mercredi 22 juillet 2015

De l'influence des lectures oubliées

Lorsque j'étais ado, j'ai lu, enfin peut-être bien dévoré... tous les livres de T Lobsang Rampa ssmaisaussi des deux Canadiens qui ont semble-t-il popularisé ces livres et développé plus ou moins les théories du New âge.

Du coup, en retombant par hasard sur certaines, hum, élucubrations ? (les habitants du centre de la Terre peut-être...  je réalise avoir été plus influencée que je ne l'imaginais...

Alors qu'est-ce qui m'est personnel, qu'est-ce qui vient, en droite ligne ou par des chemins fort détournés de mes lectures d'adolescente, je crois qu'il y a là des pistes à explorer pour très longtemps !!

mercredi 20 mai 2015

Le hasard et la nécessité, vraiment ?...

Parmi mes regrets éternels figure en bonne place l'absence de cours de philosophie dignes de ce nom. J'ai bien essayé de m'y mettre seule mais... voilà quoi, pas vraiment facile (qui a dit pas assez motivée, mmh ?)

Ceci dit, lors d'un des tout premiers cours, je protestais déjà (intérieurement, on est d'accord) sur cette idée de "principes universels".

A bien y réfléchir, il se pourrait, sous toute réserve, que le collègue pas du tout délicat qui m'a reproché un jour de n'être "jamais" d'accord, ait eu un petit (tout petit, n'exagérons rien non plus) tout petit éclair de lucidité.

Mais, bon, s'interroger sur les prétendues évidences et refuser les certitudes établies, je ne rêve pas, c'est bien une qualité ?

Donc - je me sens bien partie pour un billet pas clair du tout... - ce qui me pose question en ce moment, c'est cette notion de hasard et de nécessité. Je veux bien prendre en compte des millénaires d'évolution, mais ça ne passe pas quand même... Comme ne passait pas très bien, pas si bien que ça plutôt, le "roman national" comme disent aujourd'hui partisans comme opposants d'une réforme qui soulève même la colère des "êtres de patience" ;-)

'fin, bref. Le pourquoi du comment prend de plus en plus de place, et la seule réponse véritablement évidente (pour moi du moins) reste l'existence de la beauté et surtout sa perception.

L'autre évidence, indicible paraît-il, et ça m'a tout l'air d'être le cas... à moins que je ne sois juste devenue complètement nulle dans l'expression des émotions, pas impossible non plus... provient tout droit d'une expérience mystique (voilà, c'est dit, enfin, écrit !)

Expérience inattendue, improbable, et cependant réitérée, de percevoir à la fois une source et une cohérence.

Sur ce, je file avant de voir débarquer les blouses blanches ;-)

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Les mystiques et les sages savent depuis longtemps qu’il existe un champ cosmique
reliant tout à tout au plus profond de la réalité, un champ qui conserve et transmet l’information.
Ce champ est connu sous le nom de «champ akashique»,


samedi 21 mars 2015

Montagnes russes

Des hauts, des bas... Je n'en peux plus, plus assez d'énergie pour faire face. La moindre contrariété me plonge dans des affres terribles.
Hier encore je me demandais que dire lors du prochain rendez-vous puisque finalement j'allais bien mieux. Et ce matin, crise de larmes irrépressible après une mauvaise nouvelle parfaitement prévisible depuis des mois...
Dès que je réfléchis, enfin quand j'arrive à réfléchir à peu près posément, ça va mieux. Mais chaque obstacle prend des proportions insurmontables sur l'instant.

Du coup, je ne vois pas non plus pourquoi j'écris à ce sujet. Sauf peut-être un mot d'une amie selon laquelle "ce qui est dehors n'est plus dedans". L'occasion d'ailleurs de constater une fois de plus que les personnes qui ont eu un jour besoin d'aide sont bien plus nombreuses que je ne le pensais, et par la même occasion que jamais je ne m'en serais douté pour beaucoup.

Bref, espérons qu'à défaut de miracle la prochaine entrevue soit aussi libératrice que les précédentes, même si ça n'empêchera probablement pas les prochaines montagnes russes - j'ai toujours détesté ces manèges, tiens au fait...

Ce que j'ai du mal à comprendre dans cette soudaine vulnérabilité c'est que j'ai plutôt une tendance naturelle à l'optimisme, rien n'est jamais si grave qu'il n'y ait pas de solution pour y faire face. Or là, clairement, la logique ne m'est plus d'aucun secours. Il paraît que c'est l'un des aspects du problème, l'écart entre la logique et l'émotion, mais j'ai beau essayer d'y réfléchir, c'est en pure perte...


vendredi 13 mars 2015

En vrac

Les mots m'échappent (un comble tout de même...), tiens, j'avais oublié les plaisanteries, pas toujours comprises à l'époque, sur "le comble pour..." qui étaient à la mode lorsque j'étais encore au collège (il y a longtemps, oui...)

Les mots m'échappent donc, à moins qu'ils ne suivent leur chemin propre, je ne sais plus. En tous cas, les mails ne ressemblent pas à ce que je voulais écrire au départ, mes pensées refusent la ligne droite, et tout s'embrouille et s'emmêle. Oui, je sais, ça ressemble un peu beaucoup à ce qui est devenu mon quotidien ces derniers mois.

Le pas est franchi des conversations avec quelqu'un qui éclairerait un peu tout cela, mais en fait d'éclairage, j'ai plutôt l'impression que se multiplient les questions sans réponse. Sur le moment, juste être écoutée sans à priori, sans que l'émotion s'en mêle, c'est déjà un véritable apaisement. Ensuite, ensuite, c'est tout autre chose.

Ce matin est revenue, fugace, mais bien reconnaissable, cette épouvantable sensation de s'effondrer à l'intérieur de soi, plus rien qu'une enveloppe pour du sable... Plus rien que du sable qui s'écoule dans une forteresse inutile.

Après le diagnostic, j'ai rencontré une première personne qui a fait un lien, d'abord inattendu mais qui sur l'instant m'a paru juste, pas très longtemps en réalité. Celle-ci en fait un autre, tout aussi limpide sur l'instant, tout aussi improbable à la réflexion... Peut-être qu'il n'y a pas de lien en réalité, juste une période difficile, ô combien, qui fait écho à d'autres, oubliées, refoulées sans doute. Ou peut-être "simplement" la conséquence naturelle de l'épuisement. Plus de forces, d'aucune sorte, pour rétablir les murailles protectrices. Peut-être. Je ne sais vraiment plus.

Mais je recommence à croire et à espérer trouver, retrouver l'équilibre. Voilà, je vais essayer de rester au moins pour aujourd'hui sur ce positif là.

jeudi 26 février 2015

La parole

Il paraît que, lorsque le moment est venu, les choses se font "naturellement". Peut-être... J'ai franchi un premier pas pour faire connaissance, et ce mardi a eu lieu notre première conversation.

C'était assez étrange, cette impression justement d'avoir une conversation, ni plus ni moins, alors même que le sujet était des plus sensibles et que, malgré tout, il s'agit toujours d'une inconnue.

Mais il me semble néanmoins en être sortie apaisée. Ce serait tout de même extraordinaire qu'il suffise, si l'on peut dire, de verbaliser certaines choses pour qu'elles cessent de vous entraîner vers des puits sans fond. Et pourtant, j'avais eu déjà cette même sensation d'apaisement après une autre entrevue pourtant pas du tout convaincante - et encore moins encourageante. C'est vrai, quoi, aller dire à une personne visiblement pas entièrement convaincue par la démarche qu'elle en a pour des mois, si ce n'est des années, nous ne devions pas avoir la même définition de la psychologie...

Il semblerait donc que j'ai l'air "en colère". Sauf que c'est en ce qui me concerne un discours convenu qui ne me convient pas du tout justement. Je ne me sens pas, du tout, en colère. Ce n'est vraiment pas le mot que je choisirais pour qualifier le sentiment certes négatif et délétère qui se manifeste à présent physiquement par une (horrible) sensation d'effondrement intérieur. De la même façon que je ne souscris absolument pas, et bien que je ne demande pas mieux, à cette idée que de l'épreuve surgirait nécessairement un renforcement des valeurs, une meilleure perception de ce qui compte vraiment.

Bref, apaisée, c'est déjà beaucoup, mais je n'entraperçois toujours pas l'issue du tunnel et je n'ai pas l'impression d'avoir eu matière à vraiment réfléchir. Un peu trop tôt peut-être ? On verra.

En tout cas, elle a peut-être déjà réussi à me convaincre de mettre, ou d'essayer de mettre, des mots sur certaines émotions, et un premier retour a eu lieu - ambivalent toutefois. D'un côté, je demande de l'aide, de l'autre je culpabilise toujours de l'avoir fait. Pas facile de changer de place.

dimanche 1 février 2015

Ce qui compte

Comme une bouteille à la mer, comme autrefois, juste laisser filer les mots en espérant y trouver sinon une réponse du moins un apaisement provisoire.

La déprime repointe le bout de son nez et je ne sais comment y échapper. Un immense sentiment de culpabilité et tant d'impuissance.

Je cherche en vain ce qui est important, ce qui sublimerait tout. Et au bout du compte je ne trouve qu'une vie vide de sens qui pourrait aussi bien s'interrompre sans bruit et sans grande conséquence. Du chagrin pour les proches, certes, mais le chagrin passe et personne au fond n'y échappe à l'aune d'une vie.

Trop de mois sans rimes ni raisons, trop d'incertitudes, trop d'inquiétudes où rien, presque rien ne dépend de moi, et surtout aucune raison solide d'en voir la fin.

Juste un passage à vide. Peut-être.