dimanche 27 septembre 2009

Des choix et du destin qui donc connaît les arcanes...

Non, ce n'est pas l'heure du bilan. Mais au fil des pensées qui dérivent, à force de blogs évoquant la solitude, la différence, l'introspection... je réalise que finalement je n'ai donné l'essentiel qu'à ceux qui prenaient, quand j'apprécie bien davantage en théorie ceux qui demandent avec pudeur et délicatesse, quand le don selon toute vraisemblance est passé inaperçu...

Etrange alchimie des relations humaines qui vous éloigne de l'idéal, inaccessible seulement par maladresse, rendez-vous manqués, signes trop discrets ou mal compris, et non inaccessible par nature comme il semble pourtant aux moments de découragement.

D'un autre côté, donner à celui qui prend sans s'embarrasser de questions, de nuances, de respect de l'autre parfois... je me demande ce que cela signifie au fond de mes désirs réels. Trop facile peut-être d'y voir surgir les failles, de parler de vulnérabilité. Sans y croire vraiment en réalité, parce que je sais bien ne pas être si fragile, parce que d'autres sont bien plus à plaindre, couturées, cassées, sans ressort. Et si c'était tout simplement plus facile de céder que de répondre vraiment à l'attente d'un véritable échange, d'une rencontre authentique...

Et pourtant, lorsqu'une parole extérieure, professionnelle, de tout le poids de sa compétence pose comme une évidence "un parcours pas facile", le baume qui s'étend aussitôt révèle tout autant qu'il l'apaise un instant la profondeur de la blessure toujours niée.

Et, au bout du compte, personne, plus personne. Ni prière esquissée, ni conquête martiale, pas même une présence immuable et rassurante, une complicité discrète. Etre seule, se sentir seule, ou simplement se savoir sur un chemin solitaire ? Avec des étapes de découragement inévitables, juste des étapes...

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1 commentaire:

Le CPE a dit…

Etrange, cela correspond exactement à ce que nous vivons en ce moment.

Douloureux et libérateur.