Je prends du temps pour moi, tous les jours, j'ai même pu passer un bon quart d'heure allongée au soleil aujourd'hui même, et la dernière nuit a enfin été complète.
Et pourtant, non, je ne vais pas mieux, pas mieux du tout.
Besoin de vacances ? Même pas, enfin peut-être pour n'avoir plus à émerger difficilement à six heures du matin, mais en dehors de ce petit détail, non.
Une avalanche de problèmes insurmontables ? Non plus. Rien que l'ordinaire, le quotidien, certainement partagé par d'innombrables personnes qui continuent à rire, à vivre, à se sentir parfaitement bien. Encore que, finalement, de l'extérieur je crois qu'on ne m'a jamais vue aussi souriante, aussi alerte qu'en ce moment - même si je me vois forcer le trait et jouer un rôle de composition...
Santé en berne, fatigue physique ? Un peu certes, mais il y a eu bien pire.
Manque d'envie d'un côté, mille occasions de s'agacer de l'autre, déceptions répétées, difficulté de plus en plus grande à imaginer l'avenir plus souriant... Le vrai problème, c'est que l'équilibre n'existe plus, mal au travail, mal à la maison, mal en compagnie, mal en solitaire.
Pfff, vivement que la période s'efface comme elle s'est installée !
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1 commentaire:
un ch'ti coup de gomme sourire.
Et hop, regarde dans ton carnet à spirales...
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