19 h 22, il m'a quand même fallu tout ce temps pour revenir à une juste vision de choses...
Rien de grave pourtant. Juste un déplaisir qui a duré plus qu'il n'aurait dû. Juste un mot pour un autre.
Mais non, finalement, je ne veux être que ce que je suis.
Alors puisqu'il n'est pas question de devenir autre - ni autre qui m'exaspère, ni autre qui triche, ni même autre dévouée et corvéable à merci - il faut aussi accepter de ne pas recevoir les mêmes compliments.
D'autant que ces compliments, à bien y réfléchir, je n'y aurais pas cru de toutes façons.
Allez, sans regret.
Au moins j'aurais sérieusement réfléchi à la question de l'image et de l'identité. Et retrouvé une vision plus claire de ce qui compte pour moi.
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8 commentaires:
Gné ?
Pas tout compris là !
Euh... Bon, c'est toujours bien de réfléchir...
Tout à fait d'accord avec le CPE...
Une histoire de projet et de reconnaissance - ou d'absence de. Mais finalement les médailles ne valent jamais autant que notre propre conscience du devoir accompli.
Votre article me remet en mémoire ce poème de Pessoa (Fernando) :
Pour être grand, sois entier : rien
En toi n’exagère ou n’exclus
Sois tout en chaque chose. Mets tout ce que tu es
Dans le moindre de tes actes.
Ainsi en chaque lac brille la lune entière
Pour ce qu’elle vit haut.
***
Fernando Pessoa (1888-1935) (Ricardo Reis) – 14-2-1933
Et merci pour votre passage...
Dans l'education nationale, malgré toute l'organisation hiérarchique et le système de notation infantilisant, il ne faut pas attendre de reconnaissance, ni morale, ni financière.
Il faut bosser tant qu'on s'en sent encore la force, et ne pas culpabiliser de baisser les bras quand la coupe est pleine.
Je sais bien Ed, mais je ne m'y suis toujours pas habituée apparemment. Et, sur le coup, voir l'esbrouffe félicitée m'a touchée plus que de raison.
Hum, en plus, la reconnaissance, souvent, ça ne dure qu'un temps... On peut t'encenser un jour pour mieux t'enfoncer le lendemain sans aucune considération pour ce que tu fis de bien auparavant... alors, finalement, même si ça fait plaisir, sur le moment, ça reste assez éphémère.
Certes Béatrice, mais ce n'est pas normal...
J'ai travaillé "dans le privé" comme il est de mode de le dire aujourd'hui et les compliments faisaient partie de mon quotidien. La chute fut rude dès la première année dans l'éducation nationale !
Heureusement chez nous il reste les parents et certains élèves pour nous remonter le moral.
Mais quand même, je l'ai encore un peu sur le coeur...
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