lundi 18 novembre 2013

Une fois n'est pas coutume

Un mix de fatigue et de bonnes nouvelles.

L'automne, la pluie, le froid, je ne sais si cela explique tout mais vraiment pas en forme ce matin. Ça arrive, sauf que cette fois, cela ne passe pas. Je me sens seule et inutile. Il me faut lutter contre les larmes et je ne me sens pas très bien physiquement non plus.

Une fois sur place, sourire automatique, mais ça ne repart pas pour autant. Il est vrai que les grands rires, les exclamations, les photos d'une soirée où je n'étais pas invitée, dont je n'avais pas connaissance avant ces démonstrations bruyantes, c'est encore moins sympa que d'habitude.

Et puis, très étrangement un regain d'énergie qui me permet d'obtenir exactement ce que je voulais, alors même que cela semblait particulièrement compromis depuis quelques jours.

J'en ai conclu, un peu vite, que rien ne valait l'action contre la dépression. Même si je sais et que j'ai vite pu constaté que c'était loin d'être aussi simple.

Bon, c'est bien ce que je pensais : je suis nulle à cet exercice. Juste noter donc que finalement une journée qui s'annonçait si mal que j'étais (presque) prête à aller enfin voir un "spécialiste de la tristesse" m'a aussi permis d'imposer mon point de vue sans énervement, juste avec conviction. Et me souvenir de ces leçons de sagesse si appréciées dans mon adolescence : ne jamais se laisser détourner par les contingences.

Alors oui, il pleut, le ciel est bas, il fait froid, certains élèves sont réellement décourageants, l'avenir est loin d'être radieux, l'adolescence masculine sans repère masculin n'est pas un long fleuve tranquille, mais finalement, finalement, les petits plaisirs, les petites victoires peuvent suffire à remonter la pente une fois encore.