dimanche 1 février 2015

Ce qui compte

Comme une bouteille à la mer, comme autrefois, juste laisser filer les mots en espérant y trouver sinon une réponse du moins un apaisement provisoire.

La déprime repointe le bout de son nez et je ne sais comment y échapper. Un immense sentiment de culpabilité et tant d'impuissance.

Je cherche en vain ce qui est important, ce qui sublimerait tout. Et au bout du compte je ne trouve qu'une vie vide de sens qui pourrait aussi bien s'interrompre sans bruit et sans grande conséquence. Du chagrin pour les proches, certes, mais le chagrin passe et personne au fond n'y échappe à l'aune d'une vie.

Trop de mois sans rimes ni raisons, trop d'incertitudes, trop d'inquiétudes où rien, presque rien ne dépend de moi, et surtout aucune raison solide d'en voir la fin.

Juste un passage à vide. Peut-être.

3 commentaires:

Ex-prof a dit…

Je connais la déprime... C'est même un peu "naturel", chez moi... Je ne te proposerai donc pas de remède miracle : si j'en connaissais un... je ne serais plus déprimée !

"Ma" réponse, dans ces moments-là, c'est de m'emplir la tête d'autres questions : comment reproduire ce dessin que j'ai vu là ? comment retrouver le métier de l'arrière-arrière-grand-père ?... Ou, tout simplement, prendre un bon bouquin (genre polar, qui "prend bien la tête"... ce qui est justement ce dont j'ai besoin !). Ça ne résout rien, certes, mais j'ai la tête prise...

Bon courage ! Je pense à toi.

Ed a dit…

Non, ne laisse pas la déprime t'envahir ! Trouve une activité créatrice, peindre, écrire, chanter, et dis-toi que cette vie est une merveille, et que tu la mérite. Je me laisse bouffer par le temps, vie de prof, et ne t'ai toujours pas écrit le mail promis... Mais j'y pense pourtant. Et viens régulièrement ici voir si tu as publié quelques lignes. Je ne suis sûrement pas la seule à penser à Axel !

Le CPE a dit…

Je rejoins Ed et ex-prof.
Des activités qui occupent le corps et/où l'esprit.
Et plein de pensées positives de moi z'aussi.