dimanche 31 octobre 2010

Pourquoi vivre mille ans ? *

Les vacances approchent de leur terme. Il est à présent tout à fait clair que la liste de ce qui ne pourra se faire qu'aux prochaines vacances est presque totalement reportée sur les prochaines, heu non en fait, sur de plus lointaines vacances !

Alors qu'ai-je donc fait de tout ce temps libre de fonctionnaire honteusement privilégiée ?

Décomptons déjà un jour de migraine et vertiges au fond du lit. Au moins deux jours, et probablement plus pour ne plus sentir la fatigue accumulée, et d'autant plus accumulée qu'elle était auparavant farouchement repoussée. Car il est bien entendu qu'un adulte responsable assume quoi qu'il arrive et quoi qu'il lui en coûte.

Ajoutons trois jours de voiture au garage, donc trois jours d'une responsabilité insoutenable pour mon perpétuel fond de culpabilité : surtout ne prendre aucun risque avec le véhicule prêté. Et donc, éviter au maximum les déplacements et leur cortège d'imprévus.

Pas de lecture passionnante en attente (ceci dit, les lectures passionnantes ne sont jamais en attente : je peux sans problème leur consacrer une ou deux nuits blanches !) et chaque fois que j'ai pensé faire un tour à la médiathèque, c'était jour de fermeture (deux par semaine à ma décharge !). Pas d'idée pour commander, et puis faute d'avoir anticipé l'ouvrage serait probablement arrivé hier au mieux.

Cuisiner ? Mouais. Entre un fils qui n'a jamais faim lorsqu'il s'agit d'un repas classique (c'est bizarre pour les pizzas ou les sandwiches il ne dit jamais non...) et un estomac de plus en plus récalcitrant (avec l'âge ?) le plaisir de cuisiner perd beaucoup de son charme. Juste une quiche sans pâte, plutôt agréable. Et beaucoup, beaucoup de dégustation de café.

Par contre, plein de temps pour passer d'un site à l'autre, et aucune raison de se coucher tôt (à part peut-être les travaux qui font trembler les murs dès 8 h ! J'ai d'ailleurs la nette impression que ce n'est pas la première fois qu'ils choisissent les vacances scolaires pour cela... bon en même temps il s'agit d'une cour d'école !).
Du coup, je suis tombée sur ça et j'ai pu voir toute la série en alternant VF et VO, un pur plaisir régressif !





*Je ne trouve jamais celle que je veux ! ("Si demain l'on trouvait le moyen de vivre mille ans...")




Mais si, mais si, j'ai aussi travaillé, planifié des séquences, peaufiné des questionnaires, choisi des textes; sans oublier le quotidien que partagent tous ceux qui n'ont pas une armée de serviteurs dévoués pour s'en charger. Mais le sujet, là, c'était les vacances !

vendredi 22 octobre 2010

... mais t'aurais tort de dire... *

Un instant hors du monde pour une plongée au coeur du monde.
La première fois, c'était Trust me, aujourd'hui Biutiful.
Entre les deux, bien peu finalement.




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Indicible, peut-être pas, mais ai-je vraiment envie de mettre cette émotion-là en mots ?
Une évidence immédiate, et plus tard un décalage persistant avec ceux qui font métier d'en juger.
La couleur dominante c'est la beauté et la force de la vie. Je vois bien la souffrance mais elle n'est que conséquence, ou origine peut-être bien, cela ne change rien. Ce n'est pas l'essentiel. Une composante essentielle, oui, mais pas l'essentiel.
Non, l'essentiel, le bouleversant, ce qui m'emporte et m'élève, c'est l'humanité du réalisateur si forte et si puissante qu'il peut la figurer sur un écran, à travers une histoire, par l'entremise d'acteurs en état de grâce, des passeurs de vie, des flammes, non pas exactement la flamme qui brûle et dévore, mais bien plutôt la petite lumière qui persiste, guide, rassure, comme des étoiles qui ne seraient plus ni lointaines ni étrangères. Comme des anges au sens d'intermédiaires entre les dimensions.
Et pour ce film d'aujourd'hui, deux jalons supplémentaires pour ne pas oublier la beauté du monde : le murmure des morts qui n'ont pas fait la paix avec la vie, et cette phrase énoncée comme une évidence "Tu crois t'occuper de tes enfants ? L'univers s'occupe des enfants".

Un moment d'exception suspendu et éternel, un instant rare et précieux.

* (Le monde est ce qu'il est)

jeudi 14 octobre 2010

En dehors

Ma petite routine est bousculée ces jours-ci, entre les allers-retours au garage, la grève, un stage, un séminaire, le rythme paisible qui s'était gentiment installé a coulé corps et bien.
Non pas que je m'en plaigne, rien de meilleur que l'imprévu parfois.
Juste un mauvais timing aujourd'hui, une journée qui démarre au mieux, se poursuit dans les rires complices, pour enchaîner sur une intervention hautaine qui va exactement à l'encontre de tout ce qui avait été mis en lumière non seulement ce matin, mais depuis des mois ! Des mois de tâtonnements, de recherches, une pratique qui commençait à se dessiner, à s'affiner, et patatras en quelques minutes.
Certes demain nous reviendrons à des considérations concrètes et il en sortira vaille que vaille un ou des projets qui pourront satisfaire tous les partenaires concernés, mais finir sur ce genre de diktat c'était quand même très déplaisant.
Finir tôt, fort heureusement, et profiter un peu du soleil revenu, d'un temps hors du cadre et du temps libre pour aller jouer sur d'autres rives.
Une très belle histoire ici par exemple.

mercredi 13 octobre 2010

Les jours d'après

Le bilan d'après la TV ?
- Faut-il compter les manifestants ?
- N'est-ce pas un scandale d'envoyer les jeunes manifester ?
- Le bouclier fiscal a vécu.

Grosse fatigue là...

Mais je suppose que même ceux qui n'ont pas participé ont au moins vu une réalité toute différente.

lundi 11 octobre 2010

vendredi 8 octobre 2010

D'une pierre blanche

Qui donc prétend que le monde n'est plus que cynisme et individualisme forcené ?

Retrouver sa voiture emboutie, un pneu à plat
Trouver sur le pare-brise le (vrai !) numéro du maladroit
Rencontrer à deux pas de là un garagiste serviable et disponible...

mercredi 6 octobre 2010

Une nouvelle réjouissante

Je trouve cette information bienvenue en ces temps moroses...



Mmh, il semble que je n'arrive pas à ajouter le lien...

C'est le billet du jour de A tort ou à raison : http://atortouaraison.canalblog.com/

Un mercredi après-midi en images

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dimanche 3 octobre 2010

Et j'en oublie le gris de l'automne

L'un des tout premiers titres qui m'ait bouleversée...




Pour une surprise qui n'en était plus une




Après un rassemblement sans équivalent, quoi qu'on en dise chez certains

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Belle journée quand même !...