lundi 27 septembre 2010

C'était trop beau

Pourtant les débuts étaient vraiment prometteurs, dans tous les domaines. Des signes d'amitié, un emploi du temps quasi parfait, de nouveaux visages des plus avenants, des petits sixièmes tout mignons, des 4° pas aussi terribles que prévu, le soleil toujours présent, des plages de calme et de silence, des perspectives intéressantes. Et même un rejeton décidé à bien travailler.
Hélas. J'aurais pourtant dû m'en douter.
Premier refus. Débordement de colère. Premier mot pour travail non fait. Pas même un soupçon de prise de conscience.
Et d'un coup, d'un seul, fatigue et découragement me submergent...

Bon, je reprends mon souffle parce que tout avait si bien commencé, mais qu'en sera-t-il lorsque les soucis vont s'accumuler ? Parce que bien sûr ils vont s'accumuler.

Et j'en ai plus qu'assez de me battre au quotidien !

Quand je pense aux éclats de rire de ce midi, à cette déclaration ô combien prémonitoire "Moi, le conflit tous les jours, je ne peux plus".

Tenir, juste tenir. Encore quelques minutes. Encore un jour. Encore un peu. Mais bon sang, que c'est donc difficile d'élever un ado en révolte, que c'est donc difficile de recevoir de plein fouet tant d'agressivité, tant de colère. Et je me sens d'autant plus démunie que je n'imagine même pas avoir réellement recours à la pension, et qu'il refuse avec tant de force l'idée même d'aller chercher de l'aide à l'extérieur.

Un petit garçon malheureux et buté dans un grand corps brutal et maladroit. Les principes et la raison, l'amour et la tendresse s'y fracassent à grand bruit et j'ai l'impression de m'effondrer de l'intérieur. Un champ de ruines de moins en moins contenu, jusqu'à lézarder la façade.

J'essaie de retenir l'essentiel, j'essaie de relativiser, mais c'est chaque fois plus difficile, et parfois comme un vertige : je ne vais pas y arriver.



Soulagée ? Pas vraiment. Mais les mots dits sont je crois plus noirs que la réalité qui en subsiste. Mais les mots quand même instaurent après le moment critique une distance salvatrice.

vendredi 17 septembre 2010

Déjà...

La mi-septembre, la deuxième semaine de cours, les bavardages en classe, les premiers oublis, les tensions des devoirs une fois de retour à la maison, le retour de la pluie, les levers avant le soleil, les heures et les jours qui filent on ne sait où.

Des réponses en retard, mais je veux prendre le temps pour répondre vraiment. Des projets suspendus, mais je veux prendre mon temps et être aussi contente du résultat que de la mise en oeuvre. Des livres en attente, mais je n'ai plus le temps de m'y consacrer l'esprit tranquille.

Et cependant, un emploi du temps privilégié, des élèves adorables, une ville qui change en mieux plus vite que prévu, les compliments inattendus d'une nouvelle collègue, des liens d'amitié qui se resserrent, le soleil qui persiste à faire signe même les jours de pluie.

Ascension Pictures, Images and Photos

lundi 6 septembre 2010

C'est moi qui l'ai fait...

Et si je n'avais pas déjà acheté celui de la cuisine, je pourrais jurer ne plus jamais poser de papier avec raccord !



mercredi 1 septembre 2010

Retour surprise

Comme quoi, les intuitions parfois ne valent pas tripette !

Une journée de pré-rentrée quasi parfaite malgré l'appréhension et les somatisations qui s'ensuivent.
Certes de très nombreuses nouvelles têtes vraiment très jeunes. Certes des visages qui paraissent bien fatigués par contraste. Mais sourires partout, mais jeunes collègues fort dynamiques et qui paraissent sympathiques.
Je passe sur les nouveaux qui ne sont pas venus, les compléments de service multipliés, le flou artistique du livret de compétence pour lequel les consignes ne cessent de changer et je garde les rencontres, les conversations fluides et agréables, le nouveau départ avec ceux, celles qui m'énervaient tant en fin d'année. Et la très bonne nouvelle du professeur responsable de la classe du fiston !

Demain est un autre jour, célébrons les éclats de celui-ci !