mercredi 23 juin 2010

Savoir finir

Et voilà. On se fait tout un monde de la dernière période scolaire, et elle s'achève en catimini. J'ai vu une de mes classes pour la dernière fois ce matin, et comme ce n'était pas prévu, les adieux sont restés très informels...

De surveillance et de correction cette année encore, ne manque plus que le jury pour que le tableau soit complet. Voilà pourtant des années que la tradition locale dispensait les correcteurs de surveillance, mais la brèche introduite l'an dernier semble pérennisée. Une de plus, même si ce n'est pas si important, encore un petit "privilège" qui n'existe plus.

Peut-on être malade dans les derniers jours de l'année ? Ma conscience s'insurge. Et pourtant les symptômes, eux, insistent !

Une idée lumineuse pour l'an prochain, mais l'expérience aidant je sais que les grandes idées de fin d'année s'évaporent mystérieusement durant l'été, je profite donc des heures qui s'étirent pour mettre tout cela par écrit. Et du coup cela me rappelle mes débuts, lorsque je construisais très sérieusement mes séquences pour l'année suivante pendant les journées en demi-teinte du mois de juin pas encore reconquis... des séquences qui n'en portaient pas encore le nom et qui se révélaient vite bien trop ambitieuses d'ailleurs !

Note aussi décousue que le fil de ces derniers jours où tout semble s'effilocher...

2 commentaires:

Max a dit…

Tu retrouves le même établissement, les mêmes collègues et quelques élèves déjà connus chaque année ?

Axel a dit…

C'est presque exact Max. Je suis dans le même établissement depuis dix ans, mais beaucoup de collègues demandent régulièrement leur mutation, les plus jeunes y sont souvent affectés pour un an seulement, et certains perdent leur poste sans avoir rien demandé parce que les passe-droits ça existe aussi dans l'éducation prochainement ex-nationale.
Quant aux élèves, oui je les retrouve souvent entre la 6° et la 3°, sans compter les frères, soeurs et cousins, mis chaque fin d'année est quand même une sorte d'adieu : ils changent tellement en quelques mois !