dimanche 13 avril 2014

Paradoxe temporel

19 h 48... Mais qu'est-ce que j'ai bien pu faire de mon week-end ? Je ne l'ai pas vu passer...

Les copies du brevet blanc attendent toujours, tout comme les nouvelles versions des contes, les rares dossiers poésie rendus à temps, et même les mails mis de côté pour la fin de semaine.

Il fait encore jour et j'ai bien le souvenir d'avoir profité du soleil, mais encore ? Quelques épisodes de séries, mais pas tant que cela, la fin de saison pour Suits, un nouvel épisode de Following, visionné deux fois pour "entendre" la VO sans trop lire les sous-titres, certes, mais je n'ai toujours pas trouvé le temps de commencer la deuxième saison de House of cards.

Ah, un aller retour à la médiathèque pour faire provision de livres mais j'ai à peine commencé un nouvel épisode de la Culture de Iain M. Banks avant que mes yeux larmoyants n'imposent l'extinction des feux.

Pas de musique, à peine quelques infos, et je n'ai pas l'impression d'avoir passé tant de temps que cela sur l'ordinateur non plus. Quelques recherches pour un lycéen procrastinateur il est vrai.

Des passages fréquents en cuisine par contre, plus pour grignoter sans jamais être rassasiée que pour cuisiner avec art.

Non, j'ignore où sont passés ces deux jours, ponctués cependant d'une nuit difficile ce me semble, entre gorge irritée et réveils successifs.

J'ai juste pris le temps sans doute, et le temps est passé sans heurt, paisiblement. Mais, tout de même, c'est un tout petit peu troublant comme impression.

2 commentaires:

Ed a dit…

Le temps passe vite, de plus en plus. Parce que nous devenons plus lents, et contemplatifs.

Axel a dit…

"Parce que nous devenons plus lents, et contemplatifs"...

J'aime beaucoup ton explication, adoptée !