas autant. Se relève-t-on vraiment de tout ? Je crois que oui, et en même temps cela ne me paraît pas très correct de le penser.

Il a fallu, voilà bien longtemps déjà, accepter les "jamais plus". Je me croyais aguerrie, je me demande si je ne me suis pas plutôt anesthésiée, voire mutilée.

Et aujourd'hui, même si lorsque je m'accroche à l'espoir cette idée terrible recule, j'essaie de faire le deuil d'un futur. Qui sera aussi celui d'un espoir ancien, et celui de certitudes fondamentales. Peut-être même d'une part d'humanité. Et c'est douloureux. Tellement que je ne suis plus si sûre que cela qu'on puisse se relever de tout. Enfin si, j'y crois toujours. Mais est-ce une si bonne chose ?

Si le monde s'écroule qu'importe sa beauté ? A moins qu'il ne frémisse en rien quand nos cœurs se brisent. Ce qui est fort probable. Quel est le prix d'un bonheur absolu ? Vaut-il vraiment tous les tourments ? Si j'avais su... ce qui est impossible évidemment, mais si j'avais su, aurais-je agi différemment ?

C'est peut-être là que gît la blessure au fond, ce que j'ai fait ou n'ai pas fait pour en arriver là aujourd'hui, à ce puits d'angoisse, à cette sensation de perte irréparable. Faire le deuil.

Accepter. Renoncer.






Et toutes mes excuses à ceux qui pleurent effectivement la mort d'un proche s'ils venaient à passer par là.

jeudi 6 mars 2014

... le droit de vieillir

J'ai croisé en début d'après-midi une ancienne gloire du music-hall. Pas coiffé, pas maquillé, habillé comme tout un chacun, une petite seconde avant de réaliser.

Ce qui m'a rappelé la première fois où j'ai été consciente de franchir le cap d'une décennie (merci maîtresse qui en avait fait un événement). Je m'en souviens très bien, de l'annonce, de ma fierté d'avoir désormais "des souvenirs vieux de dix ans" (j'exagérais sans doute un peu les capacités du nouveau-né). Sauf que si je compte (je n'aime les chiffres que de façon très poétique heureusement pour moi) ce grand événement a eu lieu voilà maintenant... 44 ans !

Sauf exception les gens qui nous entourent suivent le même fil du destin et les changements ne sont jamais flagrants. Sauf longue absence ou vrai coup dur, au quotidien le temps ne marque pas tellement les visages et les corps, à peine les caractères au fond, parce que ce n'est jamais qu'un durcissement de quelque chose qui existait déjà bel et bien.

Pour ceux qui brillaient de loin, c'est tout autre chose. Même si c'est certainement très injuste, aujourd'hui cette chanson là ne me choque plus.




mercredi 5 mars 2014

" Tuer le temps est parfois un cas de légitime défense. "

Un été à Osage county

La journée idéale ce devrait être un film, un livre et le temps de vivre. Mais les journées idéales se défilent petites vacances après petites vacances. Une sorte de malédiction cinéphile. Des bandes annonces, des titres, des interviews qui donnent envie, mais pas le temps, pas le bon moment, et finalement le film n'est plus à l'affiche. A 18 ans comme à 30 ans, j'avais le choix et le temps. Mais aujourd'hui je n'ai plus ni l'un ni l'autre finalement. Pas vraiment le choix parce que deux complexes qui sortent exactement les mêmes films en même temps et les retirent de l'affiche bien trop vite, beaucoup moins de choix aussi parce qu'avec le temps, et une certaine boulimie au début, j'ai fini par voir et revoir tous les classiques et toutes les raretés qui me faisaient envie, puis par devenir bien plus exigeante. Et pas le temps parce que voilà, comme tout le monde, des routines, des obligations, et quand même un boulot qui ne laisse pas tellement l'esprit libre.

Alors j'attends ces fameuses vacances que nous avons paraît-il "tout le temps". Quelques jours, parfois beaucoup de jours en réalité, pour reprendre pied et enfin prendre le temps. Et là... à chaque fois me semble-t-il un véritable désert. Des films pour enfants, des films à grand spectacle qui ne m'intéressent vraiment pas, et allez, dans les grands moments deux films intéressants, dont l'un invariablement n'est proposé qu'une seule fois par semaine, le vendredi à 22 h 15 par exemple. Je pourrais, c'est vrai, mais mince à 22 h je n'ai plus envie et surtout j'ai le plus grand mal avec les soirées ciné - ou plus exactement avec le public en soirée.

Cette fois ce fut donc Un été à osage county, en VF parce qu'il n'y a jamais le choix de toute façon (et du coup entre les grands écrans domestiques et les versions multilingues j'ai encore moins envie de sortir à 22 h pour ce que j'aurai un jour ou l'autre tranquillement installée chez moi...). Et pour être sûre de franchir le pas, je ne me renseigne qu'un minimum, un œil sur le thème, un autre sur le réalisateur et les acteurs et c'est parti. Du coup, je ne m'y attendais pas. Ni à l'intensité, ni à la violence, ni aux échos bouleversants de ces relations familiales.

Alors certes un film intéressant qui suscite réflexions et émotions, mais une émotion que je compenserais volontiers. Comme autrefois, quand j'enchaînais les films, passion, comédie, souvenirs. Si l'un n'était pas tout à fait à la hauteur, si l'autre réveillait la douleur, cela faisait partie du plaisir. Sauf que là, il n'y a rien d'autre sinon un espoir avec les sorties du mercredi. Et le mercredi est plus que décevant, pas un seul titre qui me donne ne serait-ce que vaguement l'envie de me déplacer, ah pardon, si, un, peut-être, à la rigueur. Horaire(s) ? Dimanche 22 h 30.

Et avec tout ça, c'est le premier jour où je me réveille après une vraie nuit de sommeil. Je devrais pouvoir reprendre la lecture ce soir sans avoir à revenir en arrière et me rendre compte que je n'ai plus qu'un souvenir flou de l'intrigue et des personnages !

Par contre, le point incontestablement positif déjà c'est de pouvoir voir et revoir le même épisode de la série qui m'intéresse, en VO, en VF, en boucle, en apprenant par coeur la scène qui continue à me bouleverser après la dixième vision (phénomène rare et précieux). Et je vais oublier tout ce que je ne fais pas du coup.

Peu importe, j'ai du temps.


Citation de Albert Brie -  Le mot du silencieux - 1978.

lundi 3 mars 2014

Insomnie

Nuits agitées qui se succèdent.

Il est trop tôt sans doute pour bénéficier du temps retrouvé, peut-être attendre encore quelques jours que la fatigue accumulée s'évacue. Mais pas seulement.

Comme un passage, un maelstrom d'émotions avant la prochaine étape vers la lumière. Presque une certitude. Quelque chose change, quelque chose se prépare, et la transition n'est pas de tout repos voilà tout. Mais la confiance domine il me semble.

samedi 1 mars 2014

Un demi-siècle

Près de cinq ans plus tard, j'ai toujours du mal à réaliser.

Quelques réactions d'inconnus parfois, un reflet dans une surface réfléchissante, mais la plupart du temps il me semble être encore si proche des tout débuts de l'âge adulte. C'est une étrange sensation que de deviner de plus en plus souvent l'approche de l'autre versant et même la certitude d'une fin.

Je me souviens d'une émission où Aznavour affirmait avec sérénité, une certaine fierté même, son demi-siècle d'existence. Une formulation à laquelle il tenait et qui surprenait son interlocuteur. Dans mon souvenir (en dehors du fait qu'il ne me semble vraiment pas si ancien...) c'était effectivement un homme adulte qui s'exprimait, un homme installé qui avait construit sa vie et en était conscient.

Ce n'est pas du tout, mais pas du tout ce que j'éprouve. Même si quelque chose émerge que j'apprivoise lentement.

Un des thèmes de mon mémoire de maîtrise portait sur l'ambivalence des sentiments humains face à la mort, je ne sais pas vraiment si je le comprends mieux aujourd'hui, si la fascination en est éternelle, ou s'il s'agit d'un fondement de ma personnalité. Je ne sais pas mais il se trouve que le sujet m'occupe pas mal en ce moment. Ou plus exactement envahit quelque peu mes nuits et une partie de mon temps libre sans que j'arrive à déterminer s'il convient de le contenir ou de l'explorer. Encore que j'ai plutôt l'impression d'y plonger avec une curiosité troublante.