lundi 14 janvier 2013

Chemins de traverse

Au moment même où je m'apprête à l'écrire, je me demande si c'est bien nécessaire. Et la réponse est non. Juste histoire que cela sorte : j'en ai marre des donneurs de leçons. Qu'ils soient ou non diplomates, qu'ils enrobent ou non leurs propos. Marre.

Voilà, c'est écrit (et dit et redit en sortant mais visiblement cela n'avait pas suffi !)

Alors, maintenant je peux passer à autre chose.

A cette émission du dimanche matin, leçon de sagesse et de vie bien souvent. Une phrase ce dimanche a fait plus particulièrement écho : être libre, c'est ne plus dépendre du regard de l'autre. Ne plus attendre d'être reconnu, mais savoir, en soi, intimement, que l'on marche sur la route qui nous convient, quand bien même elle serait sinueuse ou escarpée ou buissonnière.
Bon, ce n'était pas du tout cette phrase là. Mais c'est ce qui en reste aujourd'hui, après se l'être réappropriée.

Aux soldes, avec pour la première fois depuis bien longtemps la possibilité de se faire plaisir sans trop compter, sans remords non plus. Et du coup s'offrir et offrir de vraies belles pièces même pas indispensables, même pas inusables.
Et cerise sur le gâteau : sans se presser, sans rien rentabiliser du tout, même pas le temps passé.
Alors un achat, un seul, dans un magasin qui demande plus de temps pour être rejoint que pour faire son achat, eh bien, c'est quand même un petit plaisir. Et rien du tout dans celui-ci, eh bien, tant pis, avoir eu le temps d'y passer, voilà déjà un luxe appréciable.

Aux plantes colorées qui remplacent celles qui ont fané ou n'ont jamais voulu se développer. Et tant pis si elles survivent à peine plus longtemps que, paraît-il,  ne le font les roses. Quelques touches de couleurs pour les heures où le soleil continue à rendre la vie plus belle, malgré le vent, malgré le gel matinal, et hop ! encore un petit plaisir.

Au charme inattendu de cette improbable série Once upon a time - réaliser (il était temps !) ce que signifie le nom de la ville "Storybroke", et retomber en enfance, au pays des merveilles, entre les fées et les méchantes reines, sans l'ombre d'une culpabilité.

Se sentir parfois en pleine forme, en pleine possession de ses moyens, quand bien même l'inverse est souvent vrai, quand bien même le retour au travail apporte bien trop vite son lot de contrariétés et de déceptions.




vendredi 4 janvier 2013

Ecrire plus souvent ?

Allons bon ! Mais je n'ai pas le talent de certaines, moi !

Le plus difficile en fait c'est de trouver la bonne distance. Sinon, je pourrais bien venir me défouler par ici deux fois par jour au moins, ou me noyer sans complexe dans des circonvolutions absconses à tout autre que moi. Mais pas moyen, par contre, de concurrencer les critiques littéraires, les partages de voyages, les avis sur tel ou tel film, les engagements citoyens, ni même le regard ironique sur les ennuis en cascade. Pour le coup, ce blog serait plus ego centré encore qu'il ne l'est déjà.

Alors, juste pour cette fois, de quoi lire tout cela et plus encore :


http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/
http://kaliuccia.canalblog.com/
http://www.penseesderonde.fr/
http://www.surlarouteducinema.com/
http://www.pakita-boudoir.com/index.html
http://www.jegoun.net/
http://partageux.blogspot.fr/




jeudi 3 janvier 2013

Suivre l'étoile


"Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns. Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer et d'oublier ce qu'il faut oublier. Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences, Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil et des rires d'enfants. Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir. Je vous souhaite de résister à l'enlisement, à l'indifférence et aux vertus négatives de notre époque, Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l'aventure, à la vie, à l'amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille. Je vous souhaite surtout d'être vous, fier de l'être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable."

(Vœux de Jacques Brel, en 1968, sur Europe 1)