dimanche 16 octobre 2011

Faut-il être raisonnable ?

Faut-il voter pour quelqu'un qui ne nous a pas convaincu, que l'on n'envisage pas dans le rôle auquel il prétend ?
La réponse me semble être dans la question...
Et pourtant il semble qu'il faille être raisonnable, que le but soit plus important que l'étape, que les jeux soient déjà faits.
Mais non, moi je ne veux pas établir de stratégie, fut-elle "gagnante". Lorsqu'on me demande mon avis, je souhaite l'exprimer cet avis qui, paraît-il, ne peut être majoritaire. A quoi bon me le demander sinon ?
Sans compter que tout de même chat échaudé craint l'eau froide.
Jamais plus je ne voterai par défaut.


Faut-il voir un signe dans le fait que les liens refusent obstinément de s'insérer dans ce message ?... Je lance quand même, quelques lignes dans l'océan, ce n'est guère important de toute façon.

5 commentaires:

Cycee a dit…

La politique est pourtant bien affaire de stratégie...Le rêve, c'était la campagne électorale de 81...Depuis les temps ont changé. Le dernier a gagné en nous parlant du "possible", pas de l'impossible ou de l'utopie...

Axel a dit…

Tendre vers l'impossible permet certainement plus d'avancées pourtant. Je persiste à trouver aussi triste que décevante cette notion de politique qui condamne d'avance l'utopie et l'idéal.

Le CPE a dit…

Être raisonnable ne mènera qu'à une accélération de l'américanisation du système politique je trouve.

Ed a dit…

"intello" et "utopiste" sont devenus des insultes dans la bouche des hommes politiques, comme dans celles de certains de mes élèves, si raisonnables, si formatés, si peu armés pour être critiques, refusant souvent de l'être, par facilité.
Fillion traite l'autre d'utopiste, alors que je le trouve comme toi si conventionnel et finalement de droite.

Axel a dit…

Entièrement d'accord avec toi Ed mais je trouve cela aussi triste qu'inquiétant. Les politiques encore, ce peut être par opportunisme. Mais tous ces gens qui admettent sans révolte cette insupportable propagande serinant que les temps ne sont plus à la générosité, et surtout, surtout, ces élèves sans rêves et sans espoir, parfois le désespoir me submerge.
Heureusement que d'autres gardent et manifestent leur indignation, leur soif d'idéal, leur enthousiasme et leur révolte intacte - malgré la morosité résignée qui les environne.