jeudi 27 novembre 2008

Psy

Depuis le temps que je tourne autour de l'idée sans me décider, voilà c'est fait : visite chez un psy. Enfin un psychologue, le niveau au-dessus c'est encore un pas trop difficile à franchir.

En fait, ce n'est pas vraiment une première. J'avais déjà rencontré une psychologue parfaitement inefficace voilà très, très longtemps.

Celui-là est très bien, d'une sérénité impressionnante, d'un calme rassurant... et d'un "bon sens" implacable. Sans en avoir l'air, il a réussi à me faire dire ce que je ne voulais surtout pas aborder, sans avoir l'air d'y toucher, il a touché un point (très) sensible.

Sur le coup, c'était de l'ordre du soulagement. A posteriori, c'est surtout déstabilisant. Et puis, zut, s'il suffisait de savoir pour changer, ça se saurait !

Bon, maintenant, je fais comment pour retrouver l'équilibre, hein ? Un équilibre patiemment établi... Comment ça, je l'avais déjà perdu ?

Et le pire c'est que je n'étais même pas là pour moi. Ou alors si, justement ?

Peut-être que c'est un premier pas, peut-être que la situation va évoluer en mieux, peut-être qu'il a juste réussi à me rassurer momentanément - et c'est déjà beaucoup !

Au fait, combien de fois ai-je déjà affirmé que ceux qui prétendent ne jamais douter sont terrifiants ?...

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5 commentaires:

Le CPE a dit…

Ah ben dis donc, t'as trouvé le bon.

L'équilibre est de toute façon quelque chose de difficile à atteindre....

Axel a dit…

Je crois oui...

L'équilibre c'est surtout extrêmement fragile, et un peu subjectif aussi, parce que je me rends compte qu'en fait c'était plutôt instable ;-)

Anonyme a dit…

Un bon psy te fait dire les choses essentielles, te pose les questions déstabilisantes que personne n'oserait te poser dans ton entourage, pour qu'enfin tu prononces toutes ces choses que tu sais depuis des lustres. Mais les dire ! Ah, les dire !

Axel a dit…

Merci de l'encouragement Ed. Les dire ce n'est pas encore envisageable je crois...

Le CPE a dit…

Les écrire, au moins pour soi alors ?