samedi 24 avril 2010

Dans les rangs SVP

Cette note là, je ne sais vraiment pas par quel bout la prendre. Les fantômes en noirs me mettent très mal à l'aise. Et plus encore les petits et grands tyrans qui les accompagnent. Mais la riposte officielle pour une contestation de PV - même un peu trop médiatisée... je crois que cela me fait plus peur encore.

mardi 20 avril 2010

Mode nostalgie

Surprise sur la liste des propositions pour le grade d'agrégé : un nom familier surgi du passé, une collègue que je croyais non seulement à la retraite mais installée fort loin de la région.
Du coup, je remonte le temps, un petit tour sur les sites d'anciens élèves, une plongée dans les albums photos, des noms et des visages, des souvenirs parfois étonnamment précis...

Pour m'inscrire à mon tour sur l'un des sites où apparaît le nom d'un ex ami qui joue les abonnés absents, je récupère mon livret scolaire (assez mal rempli par les divers établissements d'ailleurs...) qui, surprise, contredit quelques souvenirs de collège ! Mais qui ouvre sur la ronde infinie des souvenirs qui s'enchaînent.

Cette adresse ne me dit rien, mais je me souviens par contre très précisément du chou à la crème que je dégustais en revenant à vélo de la bibliothèque...
Ce collège a changé de nom, mais j'entends encore cette dame encourager son enfant en me voyant courir" comme un garçon" sur ce cours dont le nom me donnera les indications nécessaires pour retrouver le quartier.
Scolarité itinérante, de cela je ne me souviens que trop bien, jamais le bon accent au bon endroit, les groupes déjà constitués et jaloux de leurs secrets partagés, la ré-adaptation permanente, de plus en plus difficile à mesure que l'adolescence s'installe.
Cette année de 4° qui reste si présente jusque dans mes rêves, correspond en fait au seul établissement que j'ai pu fréquenter trois ans durant...
Cette fille si libre qui se comportait déjà comme une femme, une compagne, une hôtesse accomplie, classe de terminale ?
Cette gentille révoltée qui passait alors pour une insupportable insolente (mon dieu, que diraient-ils aujourd'hui !) je me souviens de son nom comme de son visage, mais il semble que les photos de classe aient disparu après la primaire.

Je fouille dans les albums bien conservés, qui dorment à présent que les photos s'envoient par mail pour s'oublier sitôt vues. Certes les photos ont toujours montré une réalité différente de celle que je ressentais mais tout de même comme le temps passe et comme il imprime ses marques...
De souvenirs heureux en souvenirs oubliés, je retourne sur les rivages que je préfère, et m'endormirais finalement sur les images qui ressurgissent, les unes appelées par les autres dans une trame sans fin.

samedi 17 avril 2010

Le temps qui passe n'est pas toujours ton ami

Savoir est une chose, le vivre en est une autre. Si différente que la connaissance elle-même devient doute.
Savoir, sentir, aussitôt et sans réserve. Bien avant le début officiel. Un autre, radicalement autre. Et c'est normal, et c'est bien comme cela.
Et pourtant, quand le temps passe, jour après jour, s'étonner et s'attrister. Malgré soi. Si différent oui. Mais si totalement différent, énigmatique, étranger que le vertige me saisit parfois, trop souvent.
Je le savais déjà, je l'acceptais non pas au premier jour, mais bien avant, du moins l'ai-je cru... et pourtant, impossible de le vivre sereinement au jour le jour.

Un élan d'amour si puissant, la preuve même de l'infini, un tel élan qui se perd, se heurte et ne peut pourtant disparaître, vous laisse totalement désemparée. "Une source au désert" : bien avant que la vie ne l'incarne, cette image là me troublait infiniment.







samedi 10 avril 2010

Un début

Hier soir la voisine du dessous est venue me prévenir qu'elle faisait faire des travaux chez elle et qu'il y aurait "sans doute un peu de bruit". Ce qui confirme au passage que j'ai vraiment bien fait de déménager, ce ne sont pas mes anciens voisins qui auraient eu cette délicatesse, eux qui creusaient des saignées dans les murs de préférence le dimanche matin...

Enfin bref. Du coup, réveil matinal pour une journée aussi ensoleillée qu'un jour de vacances... Ah, mais ça tombe bien, je suis en vacances !
Et donc, naturellement (!), j'en profite pour corriger les brevets blancs, et tiens tant qu'à faire, mettre un peu d'ordre dans les progressions plus ou moins déjà prévues pour la rentrée.

Et puisque l'ambiance est aux travaux, tiens, cette fois je me lance. La peinture effet métal attend sagement depuis des semaines que je tente l'essai prévu sur le carrelage de la cuisine : c'est le bon moment !
Je commence sagement par l'enduit qui doit sécher deux heures avant d'être poncé "dans une pièce bien ventilée". La première impression est étrange, mais attendons de voir.
Mmmh, première couche, pas terrible non plus.
Et bonne surprise pour la seconde couche en fin d'après-midi !


Photobucket

Bon, pas encore au point pour les photos...

Du coup, il faut que je note les références pour poursuivre l'essai en plus grand.

Ma grand-mère (et toutes les grands-mères du monde certainement) avait bien raison : le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt ! Bon, depuis, d'autres personnages bien moins sincères ont dit quelque chose d'approchant. Et puis se lever tôt, hein, c'est obligatoire bien assez souvent pour ne pas en rajouter sans obligation !
Mais là, j'avoue, une bien belle journée bien utilisée et... même pas finie !
Enfin, le plus beau, en vrai de vrai, c'est qu'il ne s'agit que d'une première journée parmi toutes celles à venir sans plus d'autres obligations que celles que je voudrais bien remplir.

D'ailleurs, ce doit être sans aucun doute le début d'une période faste, car vendredi déjà fut une journée pas du tout ordinaire. Inattendue, ensoleillée, confiante, intéressante, légère, en compagnie de personnes enthousiastes, ou distinguées, ou gentiment ironiques, ou passionnées, ou tout cela à la fois... Une vraie parenthèse de bonheur.

jeudi 1 avril 2010

Rumination toute personnelle

Je prends du temps pour moi, tous les jours, j'ai même pu passer un bon quart d'heure allongée au soleil aujourd'hui même, et la dernière nuit a enfin été complète.

Et pourtant, non, je ne vais pas mieux, pas mieux du tout.

Besoin de vacances ? Même pas, enfin peut-être pour n'avoir plus à émerger difficilement à six heures du matin, mais en dehors de ce petit détail, non.

Une avalanche de problèmes insurmontables ? Non plus. Rien que l'ordinaire, le quotidien, certainement partagé par d'innombrables personnes qui continuent à rire, à vivre, à se sentir parfaitement bien. Encore que, finalement, de l'extérieur je crois qu'on ne m'a jamais vue aussi souriante, aussi alerte qu'en ce moment - même si je me vois forcer le trait et jouer un rôle de composition...

Santé en berne, fatigue physique ? Un peu certes, mais il y a eu bien pire.

Manque d'envie d'un côté, mille occasions de s'agacer de l'autre, déceptions répétées, difficulté de plus en plus grande à imaginer l'avenir plus souriant... Le vrai problème, c'est que l'équilibre n'existe plus, mal au travail, mal à la maison, mal en compagnie, mal en solitaire.

Pfff, vivement que la période s'efface comme elle s'est installée !