jeudi 6 mars 2014

... le droit de vieillir

J'ai croisé en début d'après-midi une ancienne gloire du music-hall. Pas coiffé, pas maquillé, habillé comme tout un chacun, une petite seconde avant de réaliser.

Ce qui m'a rappelé la première fois où j'ai été consciente de franchir le cap d'une décennie (merci maîtresse qui en avait fait un événement). Je m'en souviens très bien, de l'annonce, de ma fierté d'avoir désormais "des souvenirs vieux de dix ans" (j'exagérais sans doute un peu les capacités du nouveau-né). Sauf que si je compte (je n'aime les chiffres que de façon très poétique heureusement pour moi) ce grand événement a eu lieu voilà maintenant... 44 ans !

Sauf exception les gens qui nous entourent suivent le même fil du destin et les changements ne sont jamais flagrants. Sauf longue absence ou vrai coup dur, au quotidien le temps ne marque pas tellement les visages et les corps, à peine les caractères au fond, parce que ce n'est jamais qu'un durcissement de quelque chose qui existait déjà bel et bien.

Pour ceux qui brillaient de loin, c'est tout autre chose. Même si c'est certainement très injuste, aujourd'hui cette chanson là ne me choque plus.




2 commentaires:

Ed a dit…

Au quotidien, peut-être pas, mais j'ai récemment vu des photos d'il y a 5 ans, et crois-moi, le changement se voit !
Mais peut-être as-tu la chance de rester jeune, toi qui l'es un peu plus que moi...
(on ne peut pas avoir le nom de la star ? Ah que je suis curieuse ce soir !)

Axel a dit…

Oh mais les photos c'est redoutable, je suis bien d'accord ! Enfin, nos photos à vrai dire, parce que justement j'ai reçu pendant ces vacances des photos d'amies un peu perdues de vue et ma toute première réflexion a été qu'elles n'ont pas vraiment changé. Comme quoi...