Avant-goût du jour où il partira pour de bon. C'est étrange comme le temps passe et comme finalement il nous change. Hier encore je pouvais dire avec assurance que l'essentiel demeure jusqu'à la fin. Mais hier est fort loin d'aujourd'hui en réalité.
Encore que, à bien y réfléchir, non rien n'a changé. L'altérité toujours. La solitude fondamentale évidemment.
Journée ensoleillée et tranquille, trop tranquille, parenthèse appréciable. Sauf qu'elle laisse un goût étrange parce qu'elle ouvre une fenêtre sur un futur trop proche.
Quand le moment sera venu, je crois que finalement tout ira bien. Mais j'aurais voulu avoir plus de temps. Non, je crois que j'aurais voulu pouvoir faire un brouillon d'abord.
C'est idiot. Je n'ai jamais aimé les brouillons.
Lutter contre le cours des choses augmente la souffrance sans rien changer au chemin. Citation très approximative d'une sagesse ancienne.
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1 commentaire:
Message sybillin. Tu parles de ton fils ?
Les départs sont parfois difficiles, mais après un autre échange nous est offert. D'une autre manière qu'on aurait jamais imaginée.
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