Au moment même où je m'apprête à l'écrire, je me demande si c'est bien nécessaire. Et la réponse est non. Juste histoire que cela sorte : j'en ai marre des donneurs de leçons. Qu'ils soient ou non diplomates, qu'ils enrobent ou non leurs propos. Marre.
Voilà, c'est écrit (et dit et redit en sortant mais visiblement cela n'avait pas suffi !)
Alors, maintenant je peux passer à autre chose.
A cette émission du dimanche matin, leçon de sagesse et de vie bien souvent. Une phrase ce dimanche a fait plus particulièrement écho : être libre, c'est ne plus dépendre du regard de l'autre. Ne plus attendre d'être reconnu, mais savoir, en soi, intimement, que l'on marche sur la route qui nous convient, quand bien même elle serait sinueuse ou escarpée ou buissonnière.
Bon, ce n'était pas du tout cette phrase là. Mais c'est ce qui en reste aujourd'hui, après se l'être réappropriée.
Aux soldes, avec pour la première fois depuis bien longtemps la possibilité de se faire plaisir sans trop compter, sans remords non plus. Et du coup s'offrir et offrir de vraies belles pièces même pas indispensables, même pas inusables.
Et cerise sur le gâteau : sans se presser, sans rien rentabiliser du tout, même pas le temps passé.
Alors un achat, un seul, dans un magasin qui demande plus de temps pour être rejoint que pour faire son achat, eh bien, c'est quand même un petit plaisir. Et rien du tout dans celui-ci, eh bien, tant pis, avoir eu le temps d'y passer, voilà déjà un luxe appréciable.
Aux plantes colorées qui remplacent celles qui ont fané ou n'ont jamais voulu se développer. Et tant pis si elles survivent à peine plus longtemps que, paraît-il, ne le font les roses. Quelques touches de couleurs pour les heures où le soleil continue à rendre la vie plus belle, malgré le vent, malgré le gel matinal, et hop ! encore un petit plaisir.
Au charme inattendu de cette improbable série Once upon a time - réaliser (il était temps !) ce que signifie le nom de la ville "Storybroke", et retomber en enfance, au pays des merveilles, entre les fées et les méchantes reines, sans l'ombre d'une culpabilité.
Se sentir parfois en pleine forme, en pleine possession de ses moyens, quand bien même l'inverse est souvent vrai, quand bien même le retour au travail apporte bien trop vite son lot de contrariétés et de déceptions.
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4 commentaires:
Trop plein.
De joie teintée d'un peu d'amertume pour en épicer le goût et la savourer plus intensément.
Joli.
Une pensée poétique pour commencer la journée, merci à toi.
Diverses sensations, diverses expériences, le positif primant j'espère sur le négatif !
Merci de nous en faire part en tout cas.
Le positif tient farouchement la place mais il a parfois affaire à forte partie !
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